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Full text of "Grammaire portugaise: avec un appendice, contenant des remarques diverses; suivie d'un cours de ..."

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grammaire: * 



PORTUGAISE. 






IMPRIMÉ CHEZ PAXJL RENOUARD, 

RUB QARENCIKRBy V. 5 , P. I.-G. 






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GRAMMAIRE 

PORTUGAISE, 

DIVISEE 

EN QUATRE PARTIES, , , , 

nOHT LA PaEMIKRE TRAITE DE LA PROlTOirCrATIOir ; LA SECONDE , 
DES DIFFREENTES BSPâCES DE MOTS; LA TRdlSlÈMS , DE 

LA syhtaxe ; et la quatrième , de l*orthograpbe , 

DE LA ponctuation ET DE LA PROSODIE : 

AVEC UN APPENDICE, ^ ' > 
CONTENANT DSS^ REMARQUES^ DIVERSES ) 

SUITIE d'un cours DE THÉMES , «F D^UIT TB AITB 
DE TBÉIIFICATION. 

PABL o. HAMomins. 

SECONDE ÉDITION, CORR IGEE ET A UGM EN TE B. 



' . ' • ' j • j « * . ' ^ - / 

•' • •• " ' • . \ . . 

BAUDRY,KUEDU COQ-iAJNT-HONORÉ, N» 9. 

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1829. 



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IMPRIMÉ CHEZ PA.ULRENOUARD, 

RVB GAREirClKRK y V. 5 , P. I.-G. 



dn^ 



GRAMMAIRE 

PORTUGAISE, 

DIVISEE 

EN QUATRE PARTIES, , , , 

i>OHT LA PaEMIKRB TRAITE DE LA PROlTOIfCrATIOir ; LA SECONDE , 
DES DIFFERENTES ESPiCES DE MOTS; LA TROISIÈME, DE 

LA syhtaxe ; kt la quatrième , de l*orthograpbe , 

DE LA FONCTTTATIOir ET DE LA PROSODIE l 

AVEC UN APPENDICE, ^ » ^ 
GONtENANT DES^ REMARQUBS^ DIVERSES ] 

SUITIB d'us GOURS DS THEMES , «F D^UlT TB AITB 
DE TBéitFICATIOir. 



SECOZIDB EDITIOlf, CD RR I<LEE <T A UGM EU TE B. 



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BAUDRY,JIUEDTJ Coij-IAINT-HONORÉ, N» 9, 



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1829. 

A. . 



à 



THE NEW YORK 

PUBUC lifiRARY 

341105 

mrott, vêhox anp 

TUCN F0UM0ATI0N8. 

, 1906 . 






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AVERTISSEMENT. 



Il n'y a aucune langue que les Français 
puissent apprendre avec autant de facilité 
que la langue portugaise. Cette langue, 
dérivée du latin , ainsi que le français, l'ita- 
lien et l'espagnol , a la plus grande affi- 
nité avec cette dernière langue, et beau- 
coup d'analogie avec la langue française 
dans une infinité de points, surtout dans 
la prononciation. L'étude de la langue du 
Camoêns , de ce chantre immortel des ex* 
ploits de se^' xompàtriôVdi i ypà «^saurait 
d'ailleurs manqâre'T tSe^oharïa.es pour un 
littérateur. Celte. li^Xjguè; ][ft)S|ède , en ou- 
tre, des poète5'*et^s"pltfeateHrs d'un ta- 
lentremarquable , dont les noms, presque 



'*tjm»y^f 



CUP SXCH 4 1A1I 
hAi^VARO 9MSW UB -^S^ 



VJ AVEilTffififiMEfrT. 

ignorés en France , mériteraient d'y être 
plus connus. 

Sous le rapport commercial, l'utilité 
de la langue portugaise est incontestable. 
Cette langue des premiers coiiqùéraifs de 
l'itad^ pos&èdei mi va^ie domainfi dâ^^ies 
dfiw l^énû^pUèr/es» SUe^ef^rle m ïV>Ftu- 
g^l, sur ks^ çQtesv oriQfttales et CM^id^iita- 
IqSi <^eJ'A&}que , dans ptu^i^rs ^Piia^du 
' coatinen t de l'Indu , . da^^ , la - plapfMrt .4es 
ile^ de^'Océan indieui^de 1^ m$r 4'A:fri-r 
que y à. Madère, aiw AçQre$«.et sm ; JBieéisil. 
L'établissement d'ime monarchie m indé* 
pensante dans ce beau pays.qai ». pa^r- son 
étendue et sa situation,, la s^li)brit;éd^;$£)n 
climat^ et les cic^eâMs/yartéite de so^ sol 




ne peutma)fk(î(ÎQ|p9€r*âaiifteiiencQre à la lan- 
gue, pprtugaise une nouvelle importance. 



•'> 



jkTBunMEflffBjyT. yj^ 

L'étikle de la langue portûgaiseayatit 
été jusqu'à présent peu répandue en 
France^ il n'a été publié que deux gram^ 
maires de cette langue , l'une par M; l'ab^ 
bée Dubois > l'autre par M. Sané. La pre* 
mière contient des notions exactes sur 
plusieurs parties de la grammaire ^ mais 
l'auteur en a négligé quelques-unes; La 
seconde , qui n'est guère qu'une traduc* 
tion de la grammaire portugaise écrite en 
anglais par Vieyra , contient des princi- 
pes souvent inexacts , ^ exposés sans or- 
dre ni clarté , et est extrêmement in- 
complète. 

Nous nous sorornes proposé de réunir 
dans l'ouvrage que nous publions aujour- 
d'hui tout ce qui peut être utile à l'étude 
de la langue portugaise; nous en avons 
puisé les principes aux meilleurs sources.; 
nous les avons exposés dans la grammaire 



Viij AVERTISSEMEirr. 

avec autant 4'ordre et de clarté qu'il nous 
a été possible, et nous avons joint à cette 
|[ranimaire un cours de thèmes pour faire 
1 application des préceptes, ainsi qu'un 
traité de versification , ce qui n^avait pas 
encore été fait. L'accueil Êivorable que le 
public à fait à la première édition de cet te 
Granunaire nous a engagé à en donner 
une seconde soigneusement corrigée et 
renfermant des additions importantes. 



GRAMMAIRE 



PORTUGAISE. 



PREMIÈRE PARTIE. 



ALPHABET ET BRONONCIATION. 



Là grammaire est Fart de parler et d'écrire 
correctement. 

Parler^ écrire^ c'est exprimer sa pensée par 
des mots. 

Les mots sont donc les signes de nos pensées; 
ce sont, ou des sons formés par la bouche, 
ou des caractères tracés par la main. 

Les mots considérés sous ce dernier rapport 
se composent de lettres qui, seules ou réunies, 
forment des syllabes. 

Quand une lettre forme seule un son , elle 
s'appelle i^ayeile ; quand elle ne forme pas seulie 
un son , et qu'elle a besoin d'être jointe à une 
voyelle, elle s'appelle consonne. 

La série des signes employés pour expri- 



ALPHABET. 



mer les sons qui entrent dans la composition 
des mots d'une langue, s'appelle alphabet. 

L'alphabet de la langue porti^aise, de mê- 
me que celui de la langue française , contient 
vingt-cinq signes ou lettres ; ces lettres sont re- 
présentées dans le tableau suivant, dans Tor- 
dre <[ue l'usage leur a assigné, avec le nom de 
' chacune d'elles, exprimé en sons portugais et 
en sons français. 



ALPHABET. 









FORME 

DBS LETTRES. 



majus. 



A 
B 
C 
D 
E 

r 

G 

H 

I 

J 

K 

L 

M 

N 

O 

P 

Q 

R 
S 
T 

V 
X 
Y 



minus. 



a 
b 

C 
d 
e 



J 
k 

1 

m 

n 

o 

P 

q 

r 
s 

t 
u 

V 

X 

y 



NOM DESLETTRES. 



I 



60 VS PORTUGAIS. 



EN 

soff r&^irçA.zs. 



■*— 



A. . 
Bé. . 
Ce. . 
De. . 
l É. . . 
Éffe. 
Gê. . 



* • 



Hagà. . 



I vogal. . . . 
I consoante. Jota. 

Ka. . . . . . 

Elle 

Éminê.-. ; . 
Enne 

o 

Pê 

Que. . ; . . 

Erre. . . . .. 

Ésse, . . . . 

Té. 

U vogal. . . . 
XJ consoante, . 

Xiz 

1 grego, ypsilon. 

Zê. . . . . . 



I*. • • • • 



A. 

Bé. 

Ce. 

Dé. 

E 

FÎfe, 

Gé. . 

Hagà. 

I voyelle. . , . 
I consonne. 

Ka. . . . . . 

Elle 

Emme. . . . 
Enne. . ;; . . 
Oh. .... . 

Pé 

Ké 

Erre 

Esse. 

Te 

Ou voyelle. . , 
Ou consonne, , 

Ghisse. . . . 

I grec, ypsilon . 

Zé. 



I. 



4 PRONONCIATION. 

Lés téttres .a, lé, i, o, U ex y sont voyelles; 
toutes les autres sont consonnes, 

DES VOYELLES. 

A se pronohce comme en français ; mai^ à 
la fin des mots de plusieurs syllabes, lorsqu'il 
n'est pas accentué , il se prononce très faible- 
ment et se fait à peine entendre. Ex. casa , 
maison ; chà^ thé ; ^i*où. càzAy chà. 

E se pronohce comme e français, et à la fin 
des mots de plusieurs ^yllàb^s, lorsqu'il n'est 
pas accentué, il se prononce comme Ve muet 
français. Ex. vérdadcy yéAxé^parece^'A paraît; 
pron. T^fdade , parece, 

. É slî'pronoiice cotome-^ français. Ex. /c, foi; 
af^', jusque; pron: y^, atè^ E se prononce 
coinme e'^ français. Ex. dê^ d6nnej&; *^é i\ voit; 
pron..efe', W. 

•/et Y se prononcent 'Cotnme en fiançais. 
'Ex.jàuàliy sanglier; physiohomta; physiono- 
mie; Y^on. jasHxliyfizionomia^ 

X} se prononce comme ea^^ en frai^içais^; mais 
à la fin dés mots de plusieurs syllatbes, lors- 
qu'il n'est pa^ accentué , il se'prononce lârès fai- 
blement. Ëx. famosoy fameux, ô se. prahonce 
cônmie o daiis or, mort ; et 6 comme eau ; Ex. 
noy nœud; tijolo; pron, fib^tijèaulo. 



Us^ proAionceoe^; mais dans les syllabes ç;^ 
ei^qfiij ilèsitiïluet, comme dans le mQt:cfmiikcai& 
qi4esiion^ Ex. ukiniQj d^vm^;dquelf€y celui-là; 
quieÊa.^ tranquille f pcotu oultimo , akélle , 'kieta, 

ChacuneidesyoyellesÂ, E, O, est suscepJti- 
blés de plusieurs sons plus oumoins longs^ et ou- 
verts^ qupique ne portant amoun accent. U lelYV 
n'ad^ietteiiit qwe deiiJ^ spnsy Tun loag rautreJ^ref. 

Les six y<(»yeUestde Lalphabet portugais ne 
suffisant pas pour représenter tous les sons 
simples d^lalangùeportugaise^ on a ei^ recours^ 
comme en français, à la réunion de plusieujrs 
voyelles ou d'une voyelle et de la consonne n 
ou m ; ces lettres ainsi ré^pies' pour n'exprimer 
qaunsoBsimplcs'appeUentvo^ellesLCOJdiposées. 

Il y a six voye^les/çomppçéefli qui sofit : a ou' 
âu^an;en;tmf Qfi^ufi;f}f^4oafi^mi, im.yimiUin- 

Ofif, qu pl^ôt 4 ou â^ Q^yà voydLle ^i^prime le 
sonn^^^lde qnà^V^l^^kCiXfyiak^ij^garit, £?(. irs 
rnçi0^ Sjœ^r ;[^^f aa^pomnie; pTon.yr^2(^/n<7f an^ 

Jifif, ^«. C^ voyelles n^s^Ie^ au .commen- 
eement et au milieu de^ mots et fprmaat s^ylr 
l^he^ ^ pc<)j;|Qncei;it camme am , an dans les 
> mots fydm^^^unkigiif ç^iokn, Ex. amparoy sour 
tien^ çampe^tre^ cha^i^^tJie; anUgo {ifiTon* arti* 
paro^ campestre ^ antigo, 






6 PRONONCIATION. 

Em^ £/z. Cette voyelle nasale se prononce à la 
fin des mots comme ain dans le mot fran- 
çais bain. Ex. bem , bien ; sem; sans ; proti. bain, 
sain. Au commencement des mots elle sonne 
coB^me en français dans Mentor, Ex, tempo j 
temps; dente , dent* 

Im , In, Le son de cette voyelle nasale n'a pas 
d'équivalent en français; ce n'est autre chose 
que la voyelle i prononcée avec un son na^l. 

Omy On, Cette voyelle nasale se prononce 
comme on dans le mot français son, Ex. bom , 
bon; som, son; onda^ onde; pron. bon^ son^ 
oîida, 

Uniy Un, Le son de cette VoyeHe^ttasale n'a pas 
d'équivalent en Ifrançais; ce n'est autre chose 
que la voyelle ou prononcée avec iln son nasal» 

Remarque, Lorsque la lettre m est répétée, ou 
se trouve entre deux voyelles, die se prononce 
comme en français et ne forme pas de voyelle 
nasale. Ex. conter ^ manger ; immolar, immoler ; 
pron. co-/w^r, im-mùlar. Exceptions. Dans como 
je mange etc. pron. eon-mo. 

Lorsque deux voyelles, conservant chacune 
le son qui leur est propre, se réunissent en une 
seule syllabe, elles forment ce qu'on appelle 
une diphthongue. 






PRONONCLILTION. *] 

U y a en portugais douze diphdiongues qui 
sont: ae; ùi ou Of; ao; aa; ei ou ey^ eo^ eu; 
io ; ùi ; oi ou ojr;ou^ ui ou uy. 

Ae^ Ai et it^ se prononcent en faisant entendre 
rapidement y et sans les s^arer , les sons de Ta 
et de Vf comme dans les mots français hail^ 
ùiL Et. haile^ bai) pai, ^père; ]pvon, bail ^ paï. 

Ao, Au se prononcent en £adsant entendre 
rapidement, et sans les séparer, les sons de a et 
de o ou If. Es^ pao, bois 'j causa, cstuse'jpausa^ 
pause ; pron. paou, caouza , paouza. 

Ei et ej- se prononcent en faisant entendre 
rapidement , et sans les séparer , les sons de e 
et de i comme dans le mot français Z)e/. £x« 
/eira , foire ; ni , roi ; pron . Jèira ^ rei, 

Eo , Eu se pronoAcenten faisant entendre ra- 
pidement, et sans les séparer, les sons de eelAeo 
ou u, Ex. mereceo^ il mérita ; céo, le ciel, pron. me- 
recéo , cèo;meu^mon;teu^ ton; eu^ moi; pron. meo^ 
téojéo. 

loetlu se prononcent en faisant entendre ra- 
pidement, et sans les séparer, les sons de i et de 
o ou tt. Ex. abrio ou abriu^ U ouvrit: dormio ou 
dorrmu , il dormit \ pron. abrio^ dormio. Ces deux 
voyelles ne forment diphthongue qu'à la troi- 
sième personne du prétérit des verbe&; partout 



8 PROWONCIATIOÎI, 

ailleurs elles se prononceut sépacéiuent en 
formant deux syllabes , naçia, vaisseau; rio, 
rivière; pron. na-^i-o ^ ri^o, 

Oi et oy se piononcenl en^faisant entendre , 
sans les séparer , les deux sons de o et de i £x« 
foi y il fut; Hûite^ miit; proa;^»^', noue* 

Ou se prononce tantôt comme ô long* et tan- 
tôt comme où: il serait difficile de déterminer 
précisément dans quels cas il faut lui dminar 
Tilne ou lautre prononciation ; il n'y a que Tu* 
sage qui puisse l'apprendre : on peut seuleni^njt 
remarquer que la finale ou dans les verbes se 
prononce comme 6 long. "Ex.poucOf peu; sou^ 
je suis; anum^ il aima; camay cbose; oun>,. or; 
pron. j)ôco y so, amô , cdiscu^ oïro^ 

Ui et ttjse prononcent en faisant entendre , 
sans les séparer, les deux sons de ou et de L 
• 'RTH.fluido'y fluide; fui^ je fiis; pron, flouidoy 
foui. 

L'es diphthongues suivantes sont appelées 
nasales. 

àe. Cette voyelle exprime le son nasal de a/n 
dans le mot français gain^ £x* capitâes^ capi- 
taines; cdf^^ , chiens ; pron. aapitaince^ kaince. 

âo. Cette voyelle exprime un son nasal qui 
n'apoim d'analogue en français, U est fomé 



PRONONCIATION* g 

de an suivi de o très sourd liés ensemble. 

ôe. Cette voyelle exprime un son nasal qui 
n'a point d analogue en français. Il est foBmé 
de on suivi de e sourd liés ensemble. 

Remarque, Quoique les voyelles composées 
âUy âe^ ao tl ôe soient en général adoptées 
aujourd'hui, comme 'étant la combinaison de 
lettres la plus convenable et la plus uniforme 
pour exprimer les quatre voyelles nasales dont 
nous venons de parler, il est bon de remarquer 
que lorthographe portugaise a beaucoup varié 
à cet égard, et qu'elle n'a pas encore, sur ce 
point et sur quelques autres, toute la fixité 
qu'on pourrait désirer. 

Ainsi au lieu de irmâa ou irman, on ren- 
contre quelquefois irmaâ^ irmâ, 

.Au lieu de capitâes, eapitaes et capitaens. 

Au lieu de nacâo , naoaô el naaam. 

Enfin au lieu de nacôes. nacoes et naçœns. 

Toutes les combinaisons de voyelles, autres 
que celles formant les diphthongues dont 
nous venons de parler, ne fotrnient point de 
diphthongues ; alors les deux voyelles se pro- 
noncent séparément et en deux syllabes. Ex. 
coagular, coaguler; /lely fidèle; dormia^ je 
donnais; pron. oo^ç^iiiar^Ji-^l^ dornu-d^ 



lO PRONONCIATION. 

DES CONSONNES. 

B se prononce comme en français. £x. bam, 
bon^ pron. bon^ etc. 

C se prononce comme en français. Ex. ca/é, 
café; recitar^ réciter; cear^ souper, etc. pron. 
ccLféy recitar^ cear, etc. 

Ch se prononce comme en français^ £x. 
âickary trouver; chuvay pluie , etc. pron. acharj 
chouça; excepté dans des mots dérivés du grec, 
ou il sonne i. Ex. chaos. 

Ç se prononce comme en français. Ex. ctco, 
acier; çapcUOy ^vDxevy etc. pron. aço^ sapatOy etc. 

D et F se prononcent comme en français. Ex. 
doTy donner ;Jazer^ faire, etc. pron. dar,fazer. 

G se prononce comme en français. Ex. garfo, 
fourchette ; gélo , glace ; guardar , garder 9 guer- 
ra y guerre; guia^ guide, etc. pron. garfo , géloy 
gouardar y guerra y guia ^ etc. 

Gn ne se prononce p^s comme en français , 
mais on fait entendre le son du g et de \n sé- 
parément comme en latin. Ex. dignoy digne; 
bemgnOy bénin; pron. dig-nOy benig-no. 

H, Cette lettre , qui n'a aucun son par elle- 
même, nest quun signe orthographique; elle 
s'aspire très légèrement dans quelques mots. 
Ex, koray heure; hôjej aujourd'hui ; pron. om, 



PRONONCIATION. 1 1 

hoje\ Vk est ^s fadblement aspiré dans anhe- 
larj anhelitOy hirto etc. 

1/ se prononce comme en français. Ex. Je- 
juarj jeûner; jogOy jeu; pron. jejouoTy jogo^ 

K, Cette lettre ne se trouve que dans 
quelques mots étrangers adoptés dans la langue 
portugaise , et se prononce comme en français. 

L se prononce comme en français. Ex. Ion- 
^O) long; maUij malle; pron. longo^ mata, 

Lh, Ces deux lettres réunies expriment le son 
de /mouillée. Ex. melhor^ meilleur; pron. meillor. 

Met Ntku commencement des syllabes, ou 
entredeux voyelles, et lorsqu'elles sontrépécées, 
se prononcent comme en français. Ex. menor, 
moindre; memno^ enfant; immolar^ immoler; 
innumerai/ely innombrable; pron. mener, me- 
ninoj immolary innumeraçeL 

Nh, Ces deux lettres réunies expriment le 
son du gn français. Ex. senhôr, monsieur ; 
eampanha , campagne , etcv pron. segnor, cam' 
pagna. elc% 

P et Ph se prononcent comme en français. 
Ex. papely papier ; philologo , philologue , etc^ 
pron . papely filologo , etc. 

Ç et /{ se prononcent comme en français. 
"Ex-quadradoy carré; quieto^ tranquille; re(dy 



là PltONOXClATIO». 

royal I etc. pron. ooaadrado, kièto^ real^ etc. 

«9 se prononce partout comme en fraiecsâs , 
c'est-à-dire avec le son dur semblable à celui 
du f > au commencement et à la fin des syllabes 
et lorsqu'elle est redoublée ; et avec le son deux 
s^nMabte à celui du z ^ lorsqu'elle est simple et 
entre deux voyelles. Ex. saber^ ^yoir \assado^ 
roli; amoroso^ amoureux; mesa^ table, etc. 
pron. sctber^ ctcado^ amorozo^ meza^ etc. lis final 
est sifflant et se rapproche du son français c^. 

r et Th se prononcent de même qtie le t 
français ; ayant le son dur conmie dans les mots 
talent y tk^m^ Ex. testemunhoy témoignage ; tin- 
ta y encre; theologia^ théologie; pron. te^e^ 
mougna^ tinta y teohgia, 

P^se prononce comme en français. IÇx. p^r^ 
fladeiroy vrai; enviada^ envoyé, pron.'^^n^» 
dèiroy enviado, 

X se prononce comme ch^ oomioe es , et 
comme is, Ex. xarope^ sirop; axioma, axiome, 
sexto y sixième, etc. pron. charope^ axiomaySeisto, 

Z' se prononce comme en français ; mais à 
la fin des mots , il a un son dur semblable au 
son dur deT^. Ex. zona^ zone; rapaz^ garçon; 
FraneeZy Français, etc» pron. zona^ ' râpasse ^ 
Frances^i 



«.'%>« «^%/» «<«flk ««/% «/%^ 



SECONDE PARTIE. 

DES DIFFÉRENTES ESPÈCES DE 

MOTS. 



Il 7 .a en portugais huit espèces de mots ou 
parties du discours , qui sont : Y article , le nom^ 
le pronom^ le t^erbe^ Y adverbe ^ \di préposition^ 
la conjonction et Y interjection, 

CHAPITRE PREMIER. 



DE l'article. 



L*article est un mot qui se met devant les 
substantife pris dans un sens déterminé. 

Un y a en portugais, de même quen fran- 
çais, qu* un seul article, qui est o , masculin, le; 
ttj féminin; pl.oj, masculin, a^ , féminin, les. 

(?, le, semet devant un substantif masculin 
singulier. Ex, opai, le père; o homem^ VlKun* 
me ; o pâo , le pain. 

^,>la, se met devant un substantif féminin 
singulier. Ex^a mi&iy la mère; a irmda, la sœur; 



l4 - DE l'article. 

a honra , Thonneur f a virgem ^ la vierge , etc, 

Os^ les, se met devant un substantif mas-? 
culin pluriel. Ex. os homensy les hommes; os 
meninosj les eii&ns ; os trabalhos y les tra- 
vaux, etc. 

Asj les, se met devant un substantif féminin 
pluriel. Ex. as irmâas^ les sœurs; as pirgens , 
les vierges; as i>iagens^ les voyages, etc. 

Lorsque l'article est précédé d'une de ces 
prépositions de, de ; a, à; ^m, en, dans; por^ 
par, pour; on réunit l'article et lia préposition 
de la manière suivante : 
de o se change en do. Ex. do rei, du roi. 

da vainha^ de la reine. 
dos reis , des rois. 
dos rainhas , des rei* 

nés. 
ao reiy au roi. 
a rainhuy à la reine. 
aos reis y aux rois. 
as rainhas y aux reines. 
no /ardimjdans le jardin. 
na casa, dans la mai- 
son, 
em os nos nos jardins ^ dans les 

jardins. 



de a 


da 


de os 


dos 


de as 


das 


a 


ao 


a a 


a 


a os 


aoê 


a as 


as 


em 


no 


em a 


na 






DE li'ARTIGLF.. l5 

cm as. nas Ex. nasljcisasj dans les 

maisons. 
_por o peu) pelo reino ; par le 

royaume. 
por a pela pela chui^a , par la 

pluie. 
por 09 pelos peïos campos , par 

les champs. 
por as pelas pelas ruas, par les 

rues. ' 
Cette réunion de deux mots en un seul se 
nomme contraction, et les articles do^da^ dos^ 
das^ etc., résultant de cette contraction, se nom- 
ment articUs composés. 

Remarque, D»ns les auteurs anciens, la con- 
traction n'est pas toujours observée , et souvent 
on rencontre là préposition et larticle écrits 
séparément, ou contractés en polo ^ polos y etc. 

CHAPITRE II. 

DU NOM. 

Le nom est un mot qui sert à désigner une 
personne ou une chose , ou à en exprimer la 
qualité ou la manière d*étre. Dans le premier 
cas, ou le nomme substantif, et dans le second, 



l6 DBS SUBSTANTIFS. 

adjectifs Ex. O homem polido^ l'homme poli^ 
a flor affradat>el y la fleur agréable ; ces mots 
homem^ flor y sont substantifs; polidoy agra- 
daifely soni; adjectifs. 

m 

ARTICLE PREMIER. 

nu SUBSTANTIF. 

Les substantifs se divisent en substantifs 
propres et en substantifs appellatifs ou com- 
muns. 

Le substantif propre est celui qui distingue 
un bomme des autres hommes, une ville des 
autres villes. Ex. Bomero, Homère; FipgUio^ 
Virgile; Paris ^ Paris ^ Lisioa, Lisbonne. 

Le substàntifappellatifopu commun est celui 
qui convient à toute une espèce de personnes 
ou de choses. Ex. Ànjo^ ange ^homem, homme; 
mulkery femtne. 

On considère dans les substantifs deux cho- 
ses principales , (jui sont le genre et le nombre. 

DES GENRES. 

Le genre est^un rapport des mots à Tun ou à 
raatre sexe. 

La division des objets en choses animées de 
sexes diffërens, et en choses inaniinlées/MlbjEiné 
naissance aux trois genres, savoir : legemfe 



i)$$ ^pnsTÂisirivs, 17 

nuf^^^a pq^v ^.e^ c4^Qse$ ^pirnée? du sexe n^s- 
ciilin , le genre féminin pour Jes cl^oses ^ni- 
lîï^C» 4^.^e^e.ffipinjn., et J[fi ^<?^.Aip wutr^ ppur 
l€i§p^o>e^i^Wiip^^f lïfftis4 uç^^g^ s,\étaiU éç^jé 
de cette division natur^^lje ^ d4f]iâ |£\ lai^\ie, por- 
tugaise de meAie que dans la |^i[vg)ie française, 
en n'a|4QptaQ,t qued^ux g^nres^ le masculin et 
le féminin, en attribuant Tun ou Tautre 4e ces 
deux genres ^p^^i^bs^antifs de choses ipan^- 
mées, sans avoir ^g^ivd à leur signification, j on 
a établi la dist^^^ït^^n à^es gen,i;çs A^\\% les .sub- 
stantifs d après leuir terminaison , en ob^eryant^ 
i<> que les sjik^t^ptifs servant à désigp^^ |es 
hommes et les au^^i^^ mâles, ainsi que les di?' 
nités et les pf^Jf^s^ons des hommes, ^Qi^t.nçias- 
culins quelle, qff.ejf pi tteur terminaisqp. E^. o 
mariola , lepppfp-fui^ ;.o boi, le bœuf ;.q,a^wfe, 
le tailleur, etQ, ^®.*qUç les substantifs .;^ervaut 
à désigner les fi^fx^me^ et les femelles 4^ o^ni- 

# 

maux, ainsi i^jj^^f^^^^ignilés et les prpfesj^ÎQqs 
des femmes ,,^q]r^|(féxivnins, quelle q^je içoi^liçur 
terminaison. "E.^^ . ^c^ria ^ Marie; a ifçicçLy la 
vache; a alfm^q^ M couturière; .ç;^.<7p^, l'^n- 
guille, etc. j 

Les subs^nû^ pprtugais sont :tç^i;iiinés par 
une des voye)|es^,,^, /, ouj,. o,«, â^^ç^net 

2 



l8 DES SUBSTANTIFS. 

âoy OU par une des cinq consonnes, suivantes: 

I. Les substantifs tenninés en a sont fémi- 
nins. Ex. a casa^ la maison; a ros^ij la rose; 
ajanella^ la fenêtre, etc. 

On en excepte^ 

1° Les substantifs survans qui sont mas^ 
culins : * 



o aroma^ 

o axioma y 

o chrisma ou crisma , 

oclima^ 

o cometUy 

o dia^ 

o diademay 

o dilemnuij 

o diploma^ 

o dogmaj 

o dramay 

o emblema^ 

o empyema^ ,^ 

o emgnuiy ^ : 

o entkymema^ 

o epigrcanmax 
a estmtagema, 
o harda, 



e parfum, 
axiome, 
e chrême, 
e climat, 
a comète. . 
e jour, 
e diadème, 
e dilemme, 
e diplôme, 
e dogme. 
e drame. 
*emblème. 
'empyème. 
énigme, 
'enthymème. 
épi gramme, 
e stratagème, 
'écureuil. 



o mappa, 
o planeta^ 
o pœma^ 
o pHsma^ 
o problemajf 
^o programma^ 
o scisma ou sckisma, 
o sophisma^ 
o symptoma^ 
-o systernuy 
o thema^ 



DBS SUBSTANTIFS. I9 

: le &ntome. 

la carte géographique.. 

la planète. 

le poème. 
. le prisme. 

le problème. 

le programme, 

le schisme. 

le sophisme. 

le symptôme. 

le système. 

le thème. 



N. B. Chrismay le sacrement de la confirma- 
tion , est féminin. 

Remarque. Presque tous ces substantifs vien- 
nent du grec^ et la plupart ont en portugais le 
même genre quen français. 

2*^ Tous les substantifs dont Va final est ac- 
centué, qui sont masculins. Ex. otafetâ^ le taf- 
fetas; o manâ^ la manne; o a/(^am, l'ordon- 
nance <lu roi, o Para, le Para, province du Brésil. 

U. Les substantifs terminés en e sont mas- 
culins. Ex. o {falle^ la vallée ; o dente , la dent, etc. 

On eu excepte: 

_ * 

Ceux terminés en oâ^^^ Ex. a botidadey U 



20 DBS SUBSTANTIFS* 

« 

bonté ; apiedade^ la piété ; a cidade^ la ville, etc. 

ofi Ceux terminés en ice ou en ie. Ex. a pe- 
Ihice^ la vieillesse; a tontice ^Xétowvàme^ aes- 
pecicy lespèce ; a progenie , la race , etc. 

S'^Ceux qui prennent un m final. Ex.a««to- 
lage ou estalagem ; a image ou imagem ; a /m- 
na^e ou pamgem etc. 



4'' Les suivans : 




a alface , 




la laitue. 


fl analyse^ 


\ 


lanalyse. 


a arte^ 




l'art. 


a arvore , 


' 


Farbre. 


a asfe^ 




l'oiseau. 


a base^ 




la base. 


a carne ^ 




la chair. 


a chaire ^ 




la clef. 


a classe^ 





la classe. 


• 

a cohorte^ 




la cohorte. 


a côrte^ 




la cour. 


a couue^ 




le chou. 


a crise^ 




la crise. 


a diocèse j 




le. diocèse. 


a doscj 




la dose. 


a estante , 




le pupitre. 


a estirpe , 




la race. 


a estrqfe ou estrophe^ 


la strophe. 



DBS SUBSTANTIFS. 

et estyge^ le styx. 

a face ^ la face. 

afalange onphalangey la phalange. 



21 



afauce , 

ajebrcj 

afome^ 

a fonte ^ 

a fraude <y 

a frase ou phrase , 

a/ronte^ - 

a genUy 

a glande^ 

a haste^ 

a indole^ 

ajiwentude^ 

a latitude y 

a lebrcy 

a lidcy 

a litCy 

a mente y 

a messe y 

a métropole^ 

a morte , 

a nave^ 

a ne\fe , 

a noite^ . 



le gosier, 
la fièvre, 
la faim, 
la fontaine, 
la fraude, 
la phrase, 
le front, 
le monde, 
le gland, 
la pique, 
le caractère, 
la jeunesse, 
la latitude, 
la lièvre. 

9 

la dispute, 
le procès, 
lesprit. 
la moisson, 
la métropole, 
la mort, 
la nef. 
la neige, 
la nuit. 



%fk 


DfiS SUBSTANTIFS. 


a ode^ 


rode. 


€L parede , 


la muraille* 


aparté^ 


la part. 


<ipelle^ 


la peau. 


u peste ^ 


la peste. 


a pevidsy 


le pépin. 


a plèbe ^ 


la populace. 


aporUe^ 


le pont. 


a posse 9 


la possession. 


a praxe^ 


la pratique. 


a proie ^ 


la ligné.e. 


a pyramide y 


la pyramide. 


a redcy 


le fikt. 


a reste , 


la botte (d'ognons)* 


a eatide^ 


la santé. 


a sebcy 


la haie. 


a sédey 


le siège (ëpiscopal). 


a séde , 


la soif. 


a sege , 


la voiture. 


a sementey 


la semence. 


a senectude^ 


la vieillesse. 


a serpe ou se 


irpente^ le serpent. 


a sçrtey 


le sort. 


a syntaxe y 


la syntaxe. i 


a tarde y 


le soir. 


a thèse y 


la thèse. 





tÙLS SUBSTÀÏTTlI^S. Ja3 


a torre^ 


la tour; 


a tosse, 


la toux. 


a trace. » ^ 


la poutre^ 


a trempe^ 


le trépied. 


a tfyjodey 


le trépied (des oracles). 


a veste y 


l'habit. 


a ^ide ^ 


la vigne. 


a virtude^ 


la yerta. 



5<* Ceux teiYuinés en é. Ex. a ckaimnéy la 
cheminée; a ré, la poupe d*un vaisseau; ajë^ 
la foi ; à maré^ la marée, etc. Cependant t> café^ 
le café; o boldrU^ le baudrier, et opetipé^ Té- 
chelle (<1 un plan) , suivent k règle générale et 
sont masculins. 

III. Les substantifs terminés - en i ou en y 
sont masculins. Ex. o jasfoli^ le sanglier; ohoi^ 
le bœuf; o rei on rejr^ le roi etc. Oh en excepte 
a lèiy la loi, et a grei^ le troupeau. 

ly. Les substantifs terminés en o sont mas- 
culins. Ex. o Iwroy le livre; opoçOy le peuple; 
vpdj la poussière, etc. On en* excepte a nâo^ 
le vaisseau de guerre ; a eruoéy la doloire. 

y. Les substantifs terminés en u sont mas- 
culins. Ex. o bambûy le bambou; o ireu; le 
goudron , etc. On en excepte a tribu ^ la tribu. 

yi. Les substantifs terminés en âa ou an sont 



34 oss sub$tantIfs. 

féminins. Ex. a irmâa onirmanj la sœur; ama- 
çâa ou maçan , la pomme. 

VU. Les substapûfs terminés en âo étapt les 
uns masculins et le^ autres féminins, il 6^ait 
impossible de déteniûter par une régie gé^^é- 
rale quels sont ceux qui appartiennentau gepre 
masculin et quels ^nt ceux qui appartieniaiçnt 
au genre féminin ; il suffira de faire obg^cfirver 
que ces substantifs sont en généira} du miftme 
genre qD« les subs|anlifs français au^iqu^ls |l^ 
coi^respondent. £.x. o carvâQ^ le c^^rb^n; o 
pâoj le pain ; o hmâp^ le citron ) a' adar^çç^o , 
lad/oration \ a na^âoy 1$ nation; a religi4^, la 
religion; a mâo^ la mam; afrouxidqx)^ 1^ £ai* 
blesse \ a gmtidao , la gratitude , 4îtç. 

YlII. Z4es substantifs terminée ^n / sipptfi^^S' 
oulins. Ex. ç sal^ le sel ; o painely le tableau ; 
o anily rindigo; o sol y le soleil; o sali le sud , 
etc. On en excepte a <^û/| la chaux. 

l^L. Les substantifs terminés en m sont mas- 
culins. Ex. o ^om^ le son; o tom , le ton ; o y>- 
jum , le jeûne , etc. 

On en excepte les substantif^ terminés qn em^ 
qui sont féminins. E:k. a^to/i^^;/2| Taub^rge; 
a paragem^ le parsige; a imùgem^ l'k^fige; a 
virgemf la vierge; a/erragem, ]f| rouifl^^ etc. 



DBS SUfiSTiJfXIFS. !l5 

Cependant o armazem^ le magasin; o bem^ le 
bien; o desâtuty le dédain; oparabem^ le corn- 
pliaient; o trem^ le train; o •virUem^ la pièce 
de ao réaux, suivent la règle générale et sont 
masculins. La plupart des mots féminins en eni 
peuvent s'écrire sans m final, Ëx. aragem , pa- 
ragem , estalagem^forrugem^ quon peut écrire 
urage j parage y etc. ^ 

Renuuique. Voyez pour les silkstantifs dont ^ 
la terminaison s'écrivait autrefois par am et 
HHy et s'écrit aujourd'hui par âotlâa^ les règles 
données ci-dessus pour ces deux terminaisons. 

X. Les substantifs terminés en r sont mas« 
culins. Ëx. o avy l'air; o calor , la chaleur ; o te* 
mor^ la crainte, etc. 

On en excepte a cclAér, la cuiller; a cor^ la 
couleur ; a dôr^ la douleur ; aflor^ la fleur. 

XI. Lès substantifs terminés en s sont mas- 
oalins.> Ex. o cJferes^ l'enseigne; o lapis y le 
crayon; Deosy Dieu, etc. 

Remarque. Cette règle ne s'applique qu'aux 
substantifs terminés au singulier en ^; car tous 
les substantifs portugais sont terminés au plu* 
riel en ^ , et le pluriel suit toujours le genre du 
singulier. 

XII. Les substantif terminés en z sont masca^ 

^ 3 



Uns. Esc o aleacnz^ la véglisae; <? fez^ hf^Tf 4i«<$s^ 

On en eixtq[rte, • 

i'' Lés 6ubftl«Qtifs tenniii£s eit A2'«i^iiiiià»| 
une q»a)ué du corpa ou de Tàoie. £x^^ «zAïii^Ass^' 
la fier.t<i j a murde%j la/ surdité, etc» 

3^ Les siibstantifis snifens: 



a tena^^ 


laptnoe» 


apaz^ 


4Ê la paix. 


areZy V 


la {ttèoe débet 


a fez^ 


la fécule. 


a vez^ 


la fois. 


a torquez^ . 


les* tenailies^ 


a matfiz,,^ 


la matrice» 


amizy 


la racitiei 


a sobrepelliz , 


le surplisi 


afoz\ 


Teaihoiit^hâre. 


a cruz^ 


la croix. 


m laz y 


la lunîère. 


a nùz^ 


la noix^ 


a vozy 


la voix: 




DES ^CirBRES. 



Le nombre désigne ou lunité ou la pjiu 
lité des objets. Il y a deux nombres, le singu- 
lier et le pluriel. Le singulier indique un se«ll 
objet, le pluriel en indique plusieurs. 



BfiS StJBSTANTlFS. aj 

Off'tfp^etle cot/eàt(fir\és&vLhst3Liïtits qtiî, quoi- 
^Epi^àtk ôittgiilier, présentent à Tesprît ridée de 
jpIoÂeurspcr^Dnnes oti de p!lusietlrs choses réu- 
nies^; tels sont opopbj ]e peuple^ a gente^le 
moiftdô , lies gens , été. 

[}''<itprès la définition dû singùliet* et dn plu- 
riel , il est évident que les noms propres n'ont 
<jue le singulier; il en est de même des sub- 
stMlife arppeHatifs qui n^exprimént qu'une seule 
iêécj tels que- les noitis dfeà métaux, des ver- 
tùÊ<, dés vî(5cs, etc., et quoiqu'il semble que 
tcus les amci^s substantifs puissent avoir les 
^ëtfy nombres , il y a eti portugais^ comme en 
françaiis, des Substantifs qui ne s'emploient qu^au 
pluriel. Ex. ôs calçÔeSj la culotte ; as andas , le 
trancartf; as ùli^itaras^ la gratification, etc. 

Ijè'plurriel se forme dii singulier par le cîian- 
geihent de la terminaison. 

Formation du pluriel dans les substantifs, 

I. LeS'Stibstantifs qùise tenhinefnt en'a, « , 
rôu j, o, w, etàa{mah\ fontieiht leur pluriel 
^éo coûtant il^r>e^. £x. a casuj la mds'on ; as ca- 
^as^ leffrtiaisdn^; o monte ^ la montagne ] os mon- 
:^)»r, («s^idtftagnes ; a reiy \efài ; ôs neis^ les rois; 
^lùitro^ letttw^ <w7iP?tt?ileBli^nreï; a»^<f©u îH 

3. 



• 



a8 DBS SUBSTANTIFS. 

Man , )a sœur ; as innâas ou irmanSy les sœurs, etc« 

II. Les substantifs terminés en ào formeiit 

eur pluriel en changeant âo en 6es* £x. a 

acçâoj l'action i as acçôes , les actions ; a nacâOy 

la nation, as. naçôes^ les nati(Uis ; a reltffido, 

la religion , as religiôes , les religions , etc. 

On en excepte, 

I Le substantifs suivans qui forment leur 
pluriel en changeant âv en âes: câo^ chien \ 
charlatâoy charlatan ; guardiào , gardien \ pàoy 
pain \ les noms de peuples tels que Allemâo 
Allemand; Catalâo, Catalan, etc. et les noms de 
dignités ou de professions, tels qnedeào ,doyen; 
capitâOf capitaine ; tabelliao^ tabellion , etc. ; au 
pluriel câes ^ charlaiâes^ capitâes^ etc. 

2** Les substantifs suivans que forment leur 
pluriel en ajoutant une s au singulier, aldeâô, 
villageois ; anâo , nain ; anciâo , ancien ; ben- 
câo , bénédiction ; christâo , chrétien ; cida^ 
dâoj citoyen; cortezâo^ courtisan; groo, pois 
chiche; irniâo^ frère; orégâo^ origan; orjào ^ 
orphelin ; orgâoy orgue ; pagâo , païeu ; rabâo^ 
rave; sotâOy souterrein ; au pluriel aldeâos ^ 
anâos , anciâos , bençâos , christâos , etc. 

III. Les substantifs t^minés en / forment 
eur pluriel de différentes manières : 



\ 



DES SUBSTANTIFS. 2ff 

i^ Ceux terminés en al y ol et ul changent 
/ final en es. Ex. o snl, le sel ; os saeSy les sels; 
o caracol, le limaçon; o^ càtxzcoes^ les lima- 
çons ; azuly bleu; ajzu^^, les bleus; etc. excepté 
mal y mal; consul ^ consul ^ et real^ réal; qui 
font maies y consules et réis, 

^^ Ceux terminés en «/changent /final en t^.Ex. 
ocoronely lé colonel, os'coronéis y les colonels; 
oannel, l'anneau; osanneis , les anneaux, etc. 

3** Ceux terminés en //changent / final en s. 
Ex. o barrit^ le baril ; os barris^ les barils ; ojurdl^ 
l'entonnoir ; os Junis , les entonnoirs, etc. 

IV. Les substantifs terminés en échangent 
pour le pluriel m en 725, Ex. o homent^ Thom* 
me; os homenSy les hommes; o fim , la fin ; 
os fins y les fins ; o som^ le son ; os sons, les sons ; 
o jejum , le jeûne , os jejunsy les jeûnes , etc. 

V. Les substantifs terminés en r, 5 et ^ for- 
ment leur pluriel en ajoutant es à leur termi- 
naison. Ex. o niar^ la mer ; os mares , les 
mers; a nu^lher^ la femme; as mulheres ^ les 
femmes; a noz, là noix; as nozes^Xes noix; 
a cruz , la croix ; as cruzes y les croix , etc. On 
en excepte ouriues^ orfèvre, simples et calîz , 
calice, qui font au pluriel ouwesj simples , 
simplez ou simpliees y et calices* 



3o DBS ADJP,CTIF5^ 



ARTICLE IL 



DE L ADJJErCTÏF. 



Lesad^ectlfâ exprimant la qiuiUtéelr Ik 

nière d'être des personnes el d^' cho^<e$ 

gnées p^r Ie& sul^stADlifi^ 9 et dey^i^t p^r^ coç- 

' séq.uent; s'açgordtîr avec eux.^ sont ég£il^iii«iiit 

souries à la dbtinction des genres. e^t des iHHia'* 

Le$ adjectifs ont les deux geni^^^ Ie>iQjpfe6cu- 
lin et le féi^yûn. 

Le fémiiiin des ad^tî& se forme du mas- 
culin. 

Les adjectifs ont les deux no^tbi^, le 9iu* 
gulier et le pluriel. 

DansJçi^ .^djeçtif^^^.de même <}.uq d^ns 1#§ ^b>^ 
stf^ntifsy le pluriel se focme du singulier. 

FonncKtion du fémùfUn dam tes adje(4(fs^ 

L Le3 adjectifs tenqinés eu e ne chap^éni 
point pour ip fiénûnin. £^. grami^y gWHii^ 
grande y gi'ande.f «foe», .doux*; d^ce^ doufi€i,etc^ 

IL Lfçs adjectifs terjuinéseu oformentlcti^rfé* 

minin en changea,!) t q en a. Ex* (nctivo y actif ^ ae^ 

- ^ tit^a^ active 'y sabip^ savant ; sabia^ si^vante ; Mioy, 

beau; &e//a, belle» etc., excepté ^ seul^ ^h^p^ 



V. J 



wasmmi^^ ^ font as»'/ seule, el mdy mauvaise. 

ML liB^ ftdfectifs ternîmes en u forment leur 
ioBfiiiin en «hangei&itit u en «a. Ex. nn, nu ; 
mm^ nue; cmc^y orn^vrua^ crue, etc. 

> IVrf lies ad|ecii& temùnës en âo forment leur 
iémixàxKen ehangeânt âa en ^ ou nn, Ex. sêOj 
sain; sâa ou som^ «aûe; temporâOj^ pvecoce; 
tempoma^ précoce , etc. excepté villâoy vilain, 
quifnit au féminin villoa^ vilaine. 

Y. Les adjectifs terminés en l ne changent 
point pour le féminin. Ex. ^^gi^^/, égal^z^uo^ 
^gale; façorovel^ favorable, pour les deux 
genres , etc. excepté Espankolj Espagnol, qui 
fait au fétninin Espanhola^ Espagnole. 

YL Les adjectifs terminés en m ajoutent un 
a à cette terminaison pour former leur fémi- 
nin/ Ex. hum, UQ^ hum^j une; algum^ alffUr 
ma, quekjue;. neieÂi»ft, »oeun; nenhuma^ au- 
cune; mais bom , bon, et commum, commun, 
fotit au féminin boa, bonne, commum ou com- 
mua , commune. 

YU» Les adjectifs terminés en r ajoutent ua 
a^ à ceile tenmn&ison pour former leur %^ 
minin. Ex. traidor^ tn^tre; traidora^ traî- 
tresse ; pwieetoF^ ptoteeieur; proiècfora , pro- 
tBetriee , eto«. 



3a nBfi AOJBCTiv»* 

VIII. Les adjectifs tei^minés en zne èbang«st 
point pour le féminin. Ex. cariez ^ poli ; car- 
iez j polie; il faut en excepter les noms de peu- 
ples qui prennent un a au féminin. Ex. Ffan- 
cez^ Français; Ffianceza^ Française; Portu- 
guezj Portugais; Portugueza y Portngatise y etc. 

^Formation du pluriel dam les adjectifs^ 

Le pluriel masculin et féminin des adjectifs 
se forme du singulier masculin et féminin d'a- 
près la terminaison, en observant les règles 
que nous avons données pour les substantifs. 

Exemples. 



Singulier, 



Pluriel. 



M A se. 



PBM. 



MASC.^ 



FEBI. 



grande ^ grand, grande, grandes, grandes,, 

h^o, beau, beita f beîtos^ Beîlas. 

ittt, nu, nua^ mus, nnas. ' 

vào , '?ain , vâa , 'van , vâos , *vàéu , viewjw 

igital, ég^, 'gual, igitats,. ignaes, 

favoravel f ftivorohle y jfavoravel , favoraveis ^favoraveU^ 

civil, ch"il, civil y civis , civis. 

algtim , quelque , alguma , aîguns , algnmas^ 

truidor, traître, traidot^y tratdoresy traidoras. 

eortez , poli, cortez^ coitêzes , cortezet, <* 

Remarques. 
I» Les adjectifs sâoy sain; temporâo^ pré- 
coce; vâoy vain ; villâo^ vilain^ foni^ent leur 



DES kr>31ËCTlTS. 33 

pluriel maseutio en ajoutant itne ^ , de même 

cpie les substantifs compris dans la seconde ex- 

cation de la règle ii, page 28. 

.sP Les adjectifs suivans: agilj agile; aqua^ 

tily aquatique f d!&£//^ fmble; difficile difficile; 

doeil, docile; ductilj ductile; estent ^ stérile; 

facil^ facile; Jeriily fertile; fosnl^ fossile; 

/ragil, fragile; jfutilj futile; habit y habile*; 
ignobil , ignoble ; immobil , immobile ; inconsu- 
tilf sans coutures; indocil^ indocile; in/iabîty 
inhabile; inutil ^ inutile; inverosimit ^ invrai- 
semblable; pqrtatily portatif; reptil ^ reptile.; 
utit, utile ; verosimil , vraisemblable ; ^versatU^ 
versatile ; volatil ^ volatil ; 'volubil^ qui a de la 
volubilité , font leur pluriel e» changeant il 
en eis i ainsi Ton dit é^eisj aquateis , délais , 
difficeisj cftc. ;pensily suspendu, fait au pluriel 
pensiles. 

. 3"" Sin^dez , simple, fait au»pluriel simplez et 
simplices. 

DES DEGRÉS DE QUÀUFICATION. 

Les adjectifs peuvent qualifier les objets , ou 
absolument , c'est-àrdire sans aucun rapport à 
d'autres objets, ou relativement, c'est-àrdire 
avec rapport à d'autres objets; ce qui établit 



# • 



vdifKéreas degpét de «pialificitkifi , savoir: le/Kv 

Le positif est Tad^ttf même , mds mtean 
«a|^rt de «QwparaisMi ; e'est Tolr^ qfuâifië 
nhsoihiineiu.^ £x* <> Ami» /iW>9 , le bon Icrre ; o 
gFomde A<Mntff»i,t le grand -hoRime. 

Xé^compmMàif^ ou second degré de quéKfi* 
aûttbeai, e;&t Tadj^clif exprimant une compaiai- 
«fiiik duos la quattlé de deux objet». Il résiste 
,de ei6X» comparaison , o« un rapport de su- 
féiiontéj 4m un rapport dtinférioriié ^ ou un 
rapport (FègeHté: de là Irais sortes de rapports 
«ttde «eo^paraisons. 

Le« rafiport ou ia eofnpavaâson de supéno- 
#K|9^ exprime une qualité à un degré plus âevë 
.dëi>S:«D objet -que dans un autre. Cette corn- 
p«Baînoi»^selb<«#en portog«»is de même cjuVn 
français, en mettant devant Tadjectif Fadraribe 
iHaÂr ,. pins. iSsiL. •Afosa AenfMsbéBa do rjue 
ou que a 7)iola^ la rose est plus beiie tjvte Tk 
violette. 

Le rapport ou la comparaison dUnfériorité 
exprime une qualité à un degré myins élevé 
dans un objet qiie dans un autre. Cette com* 
paraiison se forme en portugais de-même qu^en 
français, en faisant précéder Tadjectif de Ttin 



psis si. &• ji Trioia he mtoos be^a que^ oti do 
f4i^ a ivMti, Qn^a m/ti «âo A^lâo.bcU|i.c((iiia 
a rosa, la violette est moins Mfe.^Mc laFO^e» 
^4t )^ violette fCestpas si b^I^e qtie U rQse* 

lie rapp<Mt-otx b oojn(>9Taisoia à'égiiliié ex* 
p^nw^e uoe i^wiliiié à no «léoi^d^gié dans L^ 
abi^. €QiN|>ar4»; €^le (MMnpai^aÂ^nK se fbnpe 
en portugais de niéffie qu (Ë^n |6isan^i$ ^ ^ met* 
tsifntdîcivap.t IVdjeislif Tadverlbie tâo.y a^aai. Çx. 
^ i)9y%272&'tao Ji(t^)Ifli coi^^ a ttflipa ^ la iroae 4^t 
OMI^i â^/e ;qii(^ la t^kdipe. 

Xsêup^dat^^qxi troisièi|Ae degiié.dj9 quu4i^ 
fi^tio» 9 est Fadje.ctif #3^ri|inai)t la/quatM^fM^r- 
t»e aaâ«pr«nKB d^é, ayec Hpport ou sans 
rapport à un autre objet. Dan$!]b>pii!e^«ar Gao, 
ou l'appelle siiperl9$ifr^U9tify et dans le second 
êSupmMif (AsqIh. 

Le siqa^mrlati^nfht^ iixprime la qiuatkté por- 
tée au degré le plus ou le momséleT«> anseo 
rapport: à>ujn ^aitti^ çhj^; ce qui le fait disiia- 
gueren stiperlatff f^afif de supériorité ^ et en 
mpetîatif j»latif (tiafériQriié. 

Le superlatif relatif de mpiriorité se fprœe 
fil porlugf^s de même qaen finançais, eafaii» 
sapt précéder Vad)eetif de l^ftide et de lad* 



36 DBS ADJBCTIFS. 

verbe mais^ pins. Ex. Elle he o mais doute do9 
homens , il est le plus savant des hommes ; e/la 
béarnais bella dos mulheres^ elle est la plu» 
belle des femmes. 

Le superlatif relatif d^ infériorité • se forme 
comme en français , en fsiîsant précéder l'ad- 
jectif de Tarticle et de Fadverbe menos , moins. 
Ex. Elle he o menos douto dos liomens ^ il est 
le moins savant des hommes. 

Le superlatif absolu exprime la qualité por- 
tée au degré le plus élevé , sans aucun rapport 
à un autre objet ; il se forme comme en fran- 
çais, en faisant précéder Fadjectif de Tun des 
adverbes muito^ très, fort; infinitamente ^ infi- 
niment , etc. Ex. Ella he muito amapel^ elle 
estfori aimable, etc. 

Remarques, 

I. Les Portugais forment aussi le superlatif 
absolu de l'adjectif simple par le changement 
de la terminaison. Ex. èello^ beau; iellissimo, 
très beau ; bella'^ belle ; bellissima , très belle. 
Mais ce changement de terminaison est sujet 
à tant d'irrégularités, qu'il n'y a qye l'usage 
qui puisse servir de guide à ce égard. Nous . 
ferons seulement observer qu'en général les 
«uperlatife portugais^ formés par le change* 



DS$ ÀDjrBCTIVS. ' * 37 

ment de la termhiâùàn, ont la plus grande 
analogie avec les superlatifs .^tins qui 7 cor- 
respondent» 

* EXEMPLES. 

1. . » ( friissimo ou ) * - . » 

fiio , froid \ 1 /...,. . t»*è* froi«» 

mmigo , ami ; amicissimo , très ami. 

tf/t/i^o ^ ancien ; antiquissimo^ très ancien. 

capazj capable^ capcucissiniô ^ très capable. 

no£/v, noble; nobilissimo ^ très noble. 

«c/» , acre ; acerrîmo , très acre. 

Jiely fidèle ; . fSlelissimo , très fidèle. 

sagrado , sacré ; sacratissimoy très sacré. 

. . , .il hunùllimo , 1 , . , , 
Aw72//e/e, humble! _ ... } très humble. 

( hunuLissimOy } 

rico , riche \ riquissimo , très riche. 

( bordssiino > ) ^ , 
Aom , bon ; . } très bon. 

( optimo , ) 

( malUssimoj ) 
mao , mauvais ; { } très mauvais. 

# ( pessimo . ) 

Le superlatif formé par le changement de la 
terminaison de ladjectif simple a une force 
d expression bien plus grande qu^ celui formé 
à laide de l'adverbe. 
' II. Les quatre adjectifs ^uivans forment leur 



36 M» â»/acTPVs. 

ooœparatsl! de sop^îorité,-. et- leur sup^vladf 
absola dNme manière particulière. 



POSITIF^ 


COMPARATIF. SUPBRLJLTtï'; 


boni y 


melhor , optîmo. 


bon, 


meilleur, très bon. 


maOj 


peîoro\\p6or^ pessùno. 


mauvais , 


pire, très mauvais^ 


grande y 


maiàr^ grandissime , niaxima^ 


graVid-^ 


plus grand,, ti-ès grand. 


p€queHo\f 


tnenor^ pequenîssimà^ mmûno. 


petit y 


inoindriD, très petit. 



Le superlatif relatif de ces quatre adjectifs 
se forme, comme en français , en Tnettant ! ar- 
ticle devant leur "cdtnparatif. 

Les comparatifs melkot^peiory rnaior^ mcnor 
ne diangent point pbur le féminin. 

Les superlatifs optimo et pèssimo s'emploient 
plus ordinairement qvie boni^simo et malis' 
simo^ 

ARTICLE IIL ' 

DlES AUGMENTATIFS ET D^S DIRfiîWitt'S; 

Les Portugais peuvent,.en changeant là ter* 
minjÉison de beaucoiiîk de stthMantîfii > el d« 



tmàqy^G^&èjtfi^ify^ en lbrnieril«s w^mmOtti^ 
et- des diminmêifii 

Les augmentatifs attachent aux objets d^^ 

signés par les substamifs^ ou a^iÉ qualités- «x-» 

primées par les adjteetifs doà ils dérivent , \%tàé 

idée de graadeur^ de grosseur^ et en gén^l 

de laideur et de mépris. Ils ne se fontielit pâé 

d'une manière uniforme, et il n y a que Tusage 

qui puisse les faire coimaitre. En yoici quet^ 

ques exemples: de homem^ homme, on £û( 

homenzarrâo^ un homme grand et fonf^ de 

toU) ^ imbécilie, on fait toleirâo^ un grand iin« 

bécille; de wte/Aer, femme, on fait mulheronay 

une femme grande et ferle. 

Les terminaisons ote^ otay ete^ répondent 
aux désinences françaises, et^ ette. Ex. ra/M^ 
zotey garçonnet; niparigàta'^ fillette. 

Les dimintaifs attachent aux objets dési* 
gnés par les substantifs , ou aux qualités expri- 
mées par lès adjectifs d^où ils dérivent, une 
idée de petitesse, et en général de genttUeeae 
et de flatterie , quelquefois aussi deeompiassiort «. 
\jÊê^ substantifs et les adjectifs masculins de- 
viennent des dinBuntifs en prenant les tenhi- 
naisons inkoy- inoy zihko^ îto / ler suUètMtifir'et 
les adjedîls féminins , on prenant^ W W-^' - 



4o DSS ÀVGMBNTÂTI9S , etC. 

son inha , ina , zinha , ou ita. Il serait impossible 
de déterminer absolument dans quel cas il Ëim 
employer Tune ou l'autre de ces finales ; c'est 
Tusage qui doit servir de guide ; mais on peut 
observer que les finales inho^ ino, tnhuj ina y 
s'emploient plus ordinairement que la finale 
zinkoy zinhcu 

EXEMPLES : 



cordetro , agneau ; 
panora , h&t^krt ; 
lawro , blond ; 
caixa^ caisse ; . 
kosgue, bois; 
éumel f anneau ; 
ledo , lion ; 
irmâo, frère; 
/lor, fleur ; 
motte, mou; 



cordeirinko, petit agneau. 
pastorîrûia / bergerette. 
httrmko , blondîii. 
cMxm^a^ cassette. 
bosquezinko f petit bois. 
annelinho , petit anneau. 
kâozinhoj lionceau. 
irmâùzlnko , petit frère. 



JlorzinHa , petite fleur. 
moUesinko , moUinho, mollet. 
coùado, malheureux ; coieadit^ , pauvre petit malheu- 
reux. 
casinha , maisonnette. 
toninha , tourelle. 
osninho, ânon. 
cestinha, petite corbeille. 
pequenmo, a; pequemto, tf,toutpeti(, 

. Remaf^ue* Les diminutifs sont en plus grand 
nombre et s'emploient plus souvent que les 
atigm^tati£i. 



casa y maison ; 
torre\ une tour; 
msitOf àn)e; 
cûtta^ corbeille; 
pequeno, petit; 



m^ â 



DES NOMS DB NOMBRE. 



4t 



ARTICLE IV. 



DES NOMS DE NOMBRE. 

Les noms de nombre expriment la quantité 
on Tordre des personnes et des choses ; ils se 
divisent en cardinaux , ordinaux , collectifs , 
partitifs ûX proportionnels. 

Les noms de nombre cardir^aux et ordinaux 
sont adjectifs, les autres sont substantifs. 

I. NOMS DE NOMBRE CARDINAUX. 

Les noms de nombre cardinaux , ainsi nom- 
més parce qu'ils servent à former les autres , 
marquent la quantité des personnes ou dea 
choses. 



' hum ou um , 


un. 


dois ou dons y 


deux. 


très. 


^ trois. 


quatro, 


quatre 


cincOf 


cinq. 


seis y 


six. 


sete , 


sept. 


oito ou outOy 


huit. 


noi^e^ 


neuf. 


dezy 


dix. 


onze y 


onze. 



4st DES 2|0iaS 

Joze, 

treze, 

quatorze y ' 

quinze, 

dêzaseîf <m dezeseis^ 

dezaseiey ou dezesete^ 

dezoitOj 

dezanoçe, 

tnnte, • 

i^inte e hum y 

pùite e dois,, 

vinfe êtres f 

i^inte e quaifOy^U^^ 

tHi^a, 

trinia e hum y etc. 

quarenta y 

cincoenta , 

sessenta ^ 

setenta , 

setenta e hiarty 

setenta e dois ^ 

setenta e très , 

setenta e qug,tro y 

setenta e cinco, 

êetenta e seis y 

setenta e sete y 



douze, 

treize. 

({uau>rze. 

quinze. 

seize. 

dix-sept, 

dix-huit, 

fKx-neuf, 

▼îngt. 

TÎngt-et-ui», 

vkrg^dottx, 

TiDgt-U^« 

IMUte. 

trente-et-uK) ^ etcw 
quarante, 
cinquante, 
soixante, 
soixante-dix, 
soixante-onze, 
soixante- douze, 
soixante-treke, 
soixante- quaUHrze, 
soixante- quinze, 
soixante- seize, 
soixante-dix-sept. 



ëêté^a e ùito ) soixante- dix-huit. 



43 



stjixante-tKx-néuf. 
qtiatre-Tingt. 
qnàtre-viligt-dîx. 
«Juati^-Vingt^onze. . 
qùatre-vitfjt-douze, etc. 
cent. 

certt-tm, etc. 
dèuît certts. 
deuj£ ceîit-ùn. 
ttiM cents, 
quàtns céiitâk 
dini} cents «, 
six éents. 
sept ceritSi 
huit centt. 
neuf cents, 
raille, 
onze cent, 
douze cent , etc. 
deux mille, 
cinq mille, 
dix mille, 
cent mille. 
Remarques. 
i^ Hum^ uit-^ fait au féminin huma; dot 



HÔifêHtà^ 

iUH^eHtà ektùiî^ 

M^enta e étois^ etc» 

cent y cento^ 

cént& e kunt , etc. 

êUxerUàs , 

imer^m ekuhiy 

ifessêniosy 

^uairvcentoSf 

fmn/tentéSf 

seiâcenios , 

setecentosj 

oitoceniàs , 

nouecerUos , 

mil, 

mil e cento y 

mile duzerUos^ ete. 

dois mil y 

cinco milf 

dez mil y 

cefn mil y 



44 »S& VàMB DB HOMBES. 

«fait au féoiinm iluas'j. les noms de nonbzc 
jusques et y compm cem^ servent pour le nuis* 
culin et le féminiQ; duzentos^ deux cents ^to?- 
zentos^ trois cents ^ jusques et y compris nwt»* 
centos^ neuf ceats, font au féminin duj^itfas^ 
Tcezentas^ qfmùvcehias^ etc. ; mil sert pojur le% 
deux ;»enres. 

li^ On eniploio cem devant un substantif, et 
cenfo devant les. noms de nombre, excepté 
mil: ainsi on dit cem .soldados, cent soldats; 
cem mil soldud»Sy cent mille soldats , et çetulOk 
e dois soldad&s^ cent deux soldats. 

II. NOMS DE NOMBRE ORDI17AUX. 

Les noms de nombre ordinaux marquent le 
rang que les personnes et les choses gardent 

entr'elles. 



pnmeiro , 


premier. 


segundo^ 


second. 


terceiro^ 


troisième^ 


quarto^ 


quatrième. 


quinto, 


cinquième, 


sexto 9 


sixième. 


setimo , 


septième. 


oitai^o 2 


huitième. 


WWjL 


\ neuYièm^^ 



•V 



decimoy 
undecimoj onzeno, 
ditode cimoj 
decùno terceiro , 
decimo quarto ^ 
decimo qnintOj 
decimo sexto ^ 
dêciino seiimo , 
decimo oita%*o ^ 
decimo nonOy 
pigesimoy 
vigesimo pnmeifo j 
vigesiniQ segundo^ etc. 
trigesùno, 

trigesimo prim^iro^ etc. 
quadragesimo^ 
quinquagejsifno , 
sexagesimo, 
septuagesimo , 
septuagesimo primeiro 
octogesimo^ 
nonagesinto , 
nonagesimo primeiro , 
centesimoj 
centesimo primeiro , 
mUesimo^ 



DBS noué BS 170iIBA«. 

dixième. 



45 



onzième. 

douzième. 

treizième. 

quatorzième. 

quinzième. 

seizième. 

dix- septième. 

dix-huitième. 

dix*neuvième. 

vingtième. 

vingt-unième. 

vingt'déuxième , etc. 

trentième. 

trente«>unième, ecc, 

quarantième. . 

cinquantième. 

soixantième. 

soixante-dixième. 

soixante-onzième. 

quatre-vingtième. 

quatre-vingt-dixième. 

quatre-vingt-onzième, 

centième. 

cent-unième. 

millième. 



^ 



4t> XNM nmis »B lRre«iiikS4 

Les nombuds ordinaux suivent , pour hi for- 
mation du fémîfiîn ^t du pluriel, kfs règles des 
adjectifs. 

III. VOMS DE ÏYOMBRB COLLECTIFS. 

Les noms de nombre collectifs expriment 
une quantité déterminée de personnes ou de 
choses réunies et formant une collection. £&• 
dezena, dizaine; duzia^ douzaine; i^intena^ YinS" 
taine^ etc. ; hum cerUo , un cent ; hmn nUlhâo , 
hum contOj un million. 

lY . «OaC« IMI NOMBRB BtAUTiTIFS. 

Les» MOTS de nombre {M^tififeex^primètit ki 
diffétentes partie* d'un nombre pat reffio#l au 
aosâtte ewttw. Bk. amefàdt^ h ttieifié; o4ê^^ 
le tiers; o fumriOj m quarta paHe^ le quart; ^ 
quùUo^aqumiapurt»j le cinquièttte, eie. 

V. — WOWS WE irOT^rBRB PROPORTIONNELS. 

'Les noms de nombre proportionnefs mar- 
quent combien de fois une quantité est répé* 
tée, tels sont : o dohro^ le double ; o tresdobro^ 
le. triple; o ji^a^/z^p/e?-, le quadruple; o qidntUr 
plo 9 le quintuple , etc. 



oos vwomamm. if} 

CHAPITRE UL 

\j& pronom est ainsi appelé, parce qu*H tient 
la place du nom. On distingue plusieurs espèce» 
de pronoms; savoir : \espronoms persormeh^ les 
pipnoms possessi/s, les pronoms démonstratifs , 
les pronoms relsiiifs , les pronoms interrogatifs , 
et tes pronoms indéterminés. 

L HKOIfOMS PBRSONNELS. 

Les pronoms personnels sont a^MÎ appeUs, 
parce gue dans le. discours^ ilsAieiuieiil la place 
du aqm de^ personnes ou die» choses. Il ; a 
trois personnes: la première persoiuie 0it ealb» 
qui parle; la seconde est celle à qui Ion parle; 
la troisième est celle de qui Ton parle. 

i""® Personne. 

Les pronoms de la première personne , sont : 
euy']e^ moi ; me^ me; mim , moi , pour le sin- 
gulier ; nés , nous ; nos , nous , pour le pluriel. 
Bs servent pour le masculin et le féminin et 
seulement pour les persoiimes ou les choseS' 
personnifiées. 

a* Personne. 

Les proncrms de la seconde peirs<)k)ne sont : 



4R BBS PRONOMS. 

tu, tu, toi; te, te; ti\ toi, pour le singulier; 
udSf vous; $fos, vous, pour le pluriel. Ils ser- 
vent pour le masculin et le fiéminin , et seule- 
ment pour les personnes ou les choses person- 
nifiées. 

3* Personne. 

Les pronoms de la troisième personne sont : 
Elle^ il, lui; Oy le; pour le singulier masculin. 
Elles, ils, eux ; osy les ; pour le pluriel masculin. 
Ella, elle; a, la; pour le singulier féminin. 
Elias y elles; as^ les; pour le pluriel féminin. 
Lhe, lui; pour le singulier des deux genres. 
Uiesy leur, pour le pluriel des deux genres. • 
&, se; «, soi; 'pour les deux genres -ef les 
deux nombres. 

La plus grande partie des pronoms de la 
troisième personne sert pour les personnes et 
les choses. 

Remarques. 

I® Lorsque les pronoms mim, ti, si, nos, 
poSy sont accompagnés de la préposition com, 
avec^ ils se joignent avec cette préposition de 
la manière suivante : 
Au Ueu de com mim, on dit commigo, avec moi. 

com ti çofntigo, avec toi. 



DES PRONOMS. 4§ 

€om si comsigOy avec soi. 

avec liii, avec elle..- 
corn nos comnosco^ avec nous. 

corn vos comvoscoy avec vous 

a* Lorsque les pronoms personnels elle,^ elUiy 
elles y ellas^ sont précédés. de la préposition de, 
on joint la préposition au pronom, en faisant 
la contraction, et Von dit délie , délia y etc. au 
Yieudeelley de ellay etc. 

3* Lorsque les pronoms personnels ^) , le ; 
«, la; o5, 05, les, sont précédés de l'un des au- 
tres pronoms personnels , on réunit les deux 
pronoms en un seul, de la manière suivante: 
Au lieu de me c on dit mo , me le. 



te • 


tOy 


te le. 


me a 

4 


ma y 


mêla. 


te a 


tay 


te la. 


me os 


mosy 


me les. 


le os 


tOSy 


te les. 


me as 


mas y 


me les. 


te as 


tas y 


te les. 


Iheo 


IhOy 


le lui. 


Ihe a 


Ihay 


la lui. 


Ihe os \ 




les lui. 


Ihes \ 


Ihos 


< le leur. 


l/ies os] 




(les leur. 
5 



5o 1>BS PftONOMS, t. 

lheas\ /ksluû 

Ihas ha leur. 

\\t^ leus» 
seloy s#le. 
selos y se les. 
sela^ se la. 
selasy se les. 
nolo , nous le. 
n&los , nous les. 
nola^ BOUS la. 
/M?/a5, nous les- 
voh , y OU5 le. 
çolosy vous les. 
vola y vous la. 
volas f vous les. 

Ces pronoms , ainsi réunis, peuvent s'appe- 
ler pronoms composés. 

IL PRONOMS POSSESSIFS. 

Les pronoms possessifs sont dérivés des pro- 
noms personnels : on lès appelle pronoms pos- 
sessifs, parce qu'ils marquent que la chose 
dont on parle appartient à la personne ou à 
la chose qu'ils représentent. 

Il y a deux espèces de pronoms possessifs.: 
les uns sont toujours suivis d'un suhstanlif 



i^siTCC lequd ik s accordent en geni^ et en nom- 
bre; on les appelle pronoms possessifs absolus; 
les autres ne sont poimt suivis d un substantif, 
mais ils se rapportent à un substantif précédant 
avec lequel ils s'accordent; on les aj)pelle pro- 
noms possessifs relatifs. 



PRONOMS 90SSESSIFS AfiSOLUS, 



Singulier masculin. 



o ineu, 


mon , le mien. 


o teuy 


ton , le tien.' 


o seuy 


son^ leur, le sieiu 


o nosso, 


nôtre, le nôtre. 


o çosso , 


vôtre , le vôtre,. 




Singulier féminin. 


a min/uiy 


Bia y kt mienne. 


a tua y 


ta, la tienne. 


a sua y 


sa, leur^ la siennts. 


a nossUf 


nôtre, la nôtre. 


a vossa , 


vôti'e , la vôtre. 



os meus y 
os teuSy 
*ûSseus,y 



Pluriel masculin. 

mes , les miens. 

tes, les tiens. 

ses , leurs , les siens, 

cou. 



Sa 


DBS PE050MS. 


os nossoSy 


nos, les nôtres* 


os VOSSOS y 


vos, les TÔtres. 




Plwiel féminin. 


ns minhasy 


mes , les miennes. 


as tuas y 


tes , les tiennes. 


€is suasy 


ses, leurs, les siennes» 


as nossas y 


nos , les nôtres. 


as vossasy 


▼os, les vôtres. 


»EONOMS POSSESSIFS RBIJLTIFS. 




Singulier masculin^. 


meuy 


le mien, mon. 


teuy 


le tien, ma. 


» 

seuy 


le sien^ le leur, son. 


nos sa y 


le nôtre, notre. 


POSSO , 


le vôtre, votre. 




Singulier féminin. 


minhay 


la mienne , ma. 


tua^ 


la tienne, ta. 


sua, 


la sienne, la leur , sa. 


nossUy 


la nôtre, notre. 


cassa y 


la vôtre, votre. 




Pluriel masculin. 


meus, 


les miens, mes. 


teus, 


les tiens j tes. 



nossoSy 

VOSSOSy 



TmnlwSf 
tuaSy 
suas y 
nossaSy 
vossas. 



DES PRONOMS. 53 

les siens, les leurs, ses, leurSi, 
les nôtres, nos. 
les vôtres, vos. 

Pluriel féminin^. 

les miennes , mes. 

les tiennes, tes. 

les siennes , les leurs, ses, leurs. 

les nôtres , nos, 

les vôtres , vos. 



Remarques, 

Dans les pronoms possessifs , de même cpie 
dans les pronoms personnels, il y en a de la pre- 
mière, de la seconde et de la troisième per- 
sonnes. 



o meu , a minha ^ 
os meus y as minhas , 
o nossOy anossay 
os nossosy as nossas^ 
meu y minha y 
meus y mîn/ias y 
nosso , nossa y 
nossosy nossasy 



sont de la i" personne. 



54 



DES PnONOStS*. 



o teu y a tua ^ 
os teus y as tuas , 
o vossOy a vossa y 
os vossoSy as vossasy 

teu y tua- y 

teus y tuas y 
vossQy vossa y 
vossoSy "vossas , 

o seu y a sua y 



os sens y as suas y. 



fsont de la a^. personn^iU 






sont de la 3® personne. 



seu y sua y 
seusy suas y 

III. PRONOMS DÉMONSTRiiTIPS. 

Les pronoms démonstratifs sont ainsi nom- 
més ^ parce qu'ils désignent d'une manière par-* 
ticulière la personne ou la chose à laquelle ils 
se rapportent ; ce sont les suivans : 

Masculin. 



este y 


ce , cet , ceiui-ci. 


estes y 


ces , ceux-ci. 


esse y 


ce, cet, celui-là. 


essesy 


ces, ceux-là. 


aquelley 


ce, cet , celui, celûi-Ià^ 


aquelles y 


ces , ceux , ceux-là^ 


Oy 


• celui, le, la. 


os y 


ceux , les. 



DfiS PRO??OMS. 55 

09 que , aquelle que , celui qui , celui que, 
os que^ aquelks que y ceux qui, ceux que. 

' i celui qui , ceuit qui. 
queniy (celle qui, celles qui. 

istG , ce , ceci. 

isso , ce , cela. 

aqidUo , ce , cela. 

o que , aqmllo que , ce qui , ce que. 

Féminin, 
esta , celte , celle-ci. 

estas , ces, celles-ci. 

essa y cette , celle-là. 

essas, ^ ces, celles-là. 

aquella-y cette, celle, celle-là. 

aqueltas , ces , celles, celles-là. 

a, celle, la, le. 

as , celles , les. 

a <itte y aquella que y celle qui , celle que. 
(uqùe^ aquellas que^ celles qui, celles que. 

Oh se sert de esêey esta^ estes y estas et isto , 

'loi^sque l'objet que l'on désigne est proche, et 

de esse , essa , esses , essas et isso , ou aquelle , 

aquefta , aquelles , a^juellas et aqmllo^ , quand 

l'objet est éloigne. 

Istf^y isso^ cùqmllOy o que y aquillo que y ne 
fi*en^>Ioient que potur les choses. Quem ne s'em- 



58 J>Bs PikONoi^s;. 

V. PRONOMS Il»7EaROGÂ'nVS. 

Les pronoms interrogatifs , ainsi* appelés; 
parce qu'ils servent à demander ou à interro 
ger , sont : 

Quem P qui? quel? quelle ? quels ? quelles ? 

Qiie P quoi ? quel ? quelle ? quels? quelles ? 

Quai? quel? lequel? quelle ? laquelle ? 

Quaes P quels? lesquels? quelles? lesquelles ? 

Quem ne sert que pour les personnes j que 
ne sert que pour les choses. Quai sert pour les 
personnes et les choses. 

VI. PRONOMS INDÉTERMINÉS. 

Les pronoms indéterminés sont ceux qui 
n'ont qu^une signification Tague et indétenni- 
née, et qui indiquent les personnes ou les 
choses en général, sans les particulariser. Ces 
pcènoDiS' sofidK:: 

Hum^ humaj un , une. 

Maasf^ hamasj tpiAopLes^ de». 

JUgmn , algumny quelque. 

Alguns, algumas^ quelques. 
^ Nenlium^ nenhuma^ aucun, aucune, nul^ »idfe« 

N^nkum , minAumM , auomns , aiicakies^ 

€ada^/um»^ cadœhmnu^ chacun, chacune» 

Otam ^outrn^ acitre. 



Dss' FfttyNeiis. S^ 

thOros , outras , autres:; 
7W&^A9£&t> tout, toute. 
TodoSy iodas^ toutes. . 
Tal^ tel , telle; 
Taes^ tels, telles. 
Cada^ chaque. 
Qualquer^ qUelcoïKjUe. 
Quaesquer^ quelconques. 
Çjuemqaer^ quicionque^x 

Jlguem , qadqu un , / ^^ seHétitxpepmr 
Ninguem , personne , \ ^^s p^sonnes. 

Outrem , autrui , j " 

Muitosy muîtaSj plusieurs. 
Se , on. Ex. Diz-se on dit. 
Certo , certa , certain , ceitaine. 
Certes y certasy certains, certaines. 
Hum e otOro , Tun et 1 autre. 
Huma e outra y lune et l'autre. 
Huns e outros , lés uns et lés autres. 
Itamas e^&taraây les âni&s et \e» ^mtes* 
Hmn àU outre y Yvm oXi'YBtétte. 
Hama eu oMm, lune ou ïsftiire. 
Htm»ouùutrosy\é^ uns? ou lés j^h*eâ. 
Humas ow ùMnxê , les uliteë ou les autres.% 
Mém hrnn t^m ùairo, m Yxm ni Fatifie^ 
Memhwn» nem mtra , mFuné ni Tatïtre. 



6o DES VERBES. 

Nem huns nem outros^ ni les uns ni les autres. 
Nem humas nem outras , ni les unes ni les 
autres. 

CHAPITRE IV. 

^ DU VERBE. 

Le Tferie est une partie du discours qui ex- 
prime une action faite où soufferte, un état ou 
une situation, et qui varie selon les modes, les 
temps, les personnes et les nombres. 

DES MODES. 

Les modes sont les différentes manières dont 
un verbe, en changeant de forme, exprime 
l'action, letat, ou la situation des personnes 
ou des choses. 

Uy a cinqmodes qui sont : Vindicatif ^ le corin 
ditionnely Y impératifs \q subjonctif ^ eiï infinitif 

DES TEMPS. 

Les temps -sont les divers changemens qu'un 
verbe éprouve pour .indiquer le rapport de ce 
qu'il exprime au présent , au passé ou à l'ave- 
nir. Il y a donc trois temps principaux qui 
sont ^ leprésentj qui exprime une action pré* 
sente; le prétérit y qui exprime une action pas- 
fée , et \ejutur , qui exprime une action future. 



DBS TERBSS. 6l 

En portugais , de même qu'en firançais, ces 
trois temps principaux n'existent point distinc- 
tement dans tous les modes , et quelquefois 
aussi ils se subdivisent en plusieurs autres 
temps ^ afin de pouvoir exprimer avec plus de 
précision l'époque de l'action. 

. Tous les teinps des verbes sont simples ou 
composés. Les temps simples sont ceux qui se 
forment par le changement seul de la termi- 
naison du verbe 9 et les temps composés sont 
ceux qui se forment par le moyen d'un verbe 
auxiliaire et du participe passif du verbe. 

On compte dans les verbes portugais vingt- 
un temps simples ou composés; sept dans l'in- 
dicatif qui sont : le présent^ le prétérit impar- 
fait ou simplement Vimparfait, le prétérit dé- 
fini ou simple y le prétérit indéfini ou composé ^ 
\e prétérit plusqueparfait ou simplement leplus- 
queparfait y qui s'exprime de deux maniè- 
res, \e futur simple tl \ejutur composé; deux 
dans le conditionne) : le présent qui sert aussi 
pour le futur , et le passé; ces deux temps 
s'expriment de deux manières \ un dans l'impé- 
ratif; six dans le subjonctif qui sont: \epresenty 
Y imparfait y \e prétéiit, \e plusqueparfait ^ ^^fii' 
tur simple et \e futur composé; enfin cinq dans 



6* 

l'infinîtif: h^présent, \e prétérit y Xepartiç^aa^ 
tif présent eljpas&éy.^l X^^artiçipe passif ^ 

DES PERSONNES. 

Il y a trois personnes dans les verbes. La 
-première est celle qui parler elle ^ désigpe par 
les pronoms eu je; nos^ i^ous. Ex. Eu amo, 
j'aime; nos amamos, nous aimons. La secoiade 
est celle à qi^i Ipn parjje; elle se d^^igne par les 
pronoiQS tUy Ui'y i^osy vous. Ex. f^ amas y tu 
.aimes; t^ds aniaisj^vons ,aime^. La troisième 
est celle de qui VpÀ parle; eUe se;dé$îgxie.p^r 
les pronoms eUe ,H; ella , elle ; elles , ils ; ^las^ 
eUes^ ou par un substantif, Ex. Elle ou ella 
-iWfuiy il oïl elle aime ; elles ou elias, lamqLo , ils ou 
elles aiment; Pedro çscrevey Pierre écrit, etc. etc. 
Indépendamment des pronoms qui servent à 
désigner les personnes des yerl^es, elles se^ dis- 
tinguent ordinairement entre eUes par u^e ter- 
minaison différente. 

En portug^s, on peut suppiimer Ips pro- 
noins caractéristiques des personnes des ver- 
bes , toutes les fois que rharmonie de la phrase 
le demande y qiiand la personne du verbe est 
sufBsanuuent indiquée par le sens ou par sa 
xeriniojitisoil. 



63 



BES NOMBRES. 



Xes verbes ont les deux nombres : le singu- 
lier 9 quand il n est question que d une seule 
personne ou d'une seule chose. Elx. Eu amo , 
j'aime^ tu amas^ tu aimes; elle amay il aime. 
Le pluriel , quand il est question de plusieurs 
personnes ou de plusieurs choses Ex. Nos 
amamos^ nous aimons ; vos amais^ vous aimez; 
elles amâo , ils aiment. 

DES DIFFÉRENTES ESPACES DE VERBES. 

Il y a quatre espèces de verbes : le iwifc ac* 
tify le veiie passif y le i^erbe neutre ^ et le iferbe 
pronominal. 

Le verbe actif exprime Vaction d'une per- 
sonne ou d'une chose sur une autre» Ex. ^tf* 
cîwe huma caria ^ il écrit une lettre. 

Le verbe passif indique qu'une pes»onne ou 
une chose souffre laotion d'une autre personne 
ou d'une autre chose. Ex. Os Mowvsjbrâo eX' 
pulsados pelos Portnguezes , les Maures furent 
chassés par les Portugais. 

Le i*erbe neutt^e marque l'état ou la situation 
d'une personne ou d'une chose.* Ex. Eudurmo, 
je dors. 

Le perhe proaominal exprime l'action d'une 



64 BBS YBUBSS, 

personne ou d*une chose sur elle-même. Ex. 
Eu me arrependoy je me repens. 

On distingue aussi les verbes en ùuxiliaireSy 
personnels y impersonnels^ réguliers ^ irrégûliers 
«t défectifi. 

Le verbe auxiliaire est celui qui sert à for- 
mer les temps composés des autres verbes. 

Le verbe personnel est celui qui a toutes ses 
personnes. 

Le verbe impersonnel est celui qui n*a que 
la troisième personne du singulier. 

Le verbe régulier est celui dont tous les temps 
se forment régulièrement d'après des règles gé- 
nérales. 

Le verbe irréqulier est celui qui , dans la for- 
mation de ses temps, s'éloigne des règles gé- 
nérales. 

Le verbe défeciifesX. celui à qui il manque 
des temps ou des personnes. 

I)E LA CONJUGAISON DES VERBES. 

Faire subir à un verbe les divers changemens 
dont il est susceptible , selon les modes , les 
temps, les personnes et les nombres, c'est ce 
qu'on appelle conjuguer. 

Il y a trois conjugaisons, c'eit-^-dire, trois 



DS$ VERBES. 65 

manières de conjuguer, et c'est par la termi- 
naison du présent de llnfinitif qu'on détermine 
à quelle conjugaison un verbe appartient. 

La i'* conjugaison renferme tous les verbes 
dont le présent de Tin fini tif est terminé en ar. 
Ex* Amarj aimer; catitar^ chanter; axioharj 
achever. 

La 2® conjugaison renferme tous les verbes 
dont le présent de llnfinitif est terminé en er^ 
Ex. Receler y recevoir; temer^ craindre. 

La 3* conjugaison renferme tous les verbes 
dont le présent de llnfinitif est terminé en ir. 
Ex. Applaudir y applaadir ; admitUvy admettre. 

Comme les deux verbes auxiliares ter y avoir ^ 
et sery être, sont indispensables pour con- 
juger les autres verbes, nous commencerons 
par leur conjugaison. Quant à has>er et estar 
qui sont aussi employés comme verbes auxi- 
liaires, on en trouvera la conjugaison parmi les 
Terbes irréguliers. 



6 



Gê 



mis VSRBBS. 



Conj{tgaisùn du i^erbe auxilimres^' 





TER, avoir. 


« 


INDICATIF. 




PRÉSENT. 




Singulier* 


Ett tenbô, 


/ai. 


Ta tiens , 


• 

ùi as. 


Elle (??£ ellft tetti^ 


il ou eite et, . 




PtnrieL 


Nôsteihos, 


nous aidons. 


Vos tendes, 




Elles mréîias tem 


, ils ou elfes ont: 




IMPARFAIT. 


Eu tinha , 


f avais. 


Tu tinhas y 


tu avais. 


Elle tinha , 


it avait. 




PluiieL ' 


Nos tinhamos, 


nous avions.^ . 


Vos tinheis, 


vous aviez. 


Elles tiiihâo , 


ils avaient* 


PRETERIT BipiNI. 




Singulier. 


Eu tive> 


j'eus^ 



' 


1>»S V£RB«S. 


Tu tiveste, 


tu eus* 


Elle teve, 


il eut. 




PluHéL 


Kôs ùvemoBj 


nous eûmes* 


\qb tivestes, 


i^ous eûtes» 


Elles tiverào, 


ils eurent. 


PRÉTÉRIT INDÉFINI. 


- 


Singulier, 


Eu tenho tido y 


fcd eu. 


Tu tens tîdo , 


tu as eu. 


Elle tem tido, 


il a eu. 




PlurieL 


Tfôs temostido. 


r nous açfons eu. 


Vos tendes ûdo , 


i^ous açfez eu. 

a * 


Elles tem tido , 


ils ont e^, 

• 


PlibUSQUSPARFAIT SIMPLE. 




Singulier, 


Eu tivera, 


j'aidais eu. 


Tu tiveras, 


tu aidais eu. 


Elle tiyera, 


il ctvait eu. 




Plufiei, 


Nos tiyeramos. 


nous aidions eiç. 


Vos tivereîs, 


vous aviez eu. 


Elles tiverao , 


ils aidaient eu. 



67 



^8 



jDBS VSRBES. 



PLUSQUEPARFAIT COMPOSE. 



• Singulier ^ 




Eu tinha tido , 


fanais en. 


Tu tinhastido, 


tu cubais eu. 


Elle tinha tido , 


il aç^aiC eu. 


Pluriel. 


• 


Nos tinhamos tido , etc. 


nous aidions eu. 


Yôs tinbeis tido^ 


pous aviez eu. 


Elles tinhâo tido , 


ils avaient eu. 


FUTUa SIMPLE. 




Singulier. 




Eu terei, 


f aurai. 


Tu teras , 


tûauras^ 


Elle tera , 


il aura. 


PlurieL 


i 


Nos teremos, 


nous aurons. 


Vos tereis , 


vous aurez. 


Elles terâo , 


ik auront. 



FUTUR COMPOSE. 

Singulier. 
Eu terei tido , /aurai eu. 

Tu teras tido y tu auras eu. 

Elle terà tido^ il aura eu. 



DES VBRBESé 69 

Pluriel, 

Nos teremos tido, nous cuirons eu. 

Vos tereis tido j 7)ous cuirez eu. 

£lles terto tido , ils auront eu. 

C0]XJ)IT10JDÎ]y£L. 
PRÉSENT. 

Singulier. 

Eu tivera ou teria , f aurai y ou /eusse. 
Tu tiveras ou terias, tu aurais^ ou tu eusses. 
Elle tiuera ou teria , 1/ aurait^ ou i7 «i<f» 

N6$ tiveramos 011 teriamos , nous, aurions, ou nou* eussions. 
V6s tivereis ou terieis , vous auriez , ou t^ous eussiez. 

Elles tWerao ou terilo « Os auraient , ou î/y eussent, 

PASSÉ. 

Eu tivera tido, /aurait eu. 

Tu tiveras tido , ^ ^m aurais eu. 

Elle tivera tido , // aume^ <?u« 



yo 



DXS TSR«$. 



Pluriel. 



Nos tiveramos tido , 
V6» tivereis tido , 
Elles tiverao tido, 


nous aurions eu. 
vous auriez eu. 
ils auraient eu. 


Autrement. 




Sîfigulien 

Eu teria tido , 
Tu terias tido. 
Elle teria tido , 


/aurais eu. 
tu aurais eu. 
il aurait eu. 


Pluriel. 




'Vos teriamos tido. 
Vos terieis tido, 
Elles teriâo tido, 


nous aurions eu. 
vous auriez eu. 
ils auraient eu. 


Impératif 


m 


Singulier. 

(Point de première personne.) 

Temtu, ' aU. 

Qae elle tenha , tenha elle , qu 'il ait. ' 

PimieL 


Que nés tenhâmos, ou tenhâmos 

nos y 
Tende v6s , 
Que elles tenhao. ou tenhao elles , 


1 

\qùé t^àm t^dHis^ 

ayer. 
qu'ils aient. 



Ém^ vfinMâ^. 



7^ 



Subjonctif. 

PRÉSENT. 

Singulier; 



Que eu tenha , 
Que tu tenhas , 
Que elle ténha, 



Pluriel, 



Que nos tenhâmos , 
Que vos tenhais, 
Qcte eHés^tftiAnRo , 

IMPARFAIT. 

Skigidier^ 
Que eu tivesse ; se eu tivesse , om ti - 

▼era etc. 
Quetntivesses, 
Que elle tivesse , 



Pluriel. 



Que nds tivessemos , 
Que v6s tîyesseis , 
Que elies tÎTessem , 



PRETERIT. 



wr^ 



Que eu teiiha tido^ 
Que tu tenhas tido , 
Qneelte tetahAtîdo^ 



"» -"^ 



que j aie. 
que tu aies, 
-quil ait. 



que nous ayons, 
que vous /lyez. 
(fusils aient. 



(que j'eusse; sij^a- 
vaisf etc. 
que m erisses", 
qa^âeîît, 

que nous eussions, 
que 'VOUS eussiez, 
qu'ils eusseht. 



que j me eu, 
que tu aies eu, 
qu*ti ait eu. 



7» 



DS8 VSRBBS. 



Pluriel. 
Qae nos tenbamos tido , 
Que v6s tenbais tido» 
Que elles tenhâo tido , 

PLUSQUEPARFJLIT 

Singulier, 

Que eu tivesse tido , 
Quetutiveues tido » 
Que elle tiyesse tido , 

PlurieL 

Que n68 tiyessemos tido » 
Que Y<Ss tivesseift tido , 
Que elles tiyessem tido^ 

FUTUR SIMPLE. 



que nous ayons eu» 
que 'VOUS ayez €ti, 
qu'ils aient er<. 



que f eusse eu^ 
que tu eusses eu. 
qu'il edt eu. 



fie nous eussions eu, 
que vous eussiez eu. 
qu'ils eussent eu. 



Singulier. 



Quandoeutiyer» 
Quando tu tiveres , 
Quando elletiyery 



Pluriel, 



Quando n<Ss tivermos , 
Quando vos tiyerdes , 
Quando elles tiyerem , 



quandj*auraim 
quand tu auras, 
quand il aura. 

quand nous aurons, 
quand vous attrtz 
quand Us auront. 



FUTUR COMPOSÉ. 

Singulier 
Quando eu tiver jtido , quand J'aurai eu. 



OfeS VBRÈBS. 

Qaando tu tiverefl ûdo, 
Quando elle tiyer tîdo , 

Plwiet. 
Qaando n6s tlverraos tîdo ^ 
Qnando t6s tiverdes tîdo , 
Qoando elles tÎTereiii tîdo, 

IWFIKITIF. 



pRESBirr. 
Singulier. 



Ter eu, 
Tercs tuj 
Ter elle , 

Tmnosnos, 
Terdes vos , 
Teremdiles, 



JUurieL 



PRETERIT. 



Singulier. 



Ter eu tido, 
Teres tu tido , 
Ter elle tido, 



Pluriel, 



73 

quand tu auras eu, 
quand il aura eu, 

quandnouiaurons eu, 
quand 'vous aurez eu, 
quand ils auront eu. 



(moi) auoir, 
(toi) aîfoir, 
(lui) auoir, 

(nous) avoir. 
(vous) açmr. 
(eux)aw?ir* 



(moi), etc. 
aifoir eu. 



Termos nos tido, 

Terdes vos tîdo , > avoir eu, 

Terem elles tido, 



Tendo , 



Tendotklo, 



74 m» .ifSHiKi«. 

PA.RTICIPE igGTIFv 

Présent 

ayanJU 

Pusses 

PARTICIPA PASSIF. 

Masculin, 
Tido, eu. 

Féminin, 
Tida, eue* 

Remarque» 
Le présent et le protérit de Tinfinitif por- 
tugais se GOfijuguent et prennent dîfjfinpeiiies 
termiàatsonst, selon qu'ils se rapportent aux 
^lifierei^es personnes. On en verra^Iusagetlaiis 
la syntaxe. 

Cofyugaison du verbe auxiliaire. 
SER, être. 

Indicatif. 





PRBSENT. 




SînguUer. 


Eu sou, 


je suis* 


Tu es, 


tu es» 


Elle he^ 


ileA 



11^ VE!l]Ééâ; 



1^ 



PVurieli 



JWossdmos, 


nous sommes. 


Vos sois, 


vous êtes. 


Elles sdo j 


ils sont. 




iMMfiMitT, 


- 


Sif^ulier. 


Ëu^era, 


j étais. 


Tu eras, 


tu étais» 


Elle era, 


il<éttiie. 




Pluriel: 


Nos eramos, 


nous étions. 


Vos éreis, 


vous étieZi, 


Elles erSo, 


ils étaient* 




PRÉTÉRIT DÉFINI. 


« 


Singulier, 


Eu fui , 


Je fus. 


Tji foste, 


tu fus. 


Elle foi, 


ilf^t. 





mufik. 


Nos' fômos , 


nous funiesi 


Vos fostes. 


voifs fuiè^ 


Elles fôrâo, 


il^ furent: 


^ 


n 



yÇ DES VSRBBS. 

PRETERIT INDEFINI. 

SinfpiUer. 
Eu tenbo sido^ foi été. 

Tu tens sido, tu as été. 

Elle tem sido , il a été. 

Pluriel. 

Nos temos sido, nous aidons été^ 

Yôs teoides si4o , vous açez été* 

EQes tem sido , ils ont été. 

n,USQUBPARFAIT SIMPLE. 

Singulier. 

Eu fora , f avais été. 

IHi fôras , tu assois été. 

Elle fora , il avait été. 

Pluriel. 

Nos fovamos , nous avions été* 

V6s fôreis y vous aviez été. 

Elles fôrâOy ils avaient été. 

PLUSQCB^iRFAIT COMPOSE. 

Singulier. 

Eu tinha sido , fanais été. 

Tu tinhas sido, tuàtwsété. 

Elle tinha sido , il avait été. 



BBS VSBBBS. 77 

Pluriel. 
Nos tinhamos sido , nous avions été. 



Vos tinheis sido , 


vous aifiez été. 


Elles tinhao sido^ 


ils avaient été. 


FUTta SIMPLE. 




Singulier 


Eu serei, 


Je seiYu. 


Tu seras , 


tu seras. 


Elle sera , 


il sera. 




Pluriel. 


Nos seremos^ 


nous serons. 


Vos sereis , 


vous serez. 


Elles serâo , 


ils seronlt. 



PIIT1}R COMPOSÉ. 

Singulier. 

Eu terei sido , f aurai été^ 

Tu terds sido y tu aurais été. 

Elle tera sido, il aura été. 

Pluriel. 

Nos teremos'sido, nous aurons été. 
Vos tereis sido , vous aurez été. 

Elles tçrâo sido> ils auront été» 



7^ BS5 TSSMtfr 

PRBéENT. 

Singulier, 

Eu fôra oii séria, Je serais,- 

Tu foras oirserias, tu serais^. 

Elle fôi^ ou séria , il serait. 

PlurieL 

Nos fôramos ou stnamos , nous serienf:^ 

^ôs fôreis ou secwis, rof<5 seriez. 

Elles fôrao oz/ seriâo , . ils seraient* 

PASSÉ. 

Singulier» 

Eu tiyera ew leriasido, /aurais été. 

Tu tiveras oi^ terîas &ido ^ ^2f aurais été. 

£Ue tivera 02^ teria sidp.^ iL aurait été. 

Pluriel. 

Nds tiveramos ou teriamos sitio, nous aurions été^ 

Vos ûvereis ou terieis sido , vous auriez été. 

Elles tlverâo 'ou teriùo sido , ils €uament etc.. 

îImpéhatif. 

Singulier. 
(Point de première personne. J 
Se tu, sois. 

Que elle seja ou seja elle, qu^U soi(^ 



985 TSftBflft. 79 

Pluriel. 
Que nos sejamos ou sejàmos n6$, «/u^ neus soyons, 
Sêde vos , soyez» . 

Que elles séjào ou sejâo ellea, ^aV/f soient, 

.SuBJOcrcTip. 

Que tu seja», çti« to ya/5. 

Que elle seja, iqu'ilsoit. 

PUiml^ 

Que nos sejamos., qHènmts^qyoïu. 

Que vos $^ais ^ . çtté c^oee; ^<2;^«js. 

Que elles sçjâa, ^u!iU ^oiet^* 

IntrkairjliT. 

SinguUêr, 

Que-eu fosse , ^ue je fasse, 

Quetufo^es, que ta fossés. 

Que elle fosse , . ^quHlJut. 

Plurki. 

Que nés fesseOMSt^ ym mms fussionè^ 

Que vés fosseis, qtÊe'VOÊisfuMez, 

Que elles £D5sdiB , qu^Hs fus^&iu. 



8o OXâ.TBUBS^ 



# » 



PliETBIlIT. 

Singulier. 

Que eu tenha sido , que foie été. \ 

Que ta tenhas sido y que tu aies été.. 
Que elle tenha sido , qu*il ait été. 

Pluriel. 

Que nos tenhamos sido, . que nous ayons été^ 
Que vos tenhaîs sido ^ que i^ous ayez éié.. 
Que elles tenhao sido j qu^ils aient été.. 

PZ.USQUEPARFAIT^ 

Singulier. 

Que eu tivesse sido , que /eusse été^ 
Que tu tivesses sido, que tu eusses été^ 
Que elle tivesse ^do y qu*il eût été.. 

.Pluriel. 

Que nos tivessemos sido> que nous eussions éte^ 
Que vos tivesseis sido, que vous eussiez été.. 
Que elles tivessem sido, quHls eussent été^ 

FYJTPR SIMPIiB* 

Singulier. 

Quando eu for , q^tmàje serai. 

Quando tu fores , quand tu seras. 

Quando elle for, quand il sera. 



WS8 VBABSS. Si 

PbtneL 

Quando nos formos, quand nous serons» 
Qaando vos fordes, quand vous serez. 

Quando elles forem^ quand ils seront. 

FUTUR COMPOSÉ. 

Singulier, 

Quando eu tiTersidO) quand fcsurai été, 
Quandotutiyeressido, quand tu auras été. 
Quando elle ûver sido, quand il aura été. 

Pluriel, 

Quando nos tivermos sido, quand nous autons été, 
Quando vos tiverdes sido , quand vous aurez été* 
Quando elles tiverem sido, quand ils auront été. 

Infinitif. 

PABSJUIT. 

Singulier, 

Ser eu , \ (moi) être , etc« 

Seres tu, \ être, 

Ser elle» 



! 

. Pluriel, 



Sermosnôs, 

Serdes YÔs, } étre^ 

Serem elles ^ 



8ft DB8 

PEXTBBIT. 

Singulier. 
Ter eu sido., ) (moi), etC;. 

Teres tu sida^ > cufoireté. 

Ter elle sidO) ) 

PIurieL 
Termos nos sido, j 

Terdes v6s sido , > apoir'éle. 

Terem^Mm sido, ) 

PARTICIPE ACTIF. 

Présent, 
Senâo } étixHt* 

Passé. 
Tendo sido, ayant été. 

PARTICIPE PASSIF. 

Masculin. 
Sido, été. 

Féminin, 
Sida , été. 

Remarque. 

Comme il est extrêmement important de bien 
connaître les deux Terbes auxiliaires , TI faut 
les Gon juger jusqu'à ce qu'on les écrive correc- 
tement sans modèle. On peut conjuguer le verbç 



•s 

*fer avec un substantif et le verbe ser avec un 
adj[eeti£. 

Manière de conjuguer le verbe t^r^ a^feo 

un substantif, 

lNDlCà.TIF* 
KLÉ3ENT. 

Singulier. 

j aijaim. 
tiiasfaim. 
il a faim. 

Pluriel, 



Eu tenho fai9e.^ 
Tu tensfoRie, 
Elle temfomé, 



Nos temo&lbme, 
"Vos tendes fome, 
Elles -tcm^fome) 



n&us avons fiùn^^ 
cous avez faim* 
ils ont faim. 

Ainsi de syite pour les autres tèraps^^ et Xon 
conjuguera de même ternecessidade y ^yoirhe- 
soin ; ter razâo , avoir raison ; ter medo , avoir 
jeuT ; tevfriOy avoir froid ^ etc. 



84 I>BS VBmBXS. 

Manière de conjuguer le perbe sbr y affec 

un adjectif. 

Indicatif. 

PRBSBNT. 

Singulier, 

Eu sou exactOy (i) je suisexaoi. 
Tu es exactOy tu es exact. 

Elle he exacto , // est exact» 

Pluriel. 

Nés somos exactos , nous sommes exacis.^ 
Vos sois exactos, -i^ous êtes exacts. 
Elles sao exactos , ils sont exacts. 

Ainsi de suite pour les autres temps ; et Ton 
peut conjuguer de même ser contente ^ être 
montent; ser prudente ^ être prudent; ser dis- 
jCretOj être discret^ etc. 



(i) L'adjectif yarie pour le féminin et pour le pluriel , 
conformément à la règle de la formation des genres et 
des nombres. 



liBS VttBfe^ 



9S 



CONJUGAISON DES VERBES ACTIFS. 

Première conjugcdson^ 
ÀntAR, aimer. 



, 


IliDlC^TlF. 




P^ÉSSNT. 


»' 


1 

Singulier, 


£u amO) 


faune. 


Tu aina$> 


tu aimes. 


Elleaiiia> 


il aime. 




Pluriel. 


Nés amamo^) 


nous aimons^ 


Vos amab , 


vous aimez. 


£Ues amâo , 


ils aiment.^ 


- 


IMPARFAIT* 




Singulier. 


Eu aniava> 


f ornais. 


Tu amavas , 


tu aimais. 


Elle amava , 


il aimait^ 




Pluriel. 


Nos amiTamos 


, nous aimions 


Vos amaveis , 


vous aimiez. 


Elles amavaoV 


ils aimaient.. 



M 



lUKS* VSfWBtU 



Singulier^ 



Eu aime, 
Tu amaste , 
EUe.amou, 

Nos amâmos, 
V4SS amasteS| 
Elles amàrâOj 



•> 



y mmau 
tu aimas. 
{7 aima. 



PîuHel 



noiu aimâmes^ 
pous aimâtes, 
ils aimhrent. 



PRÉTEBIT INDEFIirr* 



Singulier» 
Eu tenho aniad'è, faim'mé. 
Tu tefis amatlo , tu as aimé. 

Elle tem amadb , {/ a aimé, 

Plund, 

Nos temos amado ^ . fmun avons aimé. 
Vos tendes amada, i^ous avez aimé^ 
Elles teni amado^ ils ont aimé. 

« 

PIiUSQlOtBiiaFAXT SIMPLBi^ 

SiàgJiihr. 

Eu nmara^ J'avais aéméi 

Tu amaras , Jtu/wais aiméi 

JEUe axnara <, i/ -aiYi/lf oimiL 



i>B&y«aBBS. 



W^ 



PlurieL 



INôs amaramos , 
Vos amareis, 
Elles amàrao , 



nous açions aime, 
vous auiez aimé, 
ils avaient aimé. 



PLUSQUSPARSAIT COMPOSÉ.. 

Sù^lien 

Eu tinha amadb , fawxis aimé. 

Tii tinhas amado, tu apais aimé. 
Elle tinha attiàdo ^ il avmi aimé. 

« 

Ptunèl 

Nos ùnhamos amado, nous avions aimé. 
Yôs tinheis amado , vous aviez aimé. 
Elles tinhao amado ^ ils avaient aimé. 

FUTUR SIMPLE». 



Si^gfilier^ 



£«\aniam9 
Tttanaras, 
Elle amara , 

Nos amaremosv 
Vos amareis, 
£lles amarâoi 



•> _ JL. 



j atmereu, 
tummerasi 
il aimera. 

PlmteL 

« 

nous aimerons, 
vous aimerez. 
Us aifneroKti 



88 



DBS TX&BSS. 



\ 



Eu tereiamado, 
Tu terds amado , 
Elle tera amado , 



FUTUR COMPOSE. - 

Singulien 

f aurai aimé, 
tu auras aimé, 
il aura aimé. 

Pluriel. ' 
Nos teremos amado, nous aurons aimé. 
Vos tereis amado, pous aurez aimé. 
Elles terSo amado , il auront aimé. 

PRBSSNT. 

Singulier. 

Eu amara ou amarîa, f aimerais., 
Tuamâraso2<amarias, tu aimerais^ 
Elle amara ou amaria, il aimerait. 

Pluriel. 

N6s amàramos ou amariamoS| 
Vos amdlreis ou amatieis, 
Elles amarâo ou amariao , 

. PASSE. 

Singulier^ 

Eu tivera amado , f aurais aimé. 

Tu tiyeras amado , tu aurais aimé* 

_ » 

Elle tivera amado , il aurait aimé. 



nous aimenonSm 
vous aimeriez* 
ils aimenuent. 







JD£S VBRBBS. 89 

Pluriel* 

!Nôs tiveramos amada^ nous aurions aimé. 
V6s tivereis amado, i^ous auriez aimé. 
Elles tivepao amado, ils auraient aimé. 

Autrement. 

Wingulier, 

Eu teria amado , f aurais aimé. 

Tu terias amado^ tu aurais aimé. 

Elle teria ailiadp , // cuirait aimé. 

Pluriel. 

TTôs teriamos amado , nous aurions aimé. 
Y6s terieis amado , cous auriez aimé. 
Elles teiiâo amado, ils auraient aiméi 

Imbérxtif. 

Singulier. 

C Point 4e première personne, J 
Ama tu , aime. 

Que elle ame , qu^il aime. 

Pluriel, 

Amémos^ aimons» 

Amaivôs, aimez. 

Que elles amem, quUls aiment. 

8 



90 * fiftS VShSMSf^ 

Subjonctif^ 

.PRÉSENT. 

' Singulier. 
Que eu âme ^ que faime^^ 

Que tu âmes 9 ,que tu aimes,. 

Que elle ame^ qu il aime, 

PlufieL 
Que nos amemos , que nous aimions,. 
Que v6s ameis, que iHHis aimiez^ 

Que elles amem , - qu^ils aiment 

IMPARFAIT. 

Singulier. 
Que eu amasse , quefazmmse^ 

Que tu amasses , que tu aimasses. 

Que elle amasse.^ qu'il cUmât, 

Pluriel. 
Que nos amassemos^ que nous aimassions. 
Que vos amasseis, que vous aimassiez» 
Que elles amassem, quUls aimassent, 

PRÉTÉRIT. 

Singulier, 
Que eu tenha amado , que /aie aimé. 
Que tu tenha s amado, que tu aies aimé. 
Que elle teitba amado, qu'il ait 4iimé, 



Quetios tenhamos «niado , ^m ni^m ét^frnis'oinéi^ 
Que t6s tenlia&5 amado , que vous ccyez atmê. 
Que elles tenhâo amado , ^u^ils aient aimé» 

PLIïSQtJEPA.Rf AIT. 

Que eu tivesse amado , que f eusse aimé^ 

Que tu tivesses axiiado, que tu eusses aimé* 

Que elle tivesse mmado \ qu'il eut aimé. 

Pluriel. 

Qae nés tÎTessemos anuidô , que nous etusioH$ aimé. 

Que y 6» tivesseis amado , fuevo^s 4ms$Hu^itfi^ ' 

Qae elles tiyessem aoiado , qu'ils eusfffU aimé» 

FUTUR ^SIMPLE. 

Singulier, 
Quando eu amar, . quand J'aimerai, 
Quando tu amares , quand tu aimeras. 
Quando elle amar , quand il aimera, 

Plnriel, 
Quando nosamarmos^ q^and nous aimerons, 
Quando vos amardes, quand vous aimerez, 
Quando elles amarem, quand ils aimeront, 

FUTUR COMPQSB. ' 

Singulier, 
Quaado eu tiyer amado , quand /aurai aimé, * 

Quaudo tu tiveres amado , quand eu auras aimé, 
Quando elle tiver aaiadô , quand il aura aimé. 



.r-»» 



g2 ASS YKRBBS. 

Pluriel, 
.QiiaBdon6«tiTermoAamadoy quand nous, aitrotts aka4^ 
Qoaodô irfSs tiverdeg amado, qu^nd vous auref aimé. 
Quando elles tiveremamado, quand ils auront tûmé^ 

PRBSBKT. 

Singulier. 

(moi) etc. 
aimer. . 



V 



Atnar eu > 
Amares tu, 
Araar elle , 

Amarmos fiQs y 
Amardes vos , 
Amarem elles , 



PlurieL 



aimer.. 



PRBTSRIT. 



Singulier. 

\ 
) 



• t- 



aifoir éume^ 



Ter eu amado , 
Teres tu amado, 
Ter elle amado , 

PlurieL 
Terinos nàs amado , j 
Terdes Vos amado , > açoir ainié^ 
Terem elles amado , ] 

PARTICIPE ACTIF» 

Présent. 
Amando , aimant. 



• f 



1>SS VBaBSS* 

Passé. 
Tendo atnado, ayant aimé. 

' PAATIGIPS PASSIF, 

Masculin. 
Amado , aimé. 

Féminin* 
Amada , aimée. 

Seconde conjugaison, 

RBCEBBR , recevoir. 

Indicatif, 

PRBSSNT, 

Singulier, 
je reçois. 

tu reçois. 

* 

il reçoit» 
Pluriel. 

nous recet^ons. 
vous recei^ez. 

ils reçoivent. 

# 

IMPARFAIT. 

Singulier. 

je recevais, 
tu recevais, 
il recevait 



9Î 



Eurecebo, 
Tu recebes , 
Elle recebe, 

Nos recebemos , 
ViSsrecebeis, 
Elles recebem^ 



Eu recebia , 
Tu recebias , 
EUe recebia , 



«4 



MIS TXRnU« 



TlurieL 



Nos recebiamos ^ 
V6s recebîeis , 
Elles recebiâo , 



nous recevions^ 
"VOUS recei^iez. 
ils recevaienU 



PRETBftIT raFINI.' 



Singulier, 



Eu recebi, 
Tu recebeste ^ 
Elle recebeo y 

Nos recebêmos , 
Vos recebestes, 
Elles recebêrâo, 



je reçus, 
tu reçus n 
ïlrecuU 



PlurieL 



nous reçûmes* 
"VOUS reçûtes, 
ils reçurent^ 



PftéïÉRiT INDÉFINI, 

Singulier. 

Eu tenbo recebido , foi reçu. 
Tu tens recebido , tu as reçu. 
Elle tem recebido , ^ il a reçu. 

Pluriel. 
Nos temos recdsjdp 9 nous avons 
Vos tendes rooebido , 'vous aifez n^çsu 
Elles tem regriMlfait» ^^^ ont recu^; 



rLnSQUBPAIl-i'AI7 SIM9LE* 

Singulier^ 

Eu recebêra , ftwais reçu. 

Tu recebênis • tu avais reçu. 

Elle recebêra, ila»aitTecu^ 

Pluriel* 
Nos recebéraniOiSy nous a$fians n^^^ 
V6s recebêreis , vous émez^ rafiu. 

Elles recebêr$P| ils açaieff€pfifu» 



plusqueparfait composé. 

SmgiUîer. 
Eu tinb» f^eeebîdo y fatms neu. 
Tu tinhas reeêbido , tu twm reeu. 
Elle tinha recebido , * il avait reçu. - 

Pluriel. 

Nos tinhamos recebido, nous avions reçu. 
Yôs tinbeis recebido , 'vous aviez reçu. 
Elles tinbap recebido ^ ils avaient: reçu. 

FVTUH SIMPLE. 

Singulier, 

Eu reçebereî , je recevrai. 

Tu recèleras , tu recevras. 

Elle recebêra > U r9çe¥m. 



gS ]>BS VBaBBfl. 

Pluriel. 

Nos receberemosy nous reca^rons. 

V6s recebereis , vous receifrez^ 

Elles receberâo , ils receifront^ 

FUTUR COMPOSÉ. 

Singulier. 
Eu terei recebido , j aurai reçuS 
Tu teras recebido , ^ tu auras reçu. 
Elle tera recebido , il aura reçu. 

Pluriel. 

Nos teremos recebido, nous aurons reçu. 
Vos tereis. recebido , vous aurez reçu. 
Elles terâo recebido • ils auront reçu. 

s 



■ 


CONBITIONNEL. 


■ 


PRESENT, 


- 


Singulier, 


Eu recebêra ou receberia, /e recei^rais. 


Tu recebéras 


ou receberias , tu receurcàs. 


Elle recebêra 


ou receberia , il recetfrait. 




Pluriel. 



N6s reoebéramos ou recebexiamoSi nous recevrions. 
Vos recebereis ou recebeoeis , oHms reeemez. 

Elles reoebérSo ou receberiaô , ih recevraient. 



DBS VBABB&. 9J|^ 

PASSÉ. 

Singulier, 

Eu tivera recebido, f aurais reçu. 

Tu tireras recebido , tu aurais recu^ 

•Ï31e tivera recebido , il aurait reçu. 

PlurieL 

Nos tiveramos recebido, nous aurions reçu:. 
Vos tivereis recebido • vous auriez r^cu. 
Elles tiverao recebido , ils auraient reçu. 

Autrement. 

Singulier, 

Eu teria recebido , f aurais reçu* 

Tu térias recebido , tu mirais reçu. 

Elle teria recebido , il axirait reçu. 

Pluriel, 

Nos teriamos recebido, nous aurions reçu. 
Vos terieis recebido, vous auriez reçu. 
Elles teriao recebido , ils auraient reçu^ 

I]\IP£RATIF. 

Singulier, 

( Point de première personne, ) 

necebelu, reçois. 

Que elle rcceba , qiiil reÇoii>e, 

9 



98 ^«ft,l»E»«S. 

PlufieL 

Recebamos nos , recevons, 

Recebei vos, receuez. 

Que elles recebSo , quils n^çoiuen^ 

Subjonctif. 

PRÉSENT. 

Singulier^ 

Que eu receba que je reçoive, 

<Que tu recebas , que ta reçoiçes^ 

Que elle receba , qu'il recoiffe. 

Pluriel, 
Que nos recebamos , que nous recevions^ 
Que vos recd^ais, que^vùus reeeifiezi. 
Que elles recebâo , quih recoi9enti 

IMPARFAIT. 

Singulier* 

Que «u reeebesse , que je reçusse. 
Que tu recebesses, que tu reçusses. 
Que elle recebesse , quUl reçût, 

PktrièL 

^uen6sreQ9)?k^se|a^s> que, nous reçussions. 

Que vos recebessçi^ , . que 'Vous reçus^i^», 
Que elles xeçebesem^ . quils re^us^^t^. 



Singulier, 

'Q^ eu. tenlMi^i:ecebida;i. qi$e foie necfn 
"Que tu tenhas recebido , que tu eues reçu, 
<3ue elle tenha ret;ebîJb, qu'il* ait reçu. 

Pluriel. 

9 

Qoe DOS tènhamos recebido , que nous ayons rectu 
-^ué v6s tenUnis recebido , que vous ayez recn,i 

-Qpe elles tenhâo recebido , gu' Us aient reçu. 

PLUSQUEPARFAIT. 

Singulier: 

Que eu ti^esse reeebido , que f eusse re<m, 

Qae tu ÛTesses recebido , qf» tu atsses reçu. 

Que elle tîvesse recebido , ^ qu'il eéU reçu» 

PïuriéL 

Que nos tivessemos recebido^ que nous' eussions reçu. 
Que v6s tiyesseis recebido , que vous ei&êkz- rèèù'^- 
Qtie elles tivesMlMt-reoriiidi) y qu'ils eussent reçu»- 

FUTUR l SIMPLE. 

Shigsâfèr. 

Quando eu receber , qutxMjeTW&^tfiâ: 

iQuando tu reoebieries , , quané^it ^rèûêPrmî 
.Quando elle receber, quanHiH'l^rmëPr^i^ 



341105 



Mo DES vnKBZa. 

PlurieL 

Quando nés recebermos, quand nous recevrons* 
Quan do yôs receberdes , quand vous recevrez. 
Quando elles receberem , quand ils recevront. 

FUTUR COMPOSE. 

Singulier. 

Qnando eu tiver reoebido , quandfamnù refu, 
Quando tu tiveres recebido , quand tu auras reçu, 
Quando elle tiver recebido , quand il aura reçu^ 

Pluriel. 

Quando ntSativermos recebido, quand nous aurons'rtfo^ 
Quando t6s tiyerdes recebido , quand vous aurez reeu, 
Quando elles tiverem recebido, quand ils auront reau 

Infinitif. 

PRÉSENT. 

Singulier, 

Receber eu, 1 

Receberes tu , | recevoir. 

Receber elle , J 

PlurieL 

Recebermos nos, 

Receberdes vos ,. Y recevoir. 

fleceberem elles 



DBS VERBES, 10|( 



PRETERIT. 



Singulier, 
Ter eu recebido , \ 

Teres tu recebido , J ai>oir reçu. 
Ter elle recebido , / 

Pluriel. 
Termos nos recebido ; ] 
Terdes vos recebido , i auoirreçu^ 
Terem elles recebido , ) 

PA.RTICIPS ACTIF. 

Présent. 
Recebendo , recevant, 

Pasêé. 
Tendô recebido^ ayant reçu, 

PARTICIPE PASSIF. 

Masculin. 
Recebido • reçu. 

Féminin. 
Recebida, . reçue. 

Troisième conjugaison. 

APPLAUDIR , applaudir» 

Indicatif. 

PRESENT. 

Singulier. 
Eu applaudo , /applaudis. 



f«« 




Dftft VMS19MB* 


Tua 


ipplaudes , 


'tuiopplaudis. 


Elle 


applaude y 


il applaudit. 




• 


Pluriel. 


Nos 


applandimos 


y Knout applauBissons., 


Vos 


applaudie y 


'VOUS applaudissez. 


Elles applaudem. 


ils applaudissent. 






IMPARFAIT. 






Singulier. 


Eui 


ipplaudia , . 


/applaudissais. 


Tu. 


Eipplaudias , 


tu applaudissais,. 


Elle 


applaudia» 


il applaudissait. 
PlmiéL 



Nos applaudiamoa.^ nous applawlissiom^ 
Vos applaudteîs», ^voÊts-applaudissiez^ 

Files applaudiao , iis .applaudissaient,. 



TRÉTÉRIT DÉFINI^ 



Singulier, 
£o applaudi, fappljauw^. 

Tu applaudis te, tu applaudis. 

Elle applaudio , // applaudit. 

■Pluriel. 
Nos applaudimos, noms, applaudîmes,^ 
Y6s applaudistes , vous applaudîtes. 
Elles applaudicuo^ , ils €tpplaudir^ffL. 



BSS "WRBBS. I03 

Singulier*. 
£u^tenIio applaudido^ y'a/ applaudi. 
Tu tens applaudit] o, tu as applaudi. 
£lle tem applaudido, il a (applaudi, 

PlurieL 

mes temos applaudldo, nous avons applaudi, 
V6s tendes applaudidoy vous avez applaudi. 
Elles tem applaadldo, ils ont applaudi. 

Singulier, 

Eu applaudira , f avais applaudi. 

Tu applaudiras , Ïm as^ais applaudie 

JSlle applaudira , il avait applaudi, 

PlurieL 

Nés applaudicamos, n^;^ avions €q>plaudL 
Vos applaudirais, vous aviez applaudi, 

filles applaudiruo , 2/.; avaient applaudi. 

PLUSQUEPARFAIT GQMPOSÉ. 

Singulier, 

Eu tinha applaudido, /avais applaudi. 
Tu tinbas applaudido, /z^ at^a^'^ applaudi. 
£Ile tinba applaudido^, /^ a^a;'^ applaudi* 



704 DSS TEABES. 

PlurieL 
Nëstinhainosapplaiidido, nous anons applavuU^ 
Y6s tinbeis applaudido , pous aviez appaludi, 
£Ues tinhào appîaudîdo , ils avaient applaudi» 

FUTUR SIMPLE. 

Singulier, 
Eu applaudirei , f applaudirai 

Tu applaudiras ;f tu applaudirai. 

Elle applaudira y il applaudira^ 

PlurieL 
Nos applaudiremos ^ nous apphmdirons. 
Vos applaudireis, vous applaudirez. 

Elles applaudirâo , ;7; applaudiront. 

FUTUR COMPOSE. 

Singulier. 
Eu terei applaudido > f aurai applaudi. 
Tu teras applaudido, tu auras applaudie 
Elle tera applaudido, il auixt applmidû 

Pluriel. 

N6s tcremoft applaadîdo, nous imrons aj^ptandt^ 
Vos tereis applaadîdo , i>otts aurez applaudi. 
Elles terâo applaudido , ils auront applaudi. 

Conditionnel. 

PRÉSENT. 

Singulier, 
Euapplaudira ou applaudiria, /applaudirait^ 



P£& VERBSS. Io5 

Tu applaudiras OU applaudirias, tu applcauUnais. 
EJle applaudira ou applaudiria, il applaudirait. 

Pluriel, 

]N<Ss applaudiramos ou applaqdiriamos, nom applaudirions, 
Vds applaudtrels ou applaudirieis , thms applaui&nez. 
EUles applanâîruo ou applaudirîâo , ils applaudiraient. 

PASSÉ. 

Singulier. 

Eu tivera applaudido^ /aurais applaudi^ 
Tutiyerasapplaudido, tu aurais applaudi, 
EUetiyeraapplaudido, il aurait applaudi. 

Pluriel. 

NiSs tiTcramos applaudldo, nous aurions applaudi. 
Vos tiyereiB appiandido , vous auriez applaudi. 
Elles tiverâo applaudido, H^ auraimt applaudi. 

Autrement, 

Singulier. 

Eu teria appbudido, f aurais applaudi. 
Tu terias applaudido, tu aurais applaudi. 
Elle teria applaudido, il aurait applaudi. 

Pluriel, 

N68 teriamos applaudido» nous aurions applaudi. 
Vos terieis appiandido , vous attries applaudi. 
Elles teriâo applaadî4o f ils auraient a^laudi^ 



Singulier. 

("Point de première personne J" 

Applaude tu , applaudis^ 

Que elle applauda , quil applaudisse. 

Pluriel, 
Âpplaudamos y applaudissons. 

Applaudi vos y applaudissez. 

Que elles opplatidâo , quHU cg^pkoidissent^ 

Subjonctif. 

PRESENT. 

Singulier. 

Que eu a(»plauda, que /applaudisse. 
Que tu applandaft, ^ue tu applaudisses^ 
Que elle applauda , qu^il applaudisse. 

Pluriel. 

Que n6s âpplaudamos « 711e loii/ applaudissions. 
Que y6s'a|^laudais., 711e vous 4ipplaudtssie*. 

Que elles applauââa, ^uVZf 4ippîandissent, 

xmpi.bfi.it* 

Singulier. 
Que eu.applaudisse^ que /applaudisse. 
Que tu iqoiplaudis&es , ^«^ /li applaudisses^ 
Que elle applandjêfte» «f u V/ £g»pUmdiU, 



X^iie ii6$.a|ipl«iidisseau>6 » que nom (applaudissions, 
QaeTOS apptftudissets , . que vçus^ applaudissiez^ 
Qne elles applaudUsem » qu*ils apphmditsesH, 

Singulier. 
Que eu tenha applaudido, ^piefaie applmidL 
Que tu tenhasapptaudido, qiœ tu aies applaudi. 
Que^etwbjuapplaudidoj ,quUl ait (applaudi. 

Pluriel. 

Qoenàstenhamosapplaudldo, que nous ajrons applaudi. 
Que-'V^liêtWidMm •pp taw id id o y , que vous ajreM apphtuili» ■ 
Que elles tenhâo applaudido, qu'ISS aient applaudie 

PI.IISQUBPA&FÀIT. 

•StinguUen 
Que eu tivesse applaudido , que f eusse appèaudS^ 
Que m tivesses applaudido y • qufi;tu eusses applaudie 
Que elle tivesse applaudido , qu'il eût applaudi. 

PlurieL 

Que ii($s tivesSëmos applaudido^v^v^e noits eussions applaudi.. 
Qne y6s tivesseis applaudido , que vous emsieztfpplmidL 
Que elles tivessem applaudido, qu'ils emsent of^laudL 

FUTUR-SIMPLE. 

Singulier^ 
Quando eu applaudir, quand,/ qf^^landimL 
Quando tu apfdaudires, quaml Ut ^fjpiaudims^ 
Quando elle applaudir, quand Ua^amdirùu 



ro8 DES TEllBSS. 

Pluriel. 
Quando nos applaudirmos , quand nous applaudirons. 
Quando t6s applaadirdes , quand vùus appîaudirez, 
Quando elles applauâîrem , quand ils applaudiront, 

FUTUR COMPOSE. 

Singulier. ' 

Quando eu tîyer applaudido » quand y aurai applaudi, 
Quando tu dveres applaudido, quand tu auras appltMudL 
Quando elle tWer applaudido, quand il aura applmtdi. 

Pluriel. 

Quando nos tirermos ) | , 

... 7 { quand nous aurons amlaittb^ 

applaudido, ] r 

Quando v6s tîverdes | { . . ,- 

-. , ( \ quand vous aurez applaudL 

applaudido, . 1 ( 

Quando elles ÛTeremi ( 

, _. , { \ quand ils auront applaudie 

i^plandido » i ( 

Infinitif. 

PRÉSENT* 

Singulier. . 
Applaudir eu j j 

Applaudires tu, \applaudir. 

Applaudir elle, j * 

Plurieh 
Applaudirmos n6s, 
Applaudirdes vos , ^applcuidin 
Applaudirem elles, 



I>BS.VB&BS5.' )Oa 

BRÉTÉRIT* 

Singulier^ 
Ter eu applaudido , \ 
Teres tu applaudido , Sa^^cir applaudie 
Ter elle applaudido , ) 

Pluriel, 
Termos nos applaudido, \ 
Terdes vos applaudido, \aifoir applaudi. 
Terem elles applaudido^ ) 

PARTICIPE Actif. 

Présent, 
Applaudindo , applaudissant. 

Passé. ' 
Tendo applaudido y ayaiU applaudi, 

FÂ.RTICIPE PASSIF* 

Masculin, 
Applaudido , applaudi. 

Féminin* 
Applaudida> applaudie, 

COTÎJUGAISON DES VERBES PASSIFS. 

Il n'y a qu'une seule conjugaison pour tous 
les verbes passife; c'est le verbe J^r, être^ dans 
tous ses temps ^ auquel on ajoute le participe 
passif du verbe dont on veut fonner le passif. 
Ce participe étant un vrai adjectif, la conju* 



gaison passive est afasoliunent la m^e que 
celle du verbe ser^ étte^ aîrac un adjectif, f^ojrez 
page 84 

CONJUGAISON DES VERfll» NECTRER 

• 

En français les verbes neutres se conjuguent, 
clans les temps composés ^ les Ufis avec le verbe 
auxiliaire (WOir. Ex. j ai dormi y j'ai marché; les 
autres avec le verbe ainxiSaire être, Ex. je suis 
tombé , je suis arrivé. En portugais tous lés ver- 
bes neutres se conjuguent y dans les temps com- < 
posés, avec le verbe aioxîljaire ter j et l'on dit : 
€u tenho dé^mide^^ |'at dormi; «k teiu&o co* 
minkado^jsii marché; eu tenho cahido^ je suis 
tombé; e» ten/i/» ^gudoTy je sjwb arrivéb.Iii 
conjugaison de$ verbes neutres est ainsi en- 
tièrement semblable à celte des verbes actifs \ 
et les verbes cunar^. reeeber et applaudir y ^ tffifi 
nous avons donnés po4i]? modèles de la conju- 
gaison des ver)ie^,9^çlifs, peuvent ..é|ple«u9nt 
servir de n^odièles ppvr Ui cox^^igai&oii des ver- 
bes neutres^ 

œNJUGAISON 

DES VKR8ES HRONOMUNAUX.. 

Le& verbe» 'proooimnftux seeeniiig^iM en 
po>rtuga}S) comme en> français^ avec les/pMe* 



BBS^ 1«m9É». lit 

'noms me^ me; te^ t9» J&,.se; nos, nous; et 
*voSj vous. 

En français les verbes pronominaux se con- 
juguent^ dans les temps composés, avec le 
Tcrbe auxiliaire être, ser; en portugais il$ se 
conjuguent avec le verbe auxiliaire ter, avoir.. 
. Les verbes pronominaux portugais se conju* 
guent donc entièrement comme les verbes ac- 
tifs; il ne s a^t que d^ajouter au verbe actif les 
pronoms me^te^se^ nos, vos. 

LsMBRARrSjg, &e souvcuir. 
Indicatif. 

PflBSENT. 

Singulier^ 

Eu me lembro , Je me souviens. 

Tu te lembras y tu te souviens^ 

Elle «e lembra , // se souvient. 

Nos nos lèmbramos , nous nous souvenons. 
V6s vos lembrais , vous vous souvenez. 

£31es se lembrfio^ ils se souviennent. 



N 



lia ^B8 VBllBES. 

IMFA&FAIT. 

Singulier, 

Eu me lembrava , je me \soiii>enais. 
Tu te lembravas , tu te souvenais^ 

Elle se lembraya , // se souvenait,, 

PlurieL 
Nos nos lembravamos , nous nous souvenions^ 
Vos vos lembraveis^ vous vous souvefdez. 
Elles se lembravâo, ils se souvenaient,, 

PRÉTBRIT DÉFIKI. 

t 

Singulier, 

Eu me lembrei , je me souvins. 

Tu te lejnbraste, tu te souvins. 

Elle se lembrou, il se souvint, 

PlurieL 

Nos nos lembramos , nous nous souvînmes. 
Vos vos lembrastes, Tfous vous souvîntes. 
Elles se lembrarao , ils se souvinrent, 

PRÉTÉRIT INDÉFINI. 

Singulier, 

Eu me tenho lembrado, je me suis souvenu. 
Tu te tens lembrado , tu t*es souvenu, 
EUe se tem lembrado, // s^ost souvenux 



DBS T£AB£5. 1 1 3 

^PlurieL 
K^s nos temos lembrado , /loui nous sommes souvenus, 
Y 6% vos tendes lembrado, tmms 'vous êtes souvenus. 
Elles se ti^m lembrado , ils se sont souvenus, 

PLUSQUEPARFAIT SIMPLE. 

Singulier, 
Eu me lembrara, je nC étais souuemu 

Tu te lembraras , tu t^éiaig soui^nu. 

Elle se lembrara , il s était soui^nu. 

Pluriel, 
Nos nos lembraramos, nous nous étions souvenus. 
Vos vos lembrâreis , vous -vous étiez souvenus* 
Elles se lembrarao , ils s^étaient souvenus, 

PLUSQ17EPARPAIT COMPOSÉ^ . 

Singulier, 
Eu me tinha lembrado, Je m'étais souvenu. 
Tu te tinhas lembrado^ tu t'étais souvenu* 
Elle se tinha lembrado, (l s'était souvenu. 

Pluriel, 

N68 nos tlnhamos lembrado, nous mms étions, souvenus, 
YxSs vos tinheîs lembrado , 'vous vous étiez souvenus. 
Elles se tinhSo lembrado , ils s'étaient souvenus, 

. FUTtJE SIMPLE. , 

Singulier, 
Eu me lembrarei , je me souviendrai. 
Tu te lembraras , tu te souviendras. 

Elle selembrara, il' se souviendra, 

IQ 



Il4 Mft VttJMOv^ 

PlmieL 
Nos nos lemiMainiiofi^ rrnrf r irnnwiiniif fiViinfciwr 
Vos voslembrareis , n>ous -vous êout^iendrez^ 
Elles se lembrarSo^ ih sesouviendroni. 

FUTUR COMPOSÉ. 

Singidier» 
Eu me terei lembrado , je me senti stMvemu 
Tu te teràs > Ic w lwad o , >m r« j^rew .mmmvik , 

£1 le se te^ l«iiibiia<]o. ^ 1/ i« sent smumtm* 

Pbarid^ 

V<Ss Tos tereU (embrado ^ dous imms serez joftvemu^ 
Elles se terâo lembrado , Us se serone souvenus. 

Qojcm:çioKJXjE;i,. 

Eu mç «kiiilMHifift, Je me sotmendfm^ 

Tu te kmdxr^s , /m (I^ .^M«!j«fxlr«à* 
Elle se lembrara , «^4« souviendrait, 

PkmeL 
Nosnosleiûbraraïuos, nous nous souviendriotu^ 
Vos vos lembrdbreis , i;ou5 2;att5 souviendriez. 
Elles se lembràrao , ils se souviendraient* 

Âm;i:ement. 
Singulier* 
Eu me l^jDilu;!!!^^ p * - je me souviendmit* 



Tu te lembrarias, iu te smwiendtais. 

£Ile se lembraria , Use souviendrait. 

PluneL 
Môs noslembrarîamos, nous nous souviendrions. 
Yôs Yos lairi)rarieis , tjous "vous soutiendriez. 
Elles se lembrariao, ils se soui^iendraient. 

PASSi. 

Singulier, 

Eu me tivera lembrado, je me serais sofivemu 
Tu te d veras lembrado , <zi te serais souvenu. 
Elle se tiyera lembrado, H se serait sotwenu. 

Pluriel, 

Nos nos tiyeramos lembrado, nous norts serions souvenus. 
V6s TOfi tÎTcreis lemiirado, 'vom voas seriez soui^enus. 
Elles se tÎTerao iendirado, ifs se seraient souvenus. 

Autrement. 

Singulier, 

Eu me teria lendbrado, je me serais souvenu. 
Tu te terias lembrado^ tu te serais soutenu. 
Elle se teiia lembrado, il se serait souvenu. 

Pluriel* 

N6s nos terùiBioe lembrado, nous nous serions souvenus, 
Yés Tos 4beiieîs lam|i>radp , vous vouf ten*^ sçnvtm*» 
Elles se teri^^p lembrado ,] iis se feraf^nf souvfffus. 



Il6 DXS VSRBXS. 

Impératif» 

Singulier. 

( Point de première personne. ) 

Lembra-te tu , souviens-toi. 

Lembre-se elle , quil se sowienne^ 

Pluriel. 
Lembremos-nos nos, souvenons-nous.. 
' Lembrai-vos vos, souyenez-vous» 

Lembrem-se elles , qu^ils se souviennent, 

SuBJOircTir. 

PRBSENT. 

Singulier. 
Que eu me lembre , qiteje me souvienne. 
Que tu te lembres, que tu te souviennes^ 
Que elle se lembre, quil se souvienne. 

Pluriel. 

Que nos nos lembremos , qite nous nous soutwùons. 
Que -y 6s vos lembreis » çue 'vouf nfwu souvenieM . 

Que elles se lembrem ^ ^'Us se souviennent, 

IMPARFA.XT. 

Singulier. 
Que eu me lembrasse, que je me souvinsse.. 
Que tu te lembrasses, que tu te souvinsses. 
Que elle se lembrasse, quUl se soïwint. 



BSS TZ&BXS. tl>r 

Pluriel. 

Que nos nos leinbrtssemos> que nous nous souvinssions^ 
Que Tds Tos lembnaseis , que vous vous souvinssiez. 
Que'elles se knlmsem , qu'ils se souvinssent. 

FRETBRIT. 

Singulier. 
Qaeeu me tenluilcmbrado, que Je me sois soutenu. 
Que tu te tenhas lembrado , que tu te sois souvenu. 
Que elle se tenha lembrado, qu'il se soit souvenu. 

PlurieL 

Que n6s nos tenbamos lem- 1 ( que nous nous sojrons sou- 



}r 



brade, j (. venus. 

Que TOS Tos tenhaîs lem-i (^"^ 'vow votu soyez sou* 

brado, 5 i venus. 

Que elles se tenhao lem-l 

> -{ qu'ils se soient souvenus. 

brado, 



l i qu'ils 



PLUSQUEPARFAIT. 

Singuliers 

Que eu me tiTesse lembrado, que je me fusse souvenu. 
Que tu tetivesses lembrado, que tu te fusses souvenu. 
Que elle se tivesse lembrado, qu'il se fût souvenu. 

Pluriel. 
Que nds nos tivessemos lem- ^ 4 ^„^ ^^ ^^ fussions sou- 

'brade, > ( ww«. 

Que TOS vos tiyesseîs lem-r \^que vous vous fussiez sou^ 
brado, ) \ venus. 

Que elles se tiTessem lem- 

L 1 — I. .- M-. souvenus. 



brado, 



> } qu'ils se fissent 



^ 



VUTUR SIMPLE» 

Sing^uUer» 

Quaudo «u «le lenbrar , fuanéfe-me 

Qaando tu te JonyMittres , ^uandUi^te êammtnémg, 

Quando elle se Icnubrar^ çffui^ H *c souviendra. 

Pluriel, 
Quando n6s nos lembrar-V ( quand noiu nous souvien»- 

mo.. > 1 iU^. 

. Quando yds tos lembrar- ) i quand vous *vous souvim* 
des, S \ dret. 

Quando elles se lembra*) ( ,., . , 

> < qtufnd ils se souviendront . 
■i»enfi , ' ( 

FUTUR G03IP0SB. 

Singulier. 
Quando en me tiver lembrado» fum^j^m» smmmiwfinm, 
Quando tu te tiveres lembrado, . quand ta te seras sovmms^ 
Quando elle se tiver lembrado^ quand H se sera souvenu, 

PUirieU 

Quando n6s nos tlyerraos \ g quand nous nous serons \ § 
Quando vos tos tiverdes \ ^ quand vous^ iwus serez \ % 
Quando elles se tiverem j ^ quand Us se seront \ ? 

iKFmmF. 
iPAÉSBlfV. 

Singulier, 
Lembrar-me eu , me soutenir, 

Lembrares-te tu , te spw^nir. 

Lembrar-se elle , se soui^emr. 



Pluriel» 
Lanbransos^nos nos , nous sota^eiur, 
IieBibnrd6««4ros vos, vous souvenir* 
lAÉoahraremrse dlds , se som^enù^ 

Singidisr. 
T«r*ixu3 au lembiado , m^itre sow^eau* 
Teneipte ta lenbmb , fêtre souiwmi. 
Tier-«e elle kmbnido , #Vân? sinwsmt. 

Plimel. 
l!ensoM\OMDé»]jBBBAyr^âiO, nms Mre soÊiMenur^ 
Teeddft^firoA r6s kpéirado , imus iire som^enus. 
Tceem-ie «Ueft lembrado , 9^ être souvenus» 

Prisent. 
lioaQlMraodorM , ^^ souvenait* 

Pasfé^ 
TendoM lewfaswio ^ 4VA»t^.«0(aM«Hi« 

MfiseuUn. 
Lenbrado, eoupem^» 

Féminin, 

LeaibiHidty somfenm. 

Remarque/S^ 
f^ D»ft3 tau» les temps wnpl^ èt^ Xn^âks^txi 



IlO DBS VERBES. 

remment les pronoms me, te, se, nos j ^vos^ 
avant ou après le verbe, et Ton dit également 
eu me lembro et eu lembro-me , eu me lembrava 
et eu lembrai^a-me ; mais dans les temps com- 
posés et dans les temps du subjonctif, il £aiut 
les placer avant le verbe, tandis qu'à l'impéra- 
tif et dans les temps de Tinfinitif , il £aiut les 
placer après. On dit , eu me tenho lembrado , 
que eu me lembre, que eu me lembrasse, je me 
suis souvenu , que je me souvienne, que je me 
souvinsse; lembrar^se, se souvenir; lembmn* 
do^e^ se souvenant; et non que eulemhpe-me, 
que eu lembfasse-mej me lembrar^ me lembrando. 

n'i On ne peut ni commencer ni termina 
une phrase par Tun. des pronoms me, te, se, 
nos , vos : ainsi on ne peut pas dire me espan* 
ta disso, je m*étonne de cela ; mais il faut dire 
-disso me espanto, on eu me espanto disso. 

S** En portugais de même quen français, la 
plupart des verbes actifs peuvent devenir ver-> 
bes pronominaux par l'adjonction des pronoms 
me, te, se, etc. 
Règles générales de la formation des temps. 

I. -^ TEMPS SIMPLES. 

Les temps marqués d'une * se forment dans 
lous les verbes réguliers en ajoutant les dési- 



J0E5 VERBES. 



laz- 



nences à l'infinitif. Le^îvutresteïîips simples se 
forment en substituant à k syllabe finale ca-. 
ractéristique de la coriji^gaison les désinences^ 
indiquées dans Iç tableau. 



MODEâ. 



TÈWtP§. -- 







2" ener. 
Receber. 



3.® en jV. 
Applau- 
dir. 



/ 






IMPARFAIT. 

^veîs , 

1 aste , ^' 

J amoç, , 

fastes, 

\^râo. 

ara, 

aras. 



* t 



es, 

?» 
emo8, 

eis, 

em. 

ia, 
ias, 

fi, 
îamos , 

ieîs , 

lao. 



«te,. 



yVXMSQtfV.P\tHjT'' 



aramos, 
aréis ', 
'drao , 



\ 



PUTÎJR. 



las, 

\ cnios, 
leis, 

\âo. 



emos, 
estes , 
êrâo. 

ërâ, 

éra, 

éramos , 
éreis , 
érâo. 

eir 

as, 

a, 

emos , 
eis, 
âo. 



o. 

es. 

e. 

imos. 

îs. 

em. 

îa. 

las. 

ia. 

iamos. 

ieis-. 

lao. 

• 

1. 

fste. 
iio. 
imos,^ 
istes. 
îrâo. 

ira. 
iras. 
ira. 
iramos 

îreis< 

I* "" _ , 
irao; , 

eî. 

as. 

a. 

enio^. 

eis. 

âOi 



rz 



TAU 



i>it8t«VStBMii 



aiÉHa 



MODES. 



U' 



^ 



o 

i 



^M 



JU. 



l»(IPâ. 



ï*««en er. 
'Ainar. * 



a* en àr. 
Reoeber. 



rWiâiiilï Xày: 



3® en m 



Apj 



dir. 



P&éâlCST. 




ntf^ptftFÀiK 



iarsse, 
âsses , 
asse , 
assemos, 
asseiëy 



l^ftlR (*). 




esse» 
esses y 
esse» 
Qssemos , 
èsseis-y 
essem. 

er., .' 

ères» 

er. 



issestf- 
isse.^ - 
issenMsi 
issei^ 
issenu- 

ir. 
ir. 



erdes , lîrdes. 



erem. 



irmos. 

lirdes. 

|irem. 



-i^ 



^x. 



( a) L'antre JdSiditîonx>el présent est seniblabteau plus- 

quepstrFait de Pindicatif. ' ' \ 

(*) Leprésemdermfimtifer le fu,tur du subjonctif 
sont identiques. La i" el la 3« personne du singulier 



v^ 



ll I lWWll 



3* en m 

M «" X I 



:modes. 



TEMPS» 



^««lâtlMMMMM 



AiAeàt: 



^° en.cn 
ttécèbier. 




m% i iffA <« " ii i • > * ■ > ! 



fa 



PRÉSENT ((). 



VARTIGirS ACTIF, fao^. 



•er, 

eTVBy - 

er, 
eitnoSy 

eretti. 



ir. 

ir. 

irmoé.' 
iffdeti. 
ipem. 



^PARTICIPE PA^SIP. jtldo. UdQ. Ildo. 

IL. — TEHP$.G04IEOSé& . 

Leâtèfn^s composés sont^ dans Imdièatif, 
lie prétérit indéfini y \e plusqueparfcnt composé y 
^l\e futur composé; dans lé conditionnel, le 
peissé ; Adcns \e, subjonctif, lie prétérit ^ le plus-- 
'qiiçparfait et Xè.fiitur corfiposé) et dans llnfixii- 
tîf^ Xe prétérit et \e participée act^ passée 

Le prétérit indéfini se forme di3^ présent dé 
l'indicatif des verbes auxiliaires ter pu kaiser et 
•ctu participe passifda veAeque Ton conjugue. 

Le plusqueparfait composé se forriic de 1 im- 



:soBt Tinfinitif même; les autres personnes ont les dés 
'e^', mc^ V dès ,' pw ; pour toutes lès conjugaisons. 



ïa4 ^BS VBRBBS* 

parfait de l'indicatif des verbes ter ou kaiser et 
du participe passif du verbe. 

Le futur composé de Vindicatif ^^ forme du 
futur simple des verbes ter ou kasfcr et du par- 
ticipe passif du verbe. 

Le conditionnel passé se forme du condi- 
tionnel présent des verbes ter ou haver et Axk 
participe passif du verbe. 

\a prétérit du subjonctif se forme du présent 
du subjonctif des verbes ter ou hai^er et du 
participe passif du verbe. 

Le plusqueparfait du subjonctif se forme de 
l'imparÊdt du subjonctif des verbes ter ou hor 
Ver et du participe passif du verbe, 

he futur composé du subjonctif se forme du 
futur simple du subjonctif des verbes ^rou 
Juu^er et du participe passif du verbe. 

"Le prétérit de F infinitif se foi-me du présent 
-de rinfinitif des verbes ter ou- haçer et du par- 
ticipe passif du verbe. 

Le participe actif passé se forme du parti- 
'cipe actif présent des verbes ter ou ha^er et du 
participe passif du verbe, 

VERBES IRRÉGULIERS. 
Xes verbes irréguliers sont ceux qui s*éloi- 



DES VERBES. laS 

gneot en quelque point des règles généi^les de 
la formation des temps. Gomme rirrégularité 
des verbes ne porte jamais sur les temps com- 
poses, il ne sera question ici que des temps 
simples ; et pour en simplifier la conjugaison , 
nous ne donnerons en entier que ceux qui 
renferment des irrégularités, les autres pou- 
vait se j^orçier facilement d'après les modèles 
des conjugaisons têt les règles générales delà 
formation des temps. , 

■9 

I.ISTE DES VERBES IRRE6ULIERS. 

Prejntere conjugaison: 

'% t^ Dary donner^ 

'If a® Estar; être. 

. > 3® Les verbes terminés en car. 
. 4* Les verbes terminés en gar. 
5" Les verbes terminés en iar. 

Deuxième conjugaison. 



r 6** Dizer, 


dire. 


, -, 7» Fazer, 


faire. 


. 8« Haver, 


avoir. 


, 9«Poder, 


pouvoir 



%26 


OSS 'VaSRBMr. 


J.7 ^xooQttlMier^ 


vôiUoin 




sq,voir. 
eontemr. 


12'Ser, 


^tr$. 


i3"Trazer^ 


' cpàttér. 


: ï4**Ter, 


avi^f Unir^ 


iS^Ver, 


vW)ir*^ 


i6'* Perder^ 


perdre. 


ij^Vaïer, 


-valoir. 


'»• [T^. 


lier. ; 
croire: ' ^ 



t^^ Les veikes tommes exi.^«r. 

Trois&me conjugaison., 



20" Ir, 


aller. 


2i^Vir, 


venir. 


^ cPedir, 
iMediTj 


demander^ 
mesurer. 


23* Parir , 


enfanter. 


24» Rir, 


rire. 



25** Les verbes terHiînés en gir. 
26* Les verbes termines en uzin 
270 Les verbes termines en A/h 



'n 



,-» % 





.isss ymamB. 


/Subir, 




monter. 


1 Âcudir , 




venir au secours. 


IBiilîr, 




remaen 


ICon^uir 


> 


construire. 


iCuspir, 
Destruir, 




cptxdier. 
détruire. 


aS^'/Fugir, 
^Engulir, 




Juir. 
aixder. 


ISacudir, 




secouer* 


Sumir, 
Tussir OM 


TatÊÛt 


engloutir. 
, tousser. 


Cubrir ou 
^Surgir , 
#Mentir, 


Cobrii;, 


^ eouifrir. 
jeter tancre. 
mentir. 


/Sentir^ 




sentir. 


1 Servir, 




sentir. * 


IFerir, 
. /Despir, 
^ Westir, 


^ 


fiûpper. 

•dépouiller. 

vêtir. 


jRepetir, 
ISeguir^ 
! Digerir, 
\Adverrir, 




répéter, 
suivre, 
digérer, 
avertir. 


So*" Domtir , 




4 

dormir. 


3i® Ouvrir, 




entendre. 



ta^ 



ZV" Pôr, îii^^iSMnfùsés^ mettre. 



j^SkS 



DBS ySR]»f. 



Première conjugaison. 





I* DAR, donner^ 


•i» 


• 

- faDICATIF. 




paisEiTT. 


Eu dou , • 
Tu das , 
Elle dà , 


Singulier. 

je donne., 
tu donnes.. 

4 

il donne. • 




Plunet. 


Nos d^mos^ 
Vos dais. 
Elles dâo, 


nous donnons.. 
"VOUS donnez. 

• 

4l»donnent^ 


- 


PRÉTÉRIT. 


Eudei, 
Tu déste, 
Elle deo , 


Singulier. 

• 

je donnai., 
tu donnas, 
il donna.. 




Pluriel. 


Nos démos, 
V6s déstes , 
Elles derâo, 


nous donnâmes^. 

* 

i^ous donnâtes., 
ils donnèrent^ 



DES TBBSBS* I29 

PLV6QYJBPARFAIT SIMPLE. 

Singulier. 

£u dera, ^j avais donnée 

Tu deras, tu avais donné. 

£Ue dera, U avait donnée 

Plurieh 

Nos déramos, nou^ avions àomné^ 

Vos déreis*, vous aviez, donné. 

files derao, ils avaient donné. 

XOHDITlONlfEL.. 
PRÉSENT*' 

La première forme semblable au phisqueA 
parfait simple^ la seconde régulière». 

LtfPlÉAATIF. 

Singulier. 

(Point de première personne.} 

Datu , donne. 

Que elle dé, - quHl donne. 

' Pluriel. ' 
Démos, donnons. 

DaiTÔs, donnez. 

Que dles dém ou déero, quU'ls donnent^ 



SUBJOHCT:I;7« 

Singulier. 
Que eu dé, • que je donne. 

Que tu dés, que tu donnes^ 

Que elle dé, qu^il donne. 

JPlurieL 
Que n6â démos, " que nous donnions^r 
Que vos deis, que vous donniez 

Que elles dém ou déem, qi^ ils donnent. 

.SinguSÊn 
Que eu désse^> que je dbmasse^ 

Que tu dé»m,j ^ ^^tudomtmtfi^ 
Que elle désse , . quUl donnât. 

Pluriel. 
Que nos dessemos, .'que nous donnassions. 
Que vos 4^$i$isi&9 que vous, donnassiez* 

Que elles dessem, quils donnassent. 

Singulier. 
Quando eu der^ quand je donnerai* 

Quando tu deres, quand tu donnerem^ 

Quando elle der, qmmi U.dimmtAm 



:iSl 



Quandg nos dennp3 , , qpand nousdonneronâ;^ 
Quando vôssderdes^ jquand cous donnerez. 
Quande ellesi derem, quand ils donnerofU^ 

«^^ ,]^STA&, être. 

w 

IlTDflCATIF. 

• 

^SiRgulier. 
Je SUIS, 
tu es. 
il est. 

Pluriel. 

tipus sommes^ 
cous êtes. 

USi SPJft. 
PEjBT£l|,IT. 

. Singulier, 
je fm. 
tu fus. 
il fut. 

Pluriel. 

nous fumes, 
ifous fûtes, 
ils fitrent. 



]Eu estou^ 
Tu estas, 
Elle esta, 

*Tf6s efttamoft^ 
Vos. estais, 
Elles est£o, 



Eu estive, 
Tu estiveste, 
Elle estere, 

Nés estivemos. 
Vos estivestes, 
£Uesestiyerfio, 



i3a ras ybebss. 

PLUSQUSPARFAIT. 

Singulier. 

Eu estîvera^ '/avais été* 

Tu estiveras y tu aidais été. 

Elle esùverai îl àçait été. 

Pluriel. 

Nos estiveramos, nous avions été. 

Tôs estivereis, iwus aviez été. 

Elles estiverao. ils avaient été* 

PRÉSENT. 

La première forme semblable au plusque* 
parfait simple^ la seconde régulière. 

Impératif. 

Singulier. 

CPoùU de première pen<^0 
Estâtu , sois. 

Que elle esteja, quHl soit.- 

Pluriel. 

Estejamos, - soyons. 

EstaivôSj soyez. 

Que elles estejâo, quils soient. 



bss Yfiiuiss. f 3^ 

SUBJOirCTIF. 
P&ÉSEKT, 

• Singulier. 
Que eu esteja, que je sois. 

Que tu estejas^ que tu sois. 

Que elle esteja, qu*il soit. 

PlurieU 
Que n6s estejaiQos, que nous soyons* 
Qae TÔs estejais, que iHius soyez. 

Que elles estejâo, ^^Us soient. 

Imparfait, 

Singulier. 
Que eu estlyesseï que je fusse. 

Que tu estivesses, que tu fusses. 
Que elle estivesse, quUlfut. 

Pluriel. 
Que nos estivessemos^ que nous fussions. 
Que vos estiyesseis , que vous fussiez. 
Que elles estive^sem , quUls fussent. 

FUTUR. 

Singulier. 
Quando eu estiver, quand je serai. 
Quando tu estiveres, quand tu seras. 
Qutndo elle esiiver, quand il sera^ 



Plariei, 
Quando^nôs estivermos, quand nous serons^. 
Quando vos estiverdes, quand i^ous serez. 
Quando elles es^tiverem ^ quand Us seront. 

3* Veirbfiii; tçaroinés en c^ia^.* 

Les vérités t^Mvnés'^e^ car n'ont^dViiitlie^ff-.- 
régularité que de ch^E^rlec enjK^ toutes les 
foisi que €^e leitins^d^i être 6)||l^.d*;^iiedaai^ 
les changsi$i9€9^ } d(9>t teiininaisoiit qi»^. le yeiifaie : 
«prouve d*apipè^ Içs^rèf^s de lat fovnialîM des j 
temps. Cette irrégularité dans^ l'orthographe 
n'a- lieu que pour que la prononciation du 
Terbesoit toujours là même, et elle est néces- 
sitée par la dîïféreBce» qu'il y a dans là prô^ 
nonciation dû c devant^l'a et^dévstnt Ve. Ainsi 
le yeAe ficary rester, fera au prétérit défini 
Jigueij je restai; et att^présent du subjonctif 
que eu fifm^^ qu»'je reMei ^m^Xn^^ i/ieei^ 
Jice* 

4^'y^B«è9S térfniné»!«» eà«;^ 

L'irrégularité desiverbes en gar consiste 
dans le changement'd»i^«i^^« dans toutes les 
personnes où' la leltf e^ doit élf«/8&ivier d uof e. 
Cette irré^larké est causée .par. ^la difiGireotte' 
de la pronoiieiaiion^.diii^deiramdlWiet defMit/ 



> 

Te. Ainsi yw^r, juger , fera au ptéténtjidguei, 
et au subjonctif présentyWj^2/tf, au lieu de /W- 
ge£ etjulge. 

5<> Verbes verbes terminés en uliu 

XiCs verbes tenoimé» en iar prenn wt uii. Cf 
devant Yi à toutes les peisonnes du présent de 
Vindicatif. Ainaif premiar, récompeusiur^ fait 
premeio, premeitu,,pnemeia, prenfeUanw otir 
premîamosy pfiemeiaà^ ou premiais^promiâo^' ^ 

Secoftdc coftjugfxtsùn* 

€P piZBA, dire. 

l'irni^GATiF. 

Singulier. 

£u digo , je dis. 

Tu dizes, tu dis. 

Elièdiz, il dit. 

BhaieL 

Nôsdizemos, nous disons. . 

Vos dizeis , i^ous dites. 

Elles dizejKp, ils disent. 



ïi56 


0BS Tfi&BB8« 


PKÉTEEIT DEFIlfl. 


Eu disse , 
Tu disseste, 
Elle, disse. 


Singulier. 

je dis. 
tu dis, 
il dit. 


Nos di^emo^ , 
Yôs diss0stes , 
Elles disserâo, 


:PlurieL 

nous dunes. 
POUS dites, 
ils 'dirent. 


PLUSQUBPARFittT. 


Eu dissera, 
Tu disseras. 
Elle dissera, 


Singulier. 

fapois dit. 
tu avais dit. 
a apait dit. 




Pluriel; 


Nos disséramos. 
Vos disséreis, 
.Elles disserao, 


nous avions dit. 
pous aviez dit. 
ils avaient dit. 




FUTUR. 


Eu direi, 
Tu diras. 
Elle dira. 


Singulier. 

je dirai m 
tu diras. 
il dira. 





DES TfiRBSS. 




Pluriel. 


J^ÔB diremos, 
Vos direis, 
JSlks dirao, 


nous dirons:, 
vous direz, 
ils diront. 


1 


COWDEMONNÉL. 


" 


PRÉSENT. 


Su dissera^ 
"Tu disseras, 
£lle dissera, 


Singulier. 

je dirais, 
tu dirais, 
il dirait. 




Pluriel. 


Nos dissefan^s 

• 

^ôs dissereîs., 
Elles disserâo^ 


j nous dirions, 
pous diriez, 
ils diraient 

m 




Autrement. 


Eu diria^ 
"Tu dirias, 
Elle diria, 


Singulier» 

je dirais. . 
. . 4:u dirais, 
il difmt. 




Pluriel. 


Nos diriamos, 
Vos dirieis^ 
Elles diriao, 


nous dirions^ 
vous diriez, 
ils diraient. 



H 



ra 



7® rxzERj faire. 
Indicatif. * 

PRÉSENT. 

Singulier, 
Eu faço, je Jais, 

Tu fazes , ta fais, 

Ellefaz, il faU, 

Pluriel, 
Nos fazemos , nous faisons:,, 

V6s fazeis,, i>ous faites. 

Elles fazem, ils font, 

PRBTBftIT DBFXNI» 

Singulier, 
Eu fiz, pf^* 

Tufizestej ' tu fis ^ 

Elle fez, ^ ilfiU 

Pluriel, 
Nos fizemos , nous fîmes 

Vos fizestes , vous fîtes. 

Elles fizerâo , ils firent, 

PL^USQUEPARFAIT, 

Singulier^ 
Eu fizera, f avais fait. 



Tu fixeras , 
Elle fizera , 

Nos fizéramoS| 
Vos fizéreis , 
£Ues, fizerâo , 



Eu farei , 
Tu faràs , 
Elle £ara , 

Nos faremos , 
Vos fareis , 
filles far£o, 



]^u fizem 9 
Tu fixeras , ^ 
Elle fizera , 

Nos fizéramos, 
Vos fizéreis I 
Elles firzéâo, 



DBS VBRBES. 

tU' assois f (du 
il avait fhiL 

Pluriel. 

nous as^ionsfaiU 
vous aifiezfait. 
ils assoient fait. 

FUTUB, 

SinguUer. 

jeferad. 

tuferas. 

il fera. 
' Pluriel., 

nous ferons. 

vousferezs 

ils feront. 

CONDITlOimEL. 
PBBSBNT. 

Singulier, 
je ferais, 
tuferais. 
il ferait. 
Pluriel^ 

nous ferions. 
"VOUS feriez, 
ils feraient. 



t^x 



«^ 


9Vft W1iIB89« 


• 


Autrement* 




Singulier. 


Eu faria^ 


je ferais* 


Tu fanas 9 


tuferaiSi 


Elle faria^ 


il ferait. 




PluHeL 


Nés fariamos ^ 


noui ferions* 


Vos farieis , 


vousferiez* 


Elles fariâo , 


ils feraient 4 


> 


IJI^ji&ATIF. 




Singulier. 


tsLtètn^ 


fais. 


Que elle faça ^ 


qu^Ufasse^ 


■ 


Pluriel. 


Façamos, 


falSbiù* 


Fazeivds , 


faites. 


Que elles faç^o^ 


^^îisjassenté 




Subjonctif. 








Sifigtàtér. 


Que eufaçft^ 


que jefas^k 


Que tu feças , 


que tu fasses i 


Que elle £aça| 


qiCïl fasses 



ffibmeL 
Que nos façâmos* ^ ^2<a nousjassions» 

Que dles &çâo , * quUIs fassetd* 

Que eu fizesse, ^ue je fisse* 

Que tu fizesses.9 que tu fisses. 

Que elle fizesse, qittl fU. 

Pluriel. 

Que nos fizessemois, que nous fissîoAi* 

Que vos fizesseis y que vous fissieié 

Que elles fizessem , ^*ilsfisserU. 

Singulier^ 
Quando eu fizer, quand je feraL 

Quando tu fizeres^ quand tu feras. 
QuandoeUe fizer,* - quaHdilfera. 

PiurieL 
Quando nos flzerUriâf^ ^ quand nom fi^f&i 
Quando vos fizerde^^ ^uand vousfi^f^. 
Quando elles fizereitt^ 0^è^ ils fieront. 

^ÀilïlëlM PASSIF» 

Mtiéculin. 
Feito ; fait. 



I^ fïES VS&BES. 

Féminin» 
Fttta, faite. 

Ainsi se conjugueiu tous les composés du 
Ycrhe Jazer. 

8® BATER , avoir. 

Indicatif. 



Eu hei , 
Tuhas, 
Elle ha ,* 

Nos havemos , 
Vos hayeis , 
Elleshâoy 



Eu houve^ 
Tu houveste , 
Elle houve , 



Nos houvemos, 
Vos houvestes, 
Elles houverâoi 



PRBSEHT. 

Singulier, 
foi. 
tu as, 
il a. 

PlurieL 

nous aidons, 
vous auez. 
its ont. 

PRÉTBIilT DÉFINI* 

Singulier, 
feus* 
tu eus. 
il eut. 

PlurieL 

nous eûmes, 
vous eûtes, 
ils eurent. 



JDZS YBRBBS. l4S 

PLVSQVSPARFAIT. 

Singulier. 
Elu houvera , faisais eu. 

Tu houveras, tu aidais eu, 

Elle houvera , il aidait eu. 

Pluriel. 
Nos houvéramos , nous avions eu. 

Nos houvéreis , vous aidiez eu. 

Elles houverâo, Us aidaient eu. 

CoNBirroiraEL. 

lia première forme semblable auplusque- 
paifait , la seconde régulière. 

Impératif. 

Singulier. 

Ha tu, aie,' 

Que elle haja ou haja elle. qu'il ait. 

Pluriel. 

Hajamos , ayons. 

Havei vos , ayez. 

Que elles hajao ou hajao elles , quHls aienU 

Subjonctif. 

PRÉSENT. 

Singulier. 
Que eu haja^ qtie fais. 



M6 

Que tu hajas, (put ta aks. 

Que elle haja, qjfi^il ait 

PiàrieL 

Que nés hajamos, que nous ixyonsj. 
Que vos bajais^ que vous aycz^ 

Que elles hajâo^ qu ils aient. 

IMPARFAIT. 

Swjgidier. 
Que eu houvesse, que f eusse. 
Que tu houvesses, que tu eusses* 
Que elle iiouVesse , qiiil eût. 

PluiieL 
Quenôshouvessemos, que nous eussions 
Que vos houvesseîs, que vous eussiez» 
<Que elles honvessem, quHls eussent. 

FUTUR. 

Singulier. 
Quaiido eu houver , quand faarai. 

Quando tu hoûveres , quand tu auras. 
Quando elle houver, quand il aura. 

Pluriel. 
Quando nôshouvermos, quand nom aurons. 
Quai^do vos houv^desj quand vous aurez. 
Quando elles houyemm^ quand ils mncmU 



«^ 



9' 


^ PoMK, pouYoir. 


• 


IimiCATIF. 


» 


PBKSRIfT. 


• 


Singulier. 


£u posso. 


jepuis. 


Tu podes. 


tu peux. 


Ettepode, 


itpeut. 




Phmeh 


Tiôs podemos, 


nouspouvonâ 


Vos podeis, 


vous pouuez. 


Elles podem , 


Ss peuçenL 


PRBTSRIT nSFIIfl. 




Singulier. 


Eu pude, 


je pus. 


TupudestÇi 


tu pus* 


Elle poude^ 


il puL 




Pluriel 


Nos pudemos, 


nom pûmes. 


Vos pudestes , 


vQjjLs piues. 


Elles puderao, 


ils purent* 


- 


PX,^^I7£PARFAIT< 




Singulier. 


Eu pudera, 


fas^aispu. 


TTu pi/i^gamy 


tu amis pu^ 


iEllajNMfdd»!»^ 


ila\>mtpHp 



i3. 



t48 DBS VSRBSS. 

PlurieL 
Nos pudéramos , nous as^ions pu. 

Vos pudéreîs , ' 'Vous aidiez pu. 

Elles puderâOy ils avaient pu. 

Conditionnel. 

PRÉSENT. 

La première forme semblable au pluscjue- 
parfait, la seconde régulière. 

_ Subjonctif. 

PRÉSENT. 

Singulier. 
Que eu possa^ V^î^ puisse. 

Que tu possas , que tu puisses* 

Que elle possa y qu^il puisse. 

Pluriel. ^ 
Que nos possamos , que nous puissions. 
Que vos possais ^ que vous puissiez. 

Que elles possâo , quHls puissent. 

IMPARFAIT. 

Singulier. 
Que eu pudesse^ que je pusse. , 

Que tu pudesses , que tu pusses. 

Que elle pudesse, quHlpût. 

Pluriel. 
Que nos pudessemos , que nous pussions. 
Que vos pudesseis , que vous pussiez. 



DES TBRBES. l49 

Que elles pudessem , qu^ils pussent, 

FUTUR. 

Singulier. 
Quando eu puder, quand je pourrai. 

Quando tu puderes, quand tu pourras» 
Quando elle puder^ quand il pourra. 

Pluriel. 
Quando nos pudermos , quand nous pourrons. 
Quando vos puderdes , quand vous pourrez* 
Quando elles puderem^ quand ils pourront. 
lO^^QuERBR; vouloir. 
Indicatif. 

PRESENT. 

Singulier. 
Eu quero , je ^eux. 

Tu queres , tu if eux. 

Elle quer> // \^eut. 

Pluriel. 
Nos queremos, nous voulons. 

V6s quereis , t^ous poulez. 

Elles querem, ils veulent. 

PRBTSRIT DÉFINI. 

Singulier. 
Eu quiz, je i^oulus,, 

Tu quizeste^ tu voulus. 

Elle cpÀZf il voulut^ 



I^ 



Nos qidzemoSy 
Vos quizestes, 
Elles qmmsrêo^ 



PluneL. 

ils vouianM. 

Singulier^ 

fnunis foulu: 
tu ttintîs çoidtt^ 
il apoii voulu. 
Plurbh . 

noWf a^iahs poulu.^ 
l^ùus aviez voulu. 
Â& iipaient voulu* 

CoWDITlOimiL. 
PRESENT. 

La première fiorme semblable au plus^i 
parÊdt y la secoocle régulière. 

SuBjraKCTiP. 



Eu quizera , 
Ttt ({uiteràSy 
Elle c[ttizaray 

Nds quizeramos y 
Vos quizereis y 
Elles quixerao^ 



Que eu queira > 
Que tu queiras^ 
Que elle queira^ 



MISSENT. 

Singulier. 

^ptejâ Veuille. 
^pm tu veuilles^ 
^il veuille. 
Piwiel 



Que Bos queivaolDft ^ que nous vouli^mn. 



Que vos queirai»^ ^ue uous ooulifiz. 
Que elles queirao^ quils çeuiUeFU. 

Singulier. 
Que eu quizowtvy * que je çoulusse^ 
Que tu quizesiss^ que tu sfoubumê^ 
Que elle quizesse^ qu!d poulût. 

PbaieL 
Que nos quizessemos, que nous voulussions. 
Que vos quizesseb, que pous voulussiez. 
Que elles quiïessem^ quUls voulussent. 

Quando eu (jpûu^t quand Jû 4fatidp$i. 
Quando tu quiatenat^ quand tu ffiwiwfaiiL 
Quando elle qvjkw, . quand il MMdmk 

Pluriel^ 
Quando nos quizermos, quand nous voudrons, 
Quando vos quizerdes^ quand vous poudrez. 
Quando elles quizerem, quand ils voudront. 

zx^ Saaer, savoir. 

«UB6ENT. 

Sifigalier. 
|!tt ê(A^ je scùs. 



xS:a 


OWTIMBBS, 


Tu sabesj 


tu sais. 


Elle sabe. 


il sait. 




Pbmei: 


Nos sabemos, 


nous savons. 


Vos sabeis , 


pous savez.. 


Elles sabem , 


ils sauvent.. 



PBBTBRIT DBFtNr» 



Singulier. 

Eu spube ou sube, je sus.: 
Tu soubeste^ 
Elle soube , 



' tu sus. 
H sut. 

Pluriel. 



Nos •80ubèmoS| 
Vos Mubestes , 
Elles 80ubelr£o, 



nous sumes.^ 
iH>us sûtes, 
ils surent 



Eu soubera, 
Tù souberas, 
Elle soubeia, 

Nos soubëramos , 
Vos soubéreis , 
Elles souberao y 



PLUSQUEPARFAIT^ 

Singulier. 

f avais su. 
tu avais su. 
il avait Su. 
Pluriel. 

nous avions su. 
vous aviez su. 
ils avaient su. 



0B»TBaBX8i. i53 

CoirjoiTioinrBL. 

P&éSENT. 

La première forme semblable au plusque*^ 
parfait, la seconde régulière. 

Impératif. 
Singulier, 
Sabe tu^ sache. 

Que elia saiba y quCil sa€he^ 

Pluriel. 
SaibâmoSy sachons^ 

Sabei vos , sachez. 

Que elles saibSo ^ qu'Us sachent 

SCBJOWCTIF. 

paésBNT. 

Singulier. 
Que eu saiba , que je sache. 

Que tu saibas , que tu saches^ 

Que elle saiba , ^Hl sachcé 

Pluriel. 
Que nos saibamos, que nous sachions^ 
Que vos saibais , que 9ous sachiez.. 

Que elles saibâo, quHls sachent. 

IMPARFAIT. 

Singulier, 
Que eu soubèsse, q^f^je susse.. 



Que tu soubesseoy fue^ fit.susses\r 
Que elle seubesse, qiCU sûL 

PlwieL 
Que nôs'sottbessemosj que nom sussionSé^ 
Que vos soubesseis , que vous sussiez. 
Que elles soubessetn, qu^ik sussent. 

FUTÏrtl. 

Sit^ulîer. 
Quaddo eu 90tfkëlr^ quand fesetamiL 

Quando tu souberes, quand tu sauras. 
Quando elle souber, quand il saxa^^ 

Ptàriel. 
^ando nâi 8««db«nitlQ(^, quamétiémâ M0omU 
Quando vos soidusprabs^. ptànd i^ous saurez^ 
Quando elles soubevemy quand ils sauront. 

Ainsi se conjug^ le verbe caber^ tenir; 
mais y à la première personne dtti|péMiU<bi 
rindicatif^il fek emi&i 

XA^'âttR, être. 
Fcj^ez la conjugaison d^ c^ yerbe, page Sj^^ 

iBim:ATiF. 

Sât^iMgr.. 
Eutrago, /emporte.. 

Tu trazes^ ^ tupottés^. 



iUi 



Vie traZf 

Nos trazemosy 
Vos trazfiis^ 
Elles trazdi», 



il porte. 
Pluriel. 

wmspor&ms. 
vous portez, 
ils portent. 

^airTÉRIT. 



Nos trouxemoS) 
'Yôs trouxestes y 
Elles trouveraO) 



Singulier. 
Eu troiixe ou truxe , je portai. 
Tu trouxeste^ tu portas.- 

Elle trouxe, il porta. 

Pluiiel. 

nous portâmes.^ 
cous portâtes.-, 
ils portèrent. 

Singulier. 
Eu trouxera ^ j'aidais porté. 

Tu trouxerasy tu aidais porté. 

Elle trouxera , U^^HÛt porté. 

Phèriel. 
Nos trouxér«ilk]»K , nous aidions portée 
Yôs^trouxérèb , twus aviez porté. 

Elles trouxerâo > ils aidaient porte. 

Mn:uR« 

Singulier. 

je porterais 



Eu trarei 



i56 

Tu tiaràs , 
Elle trarày 

Nos traremos, 
Vos trareis , 
Elles trarâo , 



D8S V£RBXfl^ 

I 

tu porteras, 
il portera* 
Pluriel. 

nous porterons* 
t^ous porterez, 
ils porteront. 

Conditionnel. 



Eu trouxera^ 
Tu trouveras y 
Elle trouxera , 



PRESENT. 

Singulier. 

je porterais, 
tu porterais. 
. il porterait. 
Pluriel. 
Nos trouxëramos , nous porterions. 
Vos trouxéreis^ i^ous porteriez. 

EUes trouxerâo, ils porteraient. 

Autrement. 

Singulier. 

je porterais, 
tu poiterais. 
il porterait. 
Pluriel. 

nous porterions, 
poufi porteriez, 
ils porteraierU^ 



Eu traria , 
Tu trarias, 
Elle traria y 

Nos trariamos, 
V6s trarieisy 
Elles trariâoy 



I>SS VSltB8S« iSj 

ïatPÉRATiF. 

Singulier. 

Traze tu, porte. 

Que elle traga, . quUl porte. 

Pluriel. 
Tragamos , portons. 

Trazei vos, pofiez. 

Que elles tragao, . qu'ils portent. 

Subjonctif. 

PRÉSBHT. 

Singulier. 
Que eu traga, que je porte. 

Que tu tiragas , que tu portes. 

Que elle traga, qu'il porte. 

Pluriel. 
Que nos tragamos, que nous portions.. 
Que VOS tragais, que i^ous portiez. 

Que elles tragao , qu^ils portent. 

IMPARFAIT. 

Singulier. 
Que eu trouxesse, ' que Je portasse. 
Que tutrouxesses, que tu portasseî^ 
Que elle trouxesse, qu il portât. 



PlufieL , 
Qne nos trouxessemos, que nous portassioms^ 
Que vos trouxesseis y que i^ous portassiez^ 
Que elles . trouxessem , qu^ils portassent. 

élTTUiU 

Si^g^lifpr. 
Quando eu trouxf r^ quand je porterai* 
Quando tu trouxere^^ quand tuporterçs^^ 
Quando elle l;f:9uxier> , quand if^pQrUir^iU^ 

PluiieL 
Quando nos trouxermos, quand nous porterons, 
Quando tos trouxerdfltli fuand i^ous porterez. 
Quando elles trouxereoi;^ quand il portera. 

f4?TjfR, avoir, 
royez là^oasky^g^m^ de ce ve^:^^ Fi^âft* 

iB* Yf R , voir. 
Indicatif. 

PRÉSEITT. 

Singulier. 
Eu vejo j je vois. 

Tu vés, tu vois. 

Elle vê, // i^it. 

ffiurieL 
Nos vémof^ nous Hiffw»^. 

'yosTêdeSy ifou^Ht^J^^ 

Elles vêpi aurètm^ ifs voiofU* 





^im m^9m m 




; :?^^XÉRIT. 




Smgidier. 


ïtl vî. 


je vis. 


Tu yiste, 


tu vis. 


Elle vio, 


ilvU. 


- 


Pluriel. 


jNôs yimos, 


nous vîmes. 


V6s yîstes, 


p^us vîtes. 


£lles YÎrâo, 


ilf iUrent. 


• 


»L9fQlS|EPARFAIT. 




Singulier. 


'Eu vira^ 


f avais im* 


Tu viras, 


lu avais vu. 


Elle visa y 


il avait vmé 


■ j 


Pi^riel. 


Hôs viramô». 


nous atuahf pu. 


Vos vîreis, 


vçMS (aviez vu. 


Elles virâo, 


ils avaient vu. 




CONBlTionilEL. 




PRijSEIlT. 


'La première 


* forme .semblable am plusquepar- 


fait, la seconde réguUèije. 




ÏHmnJLTi^. 




Singulier. 


ïêtu^ 


vois. . 



l6o ttBS VBRBZS. 

Que eQe vejà^ qu^il voie. 

PlurieL 
VejamoSy voyons. 

Vêdevôs, voyez. 

Que elles vejâo , quHls voient* 

SUBÏOirCTIF. 
PASSENT. 

Singulier. 
Que eu veja, que je voie. 

Que tu vejas , que tu voiee. 

Que elle veja, qu^il voie. 

PlurieL 
Que nos yejamos , que nous voyions. 
Que vos vejais, que vous voyiez. 

Que elles vejâo, . qu*ils voient. 

IMPARFAIT. 

Singulier. 
Que eu visse, que je visse. 

Que tu visses , qite tu visses. 

Que elle visse, qu'il vît. 

PlurieL 
Que nos vissemos, que nous vissions. 
Que vos visseis, que vous vissiez. 

Que elles vissem , quUls vissent. 



;D£S VERBB9. l6l 

FUTUR SIMPLE. 

Singulier. 
Quando eu vir, quand je verrai. 

Quando tu vires , quand tu {fertcts. 

Quando elle vir, quand il i^erra, 

PlurieL 
Quando nos virmos, quand nous verrons. 
Quando vos virdes, quand vous (terrez. 
Quando elles yiremi quand ils i^erroîU. 

PARTICIPE PASSIF. 

. Masculin, 
Visto , i^u, 

Fémimn. 
Vista , vue. 

' i6 Perder, perdre. 

L'irrégularité de ce verbe consiste dans le 
changement du £? en <? à la première personne 
du singulier dû présent de l'indicatif , à toutes . 
les personnes du présent du subjonctif, ainsi 
quà la seconde personne du singulier et du 
pluriel et à 1^ première personne du pluriel de 
l'impératif : on ditjperco, je perds ; que eupercay 
que je perde , etc. 

I7« Yaler, valoir 

L'irrégularité de ce verbe consiste dans le 

li 



changement de i>eh ikk toutes les personnes^ 
où le yerheperder dia<t^ ie ^ en ^ ; ainsi Fonr 
ait: if aHo^ ys nmÊL^ que elle i^àMti^ ^iï'S^ 
Taille^ etfev 

18*^ lia, lire. 



- 


I 


iTDlCATIF» 

»liîSftEirr# 

Singulier, 


Euleio^. 




fé lu. 


Tulês^ 


" 


tuUsi^ 


Elle lé. 




il lit. 


- 




Ptariéi; 


5fés lemosy 




nous lisons» 


Vos lédes, 




Vûus kséi^. 


Elks Mm (Mi Mem^ th lùenL 




I 


M P 1ER ATI F,. * 

Sinf^idieru 


lAtny 




lis^ 


Qm rile Wà y 




qu'il Use. 
Plunel 


Leiâmos^ 




lisons. 


• 

Léde vos y 




Usez, 


QueellcsIittâOy 


qu'ils lis0a^ 



SkîltfONCTIF, 
J^lléSENT. 

Singulier. 
f^oè eu im y qi^j^ /<^^ 

t^ue tu leiasy ju^ ^££ /û«^« 

Que elle kia, qu il lise, 

mvrid. 
Que nos leiâmos^ j«a 1x02/^^ lisions^ 

Que vos leiais^ çzi^ ^on^ lisiez» 

Que elles leiâd , ^ttVZ; //>07i£. 

Ainsi se coi^ugue le verbe cr^tj croire, 
i^"* Les verbes tejçminés en gbr. 

L'irrégulai^ des verbes en ^er consiste 

tlans le changeant du g en j à toutes les per^ 

sonnes ou ca|ie lettre, doit être suivie d'un o 

ou d'un €u Cette irrégularité est causée par la 

différence de la prononciation du g devant Ye 

«eè déVànè \*o el Va. Àihsi élegèr, choisir, fera à 

la première personne du présent de l'indicatif 

elejo, et au subJônètiiF eleju, âU lieu de elego 

étetegâ. 

Troisième conjugaiiMé 

âo« iK^ aller* 

Ikdicaxif. 

VRÉSSNT. 

Singulier • 
Eu vou, Je vàU. 



x64 


BMS VBHAEi* 


Tu vas, 


tu pas. 


Ellevai, 


il va. 




Pluriel. 


NosTamos, 


• 

nous allons^ 


Vos ides, 


vousallez.^ 


EUes vao. 


ils pont. 


• 


IMPARFAIT^ 




Singulier. 


Ëuia, 


f allais. 


Tu îas, 


tu allais. 


Elleîa, 


il allait. 




Pluriel. 


N6s îamos. 


nous allions. 


V6s ieis, 


pous alliejgf. 


Elles iao , 


ilsallaMnt. 


\ 


PRÉTBaiT DÉFINI. 



Eu fui, semblable au prétérit du verbe tfar^ 
être. • 

PLUSQlTEPABPiJT. 

Eu fora j semblable au plusqu^arfait du 
verbe ser, être. 

CowDinoNNEL. 

La première forme semblable au plusquepai^ 
fait , la «econde régulière. 



DM TBRBBS. tdS 

* 

lail^JiKATlF, 

Singulier, 
Vai tu, t^a. 

Que elle va, qii* il aille. 

Pluriel. 
Yamos, allons. 

Ide vos, allez. 

Que elles vao , çiù'ls aillent. 

Subjonctif. 

PI^ÉSENT. 

Singulier. 
Que eu va , que /aille. 

Que tu vas, que tu ailles'. 

Que elle va, au' il aille. 

PlwieL 
Que nos vamos, q^e nous allions. 

Que vos vades , que pous alliez. 

Que elles vao, qu'ils aillera. 

I|li7ARFAIT« 

Que eu fosse y semblable à Fimparfaît du 
verbe ser, être, 

FUTUR COMPOSÉ. 

Çuando eu for ^ sçiid)lable au futw du verlue 
ser^ être. 



ffW' 


' BVro TEnsHvif" 




ai» Vi«| yKSùir. 


■ 


Indicatif- 


• 


PftI&SSNT, 


• 


Singulier. 


Ëii Yenho, 


Je vienSi 


TuTens, 


tu viens. 


Elle vem, 


il uient. 




Pluriel. 


N6s vimos, 


nom venons^ 


Yôsyindes, 


Vous ifenez. 


EQesTem,- 


lis tfiennent. 




mvxitxÏT. 




Singulier. 


Eli vinba , 


Je ifenais. 


Tu vinhas> 


tu venais. 


Elle yinhai. 


il \fenait. 




Ptkriel. 

r 


NÔ8 vînhajhôsj 


y nous i^ehions. 


V6s TÎnheis, 


vous veniez. 


Elles yinhâo^ 


t&'venaienti 


. ' . 


PRETERIT* 




Singulier. 


Eu yitn^ 


Je vini. 


ikyAëité^ 


hi¥$n!fé 


Elle veio. 


il vint. 



"t 



Nos Tiémos^ 
Vos vîestes^ 
Elles yierâd^' 



4»s loniBSi. iBff 

nous çmmes. 
pmûf tîntes, 
ils vinrertti' 

iiiîfs^tïfcPAHPAlt. 

Singulier. 

fêtais ifenu. 

tu étdtà ifém^ 
il étak (fêkù, 
Phiriel. 

hous étions venus, 
ifbus étiez venus, 
ifs étaiefit PekiiK 

CONDltlONirEU 
PRESEHT. 

La première forme semblable au plusqu^ar- 
fait, la seconde régulière. 

Impératif» 

Singîdter. 
viens, 
qu'il viemie. * 

Pluriel, 
Venhambs^ venons. 

Vindevôs, v^nez, 

Q«e elles yeskâô^ qu^4b viennent. 



i 

<Eu viera^ 
Tu viei'às, 
Elle ^eîra^ 

Nôa viéramos , 
Vos viérdsy 
Elles vier^b) 



Vem tUy 
Queiriléteniia^ 



l68 .BES TBIIBBS. 

Subjonctif. 

PRESENT. 

Singulier, 
Que eu venha, que je vienne. 

Que tu venhas , ^i£6 ^ viennes. 

Que elle Tenhai ^liV/ vienne. 

Pluriel. 
Que nos venhamos j que nous venions. 
Que vos venhais, que vous veniez. 

Que elles venhao, qu^ils viennent. 

IMPARFAIT. 

Singulier. 
Que eu viesse, que Je vinsse. 

Que tu yiesses , que tu vinsses. 

Que elle viessé| qu'il vint. 

Pluriel. 
Que nos yiessemos^ que nous vinssions. 
Que TÔSTiesseiS| que vous vinssiez. 

Que elles viessem, qu'ils vinssent. 

FUTUR. 

Singulier. 
Quando eu vier., quand Je vièndnu. 

Quando tu vieres, quand tu viendras. 
Quando elle yier, quand il viendrm. 

Pluriel. 
Quando n6s yiermos^ quand nous viendrons. 



.OS5 VBRBE5. iGq 

Quando vos YÎerdes^ quand vous viendrez, 
Quando elles viereiu, quand ils viendront^ 

PARTICIPE PASSIF. 

Masculin, 
Vindo , venu. 

Féminin, 

Vinda, venue. 

Ain se conjuguent tous les composés de ^irt 

22? Pépir, demander. 

L'irrégularité de ce verbe consiste dans le 
«changement dud ea ç à la première personne 
du présent de l'indicatif ^ à toutes les person* 
nés du présent du subjonctif, ainsi qu'à )a 
troisième personne du singulier et du pluriel , 
«t à la première personne du pluriel de Timpé-» 
ratif; on dit: peço,jé demande^ que eupeca^ . 
que je demande, etc. 

On conjugue de même medir^ mesurer.. . 

i 

23^ Parir, enfanter. 

L'irrégularité de ce verbe consiste dans l'ad- 
dition d un i devant 1> dans toutes les person- 
nes où le veriie pedir change le ^ en <?« Ex. eu 
jpairOf j enfante^etc. 

i5 



i^ 





ii"" A1R9 ^v^ 


< 


IwDiCATî:^* 


X 


PRiâiËl^T. 


Eu Trio, 
tu ris, 
Ëlleri, 


Singulier 
je ris^ 
tu ris. 
- il rit, 
Plurieh 


•Kôsrîmo», nous rioni* 
Vos rides , w«w 'riez^ 
Fll^s rim au riem. > «& rient. 




ÎMFiHÀTJF. 




Smgttlter, 

tis^ 

'PluriéL 


. . Rantos, rions. 
Ride vos, riez» 
Que elles riâo V $«^'* "'"^'«^- 


• 


'î&tf'î^j <]»«'€ tir. 


^^^^¥evi,rift. 
Que tu rias^ 


. ^IISSSST. 

• » 'iSùngulien 

que Uim$* 



s 

PlurieL i 

Que "n'ôs nâmos , que noiis ruons. 

Que YÔs fiais, qite 90ns riiez. 

* Que elles tÏHo ; qu^ils rient. 

Ce verbe h'est guère usité que sous la fonne 
de verbe pronominal , et Ton dit ordinairemeiit 

• rir-se^ rire. 

':fS* 'Les vetbes termittés en cm. 

Llrr^ularité des verbes terminés en gir e^ 
la même <jue ce]le des .verbes, terminés en ger^ 
velle consiste dans le changement du ^y. en y, à 
" toutes les personnes où cette lettre doit être sui- 
vie d'un o ou d'un a. Ainsi Fan dit: ^ajlfl^igir^ 
affliger; «^^{/o, j afflige ;.. 9;^, c« affllja> que 
j'affligCy etc. 

^o Les verbes^terminés.en i}2^iu 

L2îrr6§âlanté tdes iverbest teoBMtts en^iisêr 
ne consisteiquôidans la* suppression dé Tôifinal 
de la troisième personne, du singulier du pré- 
sent de l'indicatif; on dit: conduz, induz, etc.^ 
^l. jion conclu zs y induze^ etc. 

. 9tj° L|s, verbes terminés auRifi. 

jftiliivégxdasîfté.iics ^venhes te^ntinés en hir 

i5. 



€}onsiAte dans le changement de kien îk la pte» 
tnière personne du singulier du présent de l'in- 
dicatif, à toutes les personnes du présent du 
subjonctif, ainsi qu'à la troisième personne du 
singulier et du pluriel et à la première per- 
sonne du pluriel de Fimpératif ; on dit: saiQ, je 
sors ; que eu saiay que je sorte, etc. 

aS° Subir, monter. 

Ce verbe change u an o à la secoiiife per- 
sonne du singulier et à la troisième personne 
du singulier et du pluriel du présent de Tindi- 
catif, ainsi qu*à la deuxième personne du sin- 
gulier de rimpératif ; on dit : sobes^ soie, so^ 
bem , sobe tu. 

Acudir^ hulir^ etc. [Voyez page 127) ont la 
!même irrégularité. Fugir, fuir , et surgir^ jeter 
l'ancre, mouiller; indépendamment du chan- 
gement de Vu en o, sont encore soumis à celui 
g en j^ comme tous les verbes terminés en gir; 
et surgir fait au participe passif surto, 

29® Mentir, mentir. 

Ce verbe change ^ en / à la première per- 
sonne du singulier du présent de Findicatif ^ à 
toutes les personnes du présent du subjonctif, 
è. la troisième personne du singulier et du plur 



riel et à la première personne du pluriel de l'im* 
pératif ; on dit : mintOy minta, etc. 

Sentir y êerçir, etc. ( f^qyez page i ay) ont la 
même irrégularité. 

3o" Dormir ^ dormir. 
Ceyerbe change Yo en u à toutes les person- 
nes où mentir change Ye en i; on dit : durmo y 
durmay durmamosy etc. 

Si"" O.UVIR, entendre. 
Ce verbe change uf' en ic à toutes les per- 
sonnes où mentir change e en i; on dît : oiço 
ou ouco y oica ou oucay oiccds y etc. 

32° PÔR , mettre. 
•Inimcatif. 

I^R^SENT. 

Singidier* 
Eu ponho, je mets. 

Tu pôes , tu mets. 

Elle pôe, il met, 

PbirieL 
Nos pornos j nous mettons. 

V6s pondes, ?;of£.s mettez. 

Elles pôem , «7j mettent. 

VHLVkXiVk.\T. 

Singulier. 
Eu punha , je mettais. 



Tn^punhasv 
Elle punha, 

Nos piinhamos, 
Vos pùnlieis, 
Elles punfailo, 



Pliitiel: 

nous mctttdn^i 
"VOUS, metttez^ 
i% meitnient^ 



PRETERIT DÉFIIfl. 

Singulier. * 



Eu pu^>. 
Tu puiente,. 

Elle poz, 

Nos puzemos, 
YÔ5 puzestcs, 
Hlles puzeraOj 



Eu puzer»^. 
Tu puzeras^, 
Ellepuzera, 



Nos puzéramoS) 
Vos puzéms, 
Elles puzerao,. 



je mw^. 
tu misi. 
il> mit» 

Phriet. 

nous mimes». 
mfjÊU mites, 
ih mirent^ 

PLTXSQUBBiLRFAIT. 

Singulier, 

j avais mis, 
tu aidais mis. 
il avait mis. . 

Pluriel. 

luwoi tarions mis^, 
^vom. aidiez mis. 
ils avaient misa^ 



DBS VXIUIS9* 



• ^ « 



H7& 



Eu porei, 
Tu poras, 
Elle, pora, 

Nos poremos , 
Vos porels , 
Elles porao, 



Euporia, 
>Tu porias, 
Elle poria, 

Nos poriàmes:, 
Vos porieis , 
Elles poriao^ 



Poe tu , 

Que elle ponha 



lonhàn^Pii. 90« 



FUTUR. 

Singulier. 

je mettmL 
tu mettras, 
il "mettra» 
Pluriel, 

nous mettrons, 
Dous mettrez, 
ils mettront. 

CoWDITIOîrKFX. 

/ 

FUSSENT. 

Singulier. 

je mfitttms. ' 
tu mettrais, 
il mettrait.. 

Pluriel. 

nous mettriofis^ 
'pous mettriez, 
ils mettraient^ 

biPi^ATIF. 

Singulier. 
mets. 

(j^Hmette. 
Pluriel. 

mettonSé 



176 DBS TSRB£S. 

Ponde vos, mettez, 

Ponhâo elles, qu^ih mettent. 

Subjonctif. 

VRBSBNT. 

Singulier. 
Queeuponha, que je mettes 

Que tu ponhas , que tu mettes. 

Que elle ponha> qu il mette. 

Pluriel. 
Que nos ponhâmos, que nous mettions. 
Que vos ponhais, que cous mettiez. 

Que elles ponhao y qvCiis mettent. 

IMPARFAIT. 

Singulier. 
Que eu puzesse, . que je misse. 
Que tu puzesses, que tu misses^ 

Que elle puzesse y qu'il mit. 

Pluriel^ 
Que nos puzessemos, que nous missions. 
Que vos puzesaeisy que cous missiez. 
Que elles puzessem , qu'ils missent. 

FUTUR. 

Singulier. 
Quando eu puzer, quand je mettrai, 
Quando tu puzeresy ^quand tu mettras. 



DES YSBBES. I^J 

Quando elle puzer, quand il mettra. 

PîurieL 

Quando n6$ puzermos^ quand m>.m. niettronsK 
Quando vos pu^erdes, quand vous mettrez^ 
Quando elles puzerem, quand ils mettront^ 

IlfFXKJTIF, 
PRÉSENT. 

Singulier. • 

Pôr eu, "\ ( moi , toi etc. ) 

Pores tu, \inettre. 

Pôr eUe, ) 

Pluriel. 

Pormos nés , \ ( nous , vous etc. ) 

Pordes vos , \mettre. 

Pôrem elles, j 

PARTICIPE ACTIF.' 

Pondo , mettant. 

PARTICIPE PASSIF^ 

PostOy posta, mis y mise. 

Ainsi se conjuguent tous. Içs cotnpos/és de. 
pôr, tels que antepôr^ préférer j-co/wpar, com-^ 
foser; depôr y déposer^ çtc.^ 



USTE 

DES TBRBBS Ql/l ONT PBUX PARTICIPES PASSIFS^ 

Prepiiere conjugaison^ 

aceitadoy acelto. 
enKUgado, eirxoto. 
«xceptufidD, excopto. 
expressado, expresso. 
expnlsado, expulse, 
gastado , gasto. 
îthprensado, impresso. 
izentado, izento. 
manifestado,. manifesto* 
" pagada, pago< 
salyado , çalro. 
professado , proEeMOk^ 
soludo , solto. 

sujeitado , sujeito. 



Acehàr, 


accepter; 


EnxBgar, 


sécher; 


Excep^ar» 


exceptewf 


Expressar , 


exprimer ; 


Expulsar, 


expulser ; 


Gastar, 


dépenser ; 


Imprensar , 


imprimer ; 


Izentar, 


exempter; 


Manifestar, 


manifester; 


Pagar, 


payer; 


'Salvar, 


sauver ; * 


Professar , 


professer; 


Solur, 


délier; 


Sujeitar, 


assujettir; 



Seconde conjugaison. 

Absolver, absoudre; absoWido, 



^abliolnto. 
(abaoUo* 



Ab«orver, 


absorber ; 


absorvido , 


absoito. 


Acender , 


allumer; 


aceudido^ 


aceso. 


Corromper, 


corrompre'; 


oorrompîdo , 


corrupto.- 


Eleger, 


choisir; . 


elegîdo , 


eleito. 


Encher, 


remplir; 


encbido , 


cheio. 


EuTolyer, 


envebhppwt; 


e&volvicio y 


eavolto«c 


Escrever , 


écrire ; 


e^crevido , 


escrîto. 


Incorïer:, 


encournr ; 


incorrîdo , 


încurso. 


InftfetroiQper, 


, interron^re; 


inferroo^îdo, 


, i]^eiTupto«^ 


Morrcr , 


mourir; 


raomdci, 


morto.. 





ima^vMMBKu 


«73 


BrendcTy 


arrêta •$ 


pf<ui44o> . 


pmio^. 


flomper, 


rompre; 


ronpido. 


rota. 


Suspender, 


suspendre ; 


saspendido , 


suspenso. 


Torccr, 


tordre^; 


torcido , 


torto. 


" 


-^Ttvisième^ 


conjugaison 


• • 


Annrty 


ouvrir; 


abïido , 


abèrto. 


Affligir , 


affligen 


alBî^dd, 


afflttta. . 


Concluijr , 


coficlure; 


xonclnidù'. 


COQcUlSO^ 


Gontrafair, ' 


contracter ; 


contrabîdo^ 


contracto.. 


Cobrir « 


couvrir ; 


cobrlda» 


caberto» 


Distinguir , 


distinguer; 


dîUinguida , 


distincto. 


Dlétrahlr , 


distraire ; 


distrabido , 


dîstracto. 


Erfgir, 


ériger; 


erîgîdo., 


erecto." 


Exbanrlr,. 


épuaeri 


exbatirfdo , 


exbausto* 


Expellir, 


esepifker;.. 


ezpellid^^' 


expuUô.' 


Expximir^ 


exprimer^ 


exprimiâo « 




Extingulr , 


étmndre ; 


exÛBipido » 


. extiuctok 


Extrahir » 


extraire; 


extrabido , 


extracto. 


Frîgir , 


frire; 


frîgîdo , 


frîto. 


Imprîmir, 


itnprirmr* 


împrhtddo-, 


impresAo. 


Incluîr y 


enfemur; 


incluklo» • 


încliisoc 


Inserir, 


insérer; 


ijD|«rid9> 


inseno. 


Opprimîr y 


. opprimer ; , 


opprinùda , 


. oppresso» 


Possuîr , 


posséder; 


possiiido , 


possesso« 


Bè^primir , 


réprimer; 


reprimido , 


represso. 


Submergîr ; 


submerger; 


submergido 


, subuiersor 


Supprimlr , 


supprimer; 


supprimido , 


stippresso.^ 


Surgir, 


aborder; 


surgida» 


SUTtO. 


Hiwnati^e^lA preondère fbrme'deœ^partiici** 


fCSi qui^ 


est régulière^ s'iemplôûs* ordinaire* 



HiàreBylkbeest'&tÉTtcid'uiiiijSx. banniù^hnnBi, 
brandifei)'û9hri,f ôfthftrâi, etc. 

4"* â>/#gwi/&r, (contrainâré; 'd%3^/r, pl^tiret; 
eœpelliry expulser; dernoUr^ AéttiiCXve ^n^eciir ^ 
réfléchir ; repellir,^ repousser ; suhmergir , sub- 
merger ^ ne sont usités qu'aux personnes où la 
eonsmine'de'la dernière syllabe est suivie d'un 
^'ttu d^tin 'L Exi éncpâliia , sutmârge , 'éemoU- 
m , etc. 

CHAPITRÉ V. * 



D£ X^'s&DVSRBS. 



L'adverbe est un mot invariable, Irést-à- 
dire, qui n'a ni gentes nî notnbresj dont on 
«e sert pour modifier la signification d'un au- 
tre mox, ou pour en es^primer quelque cir- 
constance. 

Un «dv'erbe peut modifier ki^stgaifidÉticii de 
crtiis sones de itnovs : 

I® D'un Verbe. ExJ ^Esta mulher fàlla muito^ 
cette femme parlé beaucoup. 

2<> D'un adjectif. Ex. esta pessoa h-e muito 
hella^ cette personne est très BfeHe. 

' 3*' ^D'ùrt autre advé Ae. Ex. vîSte rapaz le 
ntiiità mal, cegaMon lit^fort trial. 
' ^t>étns ie prèmiei- exemjile , ' Titdverli^s maùm 



^liiodifie4e'V€»be^/&i;daii^i}eMBieMnd, -il tno- 
'édifie Fadjecrif \&^//a; \et ds|n»4e tfoiûèiiie, il 
modifie l^dtttrbemo/. 

x» Il y a^des «dverbe^ qtii marquent la ma^ 

aièredoDt les du>8es se fotit) tel» qcie '^/vm* 

démente^ grandement ^'iMcaas(!aneiU»y^taeMfAtxt* 

.^VD&Ekt^viommuU y i^TSment; gênerosaménte ^ 

gëniéreatfement; bem ^ ^^itin \ mal y mal; êm 'ùâoy 

^ Ml* ti4iin ;• msim , ainsi , etc. 

: a^ n 7 a ^deâ- adverbes -qni marquent Tôrdiie, 

iMegandammUe^^^eMtkdeméat; terceiMPnânte j 
troisièmement ; logo, d'abord ; -dipois y enduite, 

• dùtnte, de^nmi ^'detm^ y ^rAère^ em/lm, en- 

y^m f etc. 

di^ By-a des adverbes qui marquent le lieu y 
la distance ; comnte ^ ùàde , où f tt^tM , id ; o/ji, 
'UL^arribay en haut; a^oûjo, en bas; lohgôy 
joînjetc. 

4* U y a des adverbes de temps; eonune, 
agora ^ maintenaqt; Âiy« , aujourd'hui ; ii^ôra 
mesmay «n ,èe «loment; ptesanêemente^ à pré- 
sent, eic pour le présent. — Hontem^ hicRT; 
vanAe-Aon/dfTi, avant-hier ; -antigameniey anoien- 
oiement; ultifnamètite y dertnèMment; recem^ 



3^4 ^^^ ADVERBlSS. - 

.mente j récemment, etc. pour le passe. — A 
^nanhan^ demain ; logo j bientôt ; depois de 
âmanhan y après-demain ; daquipor dicmte , do- 
rénayant. -— -Quaruh , quand ; frequerUemente , 
^souYent^ semprdy toujours ^ nunca^ jamais; or* 
dinariamente^ ordinaiFement^^o/iafey tard, etc., 
pour un temps indéterminé. 

5^ Il y a des adverbes de quantité ; comme, 
^nuUoy beaucoup; pqucOf peu^ assaz^ beau- 
coup, assez; demasiadamente^ trop; tanim y 
laut,; quanêo, combien; suffielentemente^ suffi- 
samment^ mecifiac/isme/i/'^, médiocrement; in- 
JmUameHe^ infiniment ^ nhundardetnente ^^hon- 
^lamment, e^. 

6** Il y a des adveiJbes de comparaison; 
comme, mais , plus; menos , moins ; tâo , aussi, 
autant; comoy comme ;a5«iin, de même, ainsi, 
jnethor^ mieux '^peior ou peoTy pis ; quasi j pres- 
que-, etc. 

7^ n y a des adverbes d'affirmation ; comme, 
.sim^ oui; certamente^ certainement; verdadei- 
mmerUCy vraiment, etc.. 

8^ Il y a des adverbes de négation ; comme, 
ncu}y non; nada^ nullement, rien, point. 

9" Il y a des adverbes de doute; talpez , pode 
tf^r, quiçdj peut-être. 



hJlS ADVERBES. t85 

lo Enfin, il a des adverbes qui servent à 
interroger. Ex. quandoj quand? comOy com- 
laent'} porque y'i^ovLvqaoU qiuuito^ combien.^ etc. 

Remarques. 

I» Les adverbes terminés en mente déri- 
vent des adjectifs ; ils se forment de Tadjectif 
féminin en y ajoutant la terminaison mente 
Ex. Undoy joli; linda^ jolie; lindamentey joli- 
ment; grande y grand, gr2indid; grandemente, 
grandement^ etc. 

a° Beaucoup d'adverbes ont , comme les 
adjectifs, les trois degrés de signification. Le 
comparatif et le superlatif se forment dans les 
adverbes comme dans les adjectifs. Ex. lînda- 
mente, joliment; mais /mdarneiite , ,p\us joli- 
ment; menos lindoinente ^ moins joliment; tào 
Undamentey aussi joliment; mut lindaniente^ 
très joliment; o mais Undamentey le plus joli- 
ment.- Les adverbes dérivés des adjectifs qui 
peuvent former leur superlatif par le change- 
ment delà terminaison', peuvent former. égale- 
ment leur superlatif du superlatif féminin ^le 
l'adjectif en y ajoutant la terminaison mente. Ex. 
lindissimo^ très joli; lindissima, très jolie; lui- 
dissimamente y très joliment. 

Les adverbes bem, bien, et mal, mal, font 

i6 



.l^jm, 



mx oomparâlif methoTy nriefiix , pe^r^ ' ^ ; e^acr 

3° Gomme TadiiM^ a&lv ordinairement ex- 
primé par uafi 8«ul-moti,-on d/ff0!fill!ie^lociUi!an.4s^cL- 
pierbiale deux ou plii^eurs mot$'?réiiiiss^i|iiioat' 
la force d*un ad¥eii)e» S^^aV^ mil nuira^Uhat^yi 
à m^rveille^ o^ vezeS'^ qu^qu^foi^;; r/£( ^tand^ 
emquanth y, de tesapa en ti^ittgs yde^ propoâko*^ 
exprès^ pouco maison mendSyiSt''^mk^f^fè&^,ile 
nenhum nwdOf nu)Iefa0Q.t%j'ri^ f^^^ro^.^^yrs^nieiitf 
as mais dus \fezeSy\Q plus souv^tt^'^tc. 

CHAPITRE VI. 

DE I^A PRBPOSITIOSr. 

La prëposidozi est un mefr<(uiiie signifie neor 
par lut-mérae; mais q«i^ mis derant un* sub*' 
stantif, un- pronom^,, ou un ferbe à rinfiDitî£^ 
o:prlme le rapport qui existe entre ces mot^efe 
ce qui précède. La prépositinn est/ eoimne 
l'adverbe, un mol invariable qui n*a ni genres 
ni ^oxxSyce^ 

Lesprincipaii» rapportsqu^expnniettt tesipfé- 
positio^ , soitt les rapports ê» ]ie«'y de t^eni^»^ 
d'ordre, d*union, de sépara ttof», dfexeiiiaioa^ 
d opposition y de but, de eattse, flemeyen^ 



/ 
^es différentes sortes de prépositions. 

I® Pour marquer le lieu : 

j^, à; de y de; eniy ^n, d^ns; dentrOy dans; 
siiitt^^ ^^'^dlp6aÙpaySfihySoiaB^dian$$jpemnte, 
d^y^af^y {Ma^4^vaqt; atiaz, deimzj â^rv^eEvière*;. 

a"* Po«Mi* niarquei^ le temps et Tondre : 
^, kjdûj^ de; em^day dsotë; anùu, avant^ 
dagqisy ajprèsi; duntniey dufian^, pendant; pe^ra^^ 
yeTS^desdcyàoSy enif^y entre; desde^ d^uis*; 

^éy '^9&{:gè^ 

V Poijir 9»arquer l'union : 

Cqui y avec ;• cpnfwmey suivant; segunda y 

4^ Pour mtrqjUQF la sqiaaeation^ l'exeeption^ 

Uxfi^piOy, eou^pté^'honnia; salw^y sauf ^ybm, 
h0f9^ sem^ aans; cdem y outvoi . 
5*" Pour marcifuer l'oppositip» ; 
CorUita^y contre; a pezar, malgré; nào ob' 
stimie-y nonobstant. 
• 6? Sùisr isiairqHer le but : 
. Paru cûm,i ewrevs ; aœroa, touchant ; pmYtr , 



lS8 QXS PRBKISmONS« 

7® Pour marquer la cause, le moyen : 
Por^ par-^ medUmiey moyennant. 

Remarqués, 

1° Les prépositions sont simples ou con^ 
|)osëes : simples, quand elles s'expriment en ur 
seul mot^acomme conij avec ; sem , sans ; pam, 
pour ^ etc. ; composées , quand elles ^'expriment, 
en plusieurs mots , comme em casa de , chez ; 
aopéde, auprès de; ao rvdorde^ em roda de, 
autour de; de fronte de, en face de, vis-à-vis ^. 
em ifez de, au lieu de, etc. 

^ Il y a des prépositions qui demandent à 
être suivies d'une autre préposition , ce sont : 
cerca, àcerca, environ, près, touchant; alem, 
outre, au-delà; àrfuem, en -deçà; a/{/e^,'avantf 
atraz , detraz , derrière ; diante , devant ; dépôts^ 
après; dentro^ dans; Jora^ hors; longe ^ loin; 
junto^ferto^ ^rès ;acîmay au-dessus; em cima, 
sur ; abaîxoj dessous; debaLvo, sous; a pezar, 
malgré , ^et la plupart des prépositions compo- 
sées, qui veulent après elles la préposition de, 
¥.x,alem do mar, au-delà delà mer, alem disse, 
outre cela; cerca de mil hômens, environ mille 
liofumes; dentro de casa, dans la maison, etc. 

3 ' La préposition com se. contractait nutre- 



DBS PRBPosmoirs. i?9 

fois arec rarticle^ et l'on disait co^ cas, coa^ 
coasy au lieu de com o, com 09 ^ com a, com 
as ; mais aujourd'hui cette contraction n'a pTus 
lieu qu'en poésie. 

^ La préposition em se contracte quelques- 
fois arec l'adjectif Attm , huma^ etc. ; et Ion dit 
n*humy rChuma^ rChuns^ n'humas^ ou n^unty etc. y 
au lieu de em hum^ em kuma^ etc. 

CHAPITRE Vn. 

DE LA CONJOXGTIOir. 

La conjonction est un mot qui sert à lier les 
différentes parties du discours ;. c'est , ainsi que 
Fadverbe et la préposition, un mot invariable 
qui n a ni genres ni nombres^ 

n y a des conjonctions simples, comme : ey et; 
nem ; ni , ou , ou; porêuiy mais; se^ si; etc., et 
des conjonctions composées^ coiiiux^ aindaque^ 
quoique; ajim que y afin que; com tanto que y 
pourvu que; logo que y aussitôt que, etc. 

Des différentes sortes de cotyonctiofis. 

i« On nomm^î copuhtwesy les conjonctions 
qiii lient simplement' deux mots ou deux phra- 
ses. Ces conjonctions sont : ^^ et, pour l'afBiVi 
mation ; nem , ni , pour la négation. 



2* On noipQïe alterfpaiiife\ Qt^-disjon/^vefif 
celles (jui marquent alteroiittiTe ou di^tiactioBs, 
xx>9uiie ouyQxx'y seja ,^sp4. 

3" On nomme adi^rsatives ^ ceft^ ^^ m^ir- 

cependant; co//2^2<^Oy: néansKMns, c^peiulaM;; 
aifula que, quoique. 

^ On nomme conditionnais, ^ cc^lc^ qui 
marquent une condition, comme se^ si; com 
tanto que\ pourru que. 

5* On nonuve cof^^fiOêxitiveè^y celles qui mar- 
quent une comparaison, comme fao bem como^ 
aussi bien que ; assim como^ de même que. 

6* On nomme causcUives^ celles qui loar- 
quent la cause, la i^son, comme /7o/ijra^, parce 
que, car; pois que^ puisque, etc. 

7* Les conclusii^es sont celles qui marquent 
la conclusion, comme a55z>/i, ainsi ;/?o/^, dbnC| 
car ; por conseqiiencia , par conséquent. 

S' Enfin, il y a des conjonctions qui mar- 
quent le temps, comme quandoj quand ^ lors- 
que; desde que y dès que; durante que^ pen- 
dant qi^e. 

TABj^JliAUms^raiNCirAl.B6 0ONJOI!VGT»>lfS. 

Ë» eê. 

Nem, /«, 



Pois, 

Seja, 

Aâfiiin, 

Senao, 

Porém, 

Mas, 

Todaviîa^. 

Como,. 

Poîs«que, 
.Aindaque,. 
Bènuque, 
A saber, 
Quer, 
Desde que, 
Logo qu6 , 
^tfiSqiM^. 
Depols que, 
Erk qoanto que , 
Durante que, 
Afiin que, 
Porque , 
om tanto que, 



ou, 
que. 

cary donc y nn 

soit. 

tùnsL 

Wion , aufrement, 

mais y cependant^ 

mais. 

tofêt^is* 

commis* 

quamLy lorsque. 

puisque. 

quoique. 

hieniquem 

sat^oir. 

soiù que. 

dès que. 

aussitôt que. 

aidant que. 

apris que. 

tùadi» que* ^ 

pendant que. 

afin que ^ 

pourque^pareequê^ car. 

powvu que* 



ig2 DES coTiJOJfcnovs, 

Se nao que y. sinon que, 

As$im como , ainsi que^ de même que^, 

Yisto que , t^u que , attendu que. 

Supposto que, ' supposé que. 

Até que, jusqu'à ce que. 

De maneira que, de manière que, 

CHAPITRE VIIL 

DE L*INTERJ£GTION. 

L'interjection est un mot indéclinable qui 
exprime les afFecdons subites de Tâme. Il y a 
autant d'interjections qu^il y a de passions dif- 
férentes, et Ton emploie quelquefois comme 
interjections des mots qui expriment des idées; 
néanmoins il y a certains mots qui sont adap- 
tés à divers sentiroéns ; ce sont : 

i* Pour la douleur ou laffliction : ai! aïe! 
hélas! ui! ouf! 

2" Pour la joie et le désir : ah ! ah! oh! bon! 

S*" Pour la crainte: Jésus! ah mon Dieu! 
eh! eh! 

4* Pour Taversion , le mépris et le dégoAt, 
ap/e ! àpage ! diantre! inn ! peste ! fora! fi 1 fi 
donc! 

fî<> JPoiir 1 admiration : oh ! oh ! 

6® Pour la surprise : ah ! ah ! 



♦ *» 



DES iXTEtlJECTIONS. îgS 

7* Pour encourager: {famos! ora sus^eia! 
anîmol ani'moj allons! courage! courage! 

8*" Pour avertir et appeler: arredàl gare! 
hola ! holà ! 

g" Pour faire &ire silence: chiton! chut! 
calluda ! chut ! paix ! 

L'inteijection J, ô, se place comme en fran-» 
çais devant un substantif en apostrophe. 



ï/ 



%i%/%»^»^%^%>»wt»<i»^. ; »i «f !>«■ ^ » %m «f%iik»'«.'« 



TROISIEME PARTIE. 

DE LA SYNTAXE. 



Ou appelle sj-ntaxe^ la pfirlîe de W.gRiB»' 
nuôre qui traite de lai concordanee^ du* régime 
et de ranangamefitideE dif£â!efites ..paxnies du 

discours. ^ 

Dans toutes les langues, les mots ne sont pas 
seulement établis pour représenter chacun une 
idée, ou pour distinguer un objet, ils sont en- 
core destinés à représenter parleur assemblage 
l'union des idées, pour exprimer un sens suiyi, 
c'est-à-dire l'image de la pensée. 

Tout assemblage de mots fait pour rendre un 
sens, est ce qu'on appelle une phrase. 

La première chose nécessaire pour former 
une phrase, est qu'il y ait un sujet dont on af- 
firme, ou qu'on regarde avec telle et telle 
qualité. 

Ce qui sert à exprimer ce qu'on affirme du 
sujet, l'application qu'on en fiait, soit d'action, 
soit de manière d'être , y concourt par la fonc- 
tion d'attribution; puisque, par son mojren, 
on approprie cette action à la personne ou à la 



til^se <loivl-oii parle, c'est oe qu*cm ap.pelle IW- 
tribiUif on /e verbe, L-atlributif est» soumis au 
sujet , et oblige dW suivre le nombre et la pei> 
BOBue, qtielquofoîs-iBêftte le gei>it3« 

Ce c||i» est destine à- représe«ter l'objet di- 
rec>t <ie 1 afB ï^diation ^ s'appelle \ objectif ou • le 
^iglme diteet du vevie* < L objectifs peûft êtr^ uit 
jvom^'Uiy proiïM») aa un verbe. 

Ce qui doit marquer le ternie de laffîratâh 
4iîon s'a jupelle. letermûmti/tou Je régime indirect 
du^ vefisy, Le ternainaùf est k coiiû^ément in- 
direct cde l'attribiitif ou verbe. auquel il. est lie 
pitiruiie- préposition ei^priinée ou 'âôus-ei>tendu« 
qui indique le- rapport qu'il y vu de lutii à Vautra 

Ce^ qu'on emploie à expriinerla nKinière, la 
circonstaïuse particulière de l'iittfibutîf se nom-^ 
me \e: circonstoiwiel y c'est un> adverbe , une 
p)bipa$esuboi*donnée , ou uste pbrase advei-biale. 

Ce q^i sert à joindre la phrase s'appelle le 
cof^nct^ovL laeonjonetien. Leconjonctif nee^ 
sous le régîiiie d'auc^une des autres parties de 
la phrase^ etàsouveuirattributifsoaslesien, 
Ues€'exp^nié|>ar des conJQ»etion& 

£i^u>) œ qijû est mis daas: Ia< pjhcase par 
ferme d'addîtMm pour donfièi* plàs de force à 
l'expression, i9U p(GMi»r>émiiè6r un motirement 

^7- 



4g6 DE LA STNTAXfi. 

de Vâme , se nomme Yadjonctif, L adjonctîf n'est 
pas absolument nécessaire dans la phrase , on 
peut le supprimer sans altérer le sens. 

Il résulte de ce qui précède que la phrase 
se compose de sept parties ou membres qui 
•sont : le sujet ^ Y attributif ouiferbe y \ objectif ovl 
régime direct , le terminatif ou régime indi-^ 
recty le circonstanciel^ le cenjonctif^ et Yad- 
jonctif 

Il n'est pas absolument nécessaire qu'une 
phrase renferme tous ces membres ; l'adjonctif 
s*y trouve rarement , et le conjonctif n'y a lieu 
que lorsqu'elle doit être jointe à une autre 
phrase ; il peut encore dans ce cas même n'être 
pas énoncé. Enfin souvent on n'a dessein que 
d'exprimer Faction simple du sujet sans lui 
donner^ ni terme ni objet, et sans y * joindre 
de circonstance. On peut donc en conclure 
qu'une phrase est complète sans comprendre 
les cinq derniers membres dont nous venons 
déparier, mais qu'elle w% saurait se passer d'un 
sujet ni duuverbe'exprimés ou sous-entendus; 
car on ne peut parler, sans parler d'une chose , 
et sans en affirmer aussi quelque autre chose. 

On appelle régime ou complément d'un mot, 
tout mot qui, n'étant point un adverbe, est 



' DE LA SYNTAXE. 19J 

mis à la suite d'un autre mot pour en restreins 
dre la signification. 

Les règles de la syntaxe étant en généraV 
les mêmes dans la langue portugaise qye dans 
la langue française , nous ne parlerons que 
des différences qui existent entre ces deux lan- 
gues. 

CHAPITRE" PREMIER. 

SYNTAXE DES SUBSTANTIFS. 

I. . Les substantifs, pris dans un sens dé' 
terminé, sont précédés deVarticle, qui en suit 
le genre et le nombre. Ex. o paîj le père; a 
mai, la mère; os irmâos , les frères; as îrmans^ 
les sœurs. 

i^' Autrefois les noms de pays n'étaient point 
précédés de l'article, on disait: Europay l'Eu- 
rope; Finança j la France; Hespan/ia^ VEs^ 
pagne; mais aujourd'hui on dit plus ordinai- 
rement a Eiiropa , a França y a Hespanha ; mais- 
on dit. encore: Portugal Jez parte da antiga 
Hespanha , le Portugal a fait partie de ^ancienne^ 
Espagne. Castella he muitofertily la Gastille est 
très fertile, etc. 

9J* \jt% noms de fleuves et de montagnes, de 



198 ^ Bfi I/A STiVTAXir. 

qudque temumison qu'ils ^ient,cloiY«ni ton- 
jours être précédés de Tartiill^ isi>ftseulin. Lai^î- 
S011 de cette règle est que'Von sons- en tend le* 
substantifs rio et monte ^%à\ sont fnuseulins-^ 
ainsi I on dit o TeJ^t^ le Tage \ o EPia y'VE.VaaL^ 
n j^mazonas y\e fleuve des Aniazones; o "Gua- 
diana^ laGuadiana; c'est comme si Von disait^ 
o Ha Tejo y le fleure du Tage \ o rio AmazonaSy 
le fleuve des Amazoneà; a monte Et'na^ le mont 
Etna. Il est bon dfe.ren^arqi^er guP^ dans Tex- 
pression portugaise, le nK)t rio^ n'est pas suivi 
de la pr4plositio& dey de,, coHime le sont les 
mots j^ZMf 1/^ ou rivwFv. dans l^egsLpressîon ifran- 
coise^qui y eorvespond^ mais quand or dît a 
JMOoto £iiA<si^ leniOBt'Etna i» eidftde de Ujèeù^ 
la ville de Lisbonne ^ il n y a aucune difC^venoe 
entre les-deux langues. 

3fP ^On mel lasticie de^nt 1^ m»^eeakor^ 
saahoKaySeuhpf'es: y^ senh^mxs^j^ qui ^se traduîi^ent. 
en &ançai& par monsieur y tMèmdaoèey me^ieum ^ 
mesd(mies{ lorsqu'ils sont suivis d'un hoh& 
df <Ugiiité^ Tasticle qm.se nieteit fi^aReais de^ 
<vant le nom de di^mté y ne s'^EpriHue ^p«is eix 
portugais^ Ex. sû^h^f- fo&Oy monsietup.J^n ^ 
os senhores Joâo e Pedro y messiturs 2ean et. 
Pierre; o genlwr ooude^ -monsieur le comte | 



fis LA STBITAIS. I99 

a senhora duquezaj madame la duxîhesse. 

4^ Les' infinitifs des verbes et les adjectifs 
employés substantivement prennent l'article 
masculin. Ex, o passeur àe necessario y la pro- 
itïenade est nécessaii^e; a razâo quer o util^ o 
timor propno procura o agrada(/el , la raison 
veut Futile, lamour-^propre recherche l'agréa- 
ble. Il est bon de remarquer que l'infinitif des 
verbes s'emploie beaucoup plus souvent com- 
me substantif en portugais qu'en françsds. 

IL Lorsqu'un substantif est pris dans un 
sens indéterminé^ on le fait précéder en fran- 
çais de un y une y de y du ou delà pour le sin- 
gulier, et dé des ou de pour le pluriel \ en por- 
tngads on rend un^ une^y^vsihamr kuma, et 
Jcydu^ delaj des, ne s'expriment pas. Ex. pâo 
'^eceonâokebcm, du paiasec n'<est pas bonf 
hepredao v^dorparai^encerj il faut de la va- 
leur pmir vaincre; hmii ImmemstAto^Mn^haak' 
me sage ; htmajlor agreuka^ely une fleur agréa- 
ble ; fuMfens sakhs, des hommes sages y flattes 
agmêeuwsi clés fieqrs agséables. 

UL Les substantifs, pris dans un sens pa1^- 
tUif , s'emploient sans article, ainsi, 4£9> duj. 
de lajdesy qui précèdent dans ce cas les*sub- 
ftanùis français , ne se reudent'pas en portu- 



âOO OB LA SYNTÀXl!. 

gais. Ex. dcd-me Dinho^ donnez-moi du vin ; eu 
almoço chocolaté , je déjeune avec du choco- 
lat ; eu comerei carne y je mangerai de la viande. 
Remarque. Comme de^ du, de la y des ne 
«'expriment pas en portugais y quand les sub- 
stantifs qu ils précèdent sont pris dans un sens 
indéfini ou partitif, il faut bien faire atten- 
tion au sens de la phrase où ils se trouvent , 
pour savoir s'il faut les exprimer ou ne pas les 
exprimer. 

CHAPITRE ir. 

SYNTAXE DES ADJECTIF^. 

• 

I. Les adjectifs y qui ont un régime y veulent 
e» général après eux la même préposition 
qu'en firaincais ; mais les adjecti£s qui expriment 
abondance ou défaut | richesse ou pauvreté^ 
«cience ou ignorance y veulent après eux, en 
portugais, la préposition de. Ex. aiundante 
em ou de frutas^ abondant en itmv&^Jalto de 
dinheiro\ manquant d'argent; scienJte de geo^ 
grajiay savant en géographie; ignorante fie 
astronomia, ignorant en astronomie; nco de 
virtudes , riche en vertus ; pobre de talento& y 
pauvre en talent 



/ 



IL Lorsqu'un adjectif est suivi d'un in£ni- 
. tif^ la préposition de qui les joint en franç^iis 
ne s'exprime pas en portugais. Ex. he necessu" 
rio trahalhar y il est nécessaire de travailler ; 
bom he serdoutOy il est bon d'être savant. Dans 
ce cas, l'infinitif peut devenir un substantif^ 
et prendre l'article, Ex. he facil o dlzer a 'ver* 
dadcy il est facile de dire la vérité. 

IIL Lorsque le comparatif est formé à 1 aide 
de mais oti de menos ^ le qwe qui suit le conr* 
paratif français se rend en portugais par qiie 
ou par do que ; mais lorsque le comparatif est 
formé à l'aide de l'adverbe toa^ le que français 
se rend par como. Ex. Pedro he mais feliz que 
ou do que Joâo , Pierre est plus heureux que 
Jean ; o dia he mais agradavel que a noite , le 
jour est plus a^gréable que la nuit; nâohetâo 
libéral como scupai^ il n'est pas si généreux que 
son père ; a historîa lie iâo util como agrada^ 
vely l'histoire est aussi utile qu'agréable. 

CHAPITRE m. 

STNTAXIS DBS NOMS DE NOMimB^^ 

I. Pour exprimer les jours du mois , on so 
sert j comme en français , du noaibre ordinal 
pour le premier , et du noiobrQ çar^ipal pouJ^ 



son BB 14 STlfTAXC 

les atFtres ; mats on les fait suîvpe de la pi^o- 
silion de. 



EXSMPTiES. 



O primcifv dejarusirçy le premîeç janvier. 
O dois defe^fereiro , le deux février. 
Odezde marcos le dix mars. 
O quinze dejulho, le. quinze juillet. 

Dans les dates, on se sert également du 
nombre ordtna^ pour le premier, et du nom* 
l>ré cardinal pour les autres, avec la préposi- 
làonde^ mais onles fuie précéder des articles 
no. et ae» ou de la préposition a ou «m sans 
«nieie; On peut AOisi dans les lettres ,. quand 
<m écrit la dateducbiffres, se dispenser d'écrire 
lea articles ou la préposition* 

EXEMPliES. 

Noprimeiro de julboy le premier juillet. 
Aos, quatro dejunho , le quatre juiiu 
ji ou e/n dez de marco , le dix mars. 

Em irinta de janeiix) ou 3o de Janeiro^ le 
trente janvier. 

La date de l'année s'exprime par les -nom*» 
]>rès cardinaux, en' faisant précéder Ie|M*emier 
de la préposition de , et le dernier de la ooii« 



jonction e. Ou peut> dan^ les lettres , quan J on 
écrit ]a da&e«n dûffnçs ^ se di&penaer. d^écïâre la 
préposition de» 



SX£MPZ4£S« 



O anno de mil oito centixs e dezanoi^e, Tau 
mil huit cent dix^neuf. 

jéos dois de jullto de mil oito cerUos e dez 
ou a de jidho i8io, le deux juillet niil huit 
cent dix. 

II. Dans rënon dation, d^ii>sommes, on fait 
précéder de la conjonction e le nombre expri- 
mé par le dernier chiffre de chaque série. 
t £x. §08)962^4^ Têts , HsiQz qm^ent99 e - oita 
'€<mtoa noi^ centos setsenta e dois mil qtmtro 
i^enfas e "vinie çinoo réis ^ <ÀW{ cent huit mil- 
; fions neuf cf^nt soixante dieox mille qualspe cent 
mvkp.<M(i réaux.'ii iwil obserrevque, qaand il 
s'agit de téaux y on se sert toujours de cmto,^ 
.et non de milkào pour exprimer un million. 

m. Quand on emploie les nombres pour 
distinguer entre eux lesroi&etles' princes d'un 
même nom ,' on se sert ^les nombres ordifiawic 
en parlant des rois de. Portugal, et des^.nondi^res 
cardinaux mi ordinaux en parlant des princes 
^t^anger$. 



} 



204 DB LA SYNTAXE. 

EXEMPLES. 

Z>. Joâo pHmeiro / D. Jean premier. 
D, Joâo segundo^ D. Jean second. 
Luiz quatorze y Louis quatorze. 
Francisco primeiro , François premier. 
Carlos quinto , Charles quint. 

On peut aussi dire , D, Joâo o primeiro , o 
segundo , etc. ; mais il est mieux de supprimer 
VartJcIe. 

CHAPITRE IV. 

STIfTAXB DBS PRQPOMS. 

9 

I. Les pronoms personnels eu , je , moi ; noSy 
nous; tu<i tu, toi; vos y vous, sont toujours 
sujets de la phrase. M?, me; te^ te^scy se, 
sont toujours régimes d'un verbe. Mim^ moi; 
tiy toi ; si y soi, sont toujours régimes d'une 
préposition. Nos^ nous; vos y vous, peuvent 
être régimes d'un verbe ou d'une préposition. 
Elle y il, lui; ellay elle; elleiy ils, eux; dlas y 
elles, peuvent être sujets de la phrase ou ré- 
gimes d'une préposition. O y\^.y ay\^\oSy asy 
les; Ihsy lui; Ihesy leur, et tous les pronoms 
composés sont toujours régimes d'un verbe. 
Ex. eu o amoy je l'aime; isso he paramitfty 



BB LA SYNTAXB. 2o5 

Cela est pour moi; elle Ihe falla^ il lui parle; 
eu Ihes darei^ je leur donnerai. 

IJU. Les pronoms régimes des verbes, soit 
simples^ tels que me y te y se, noSj vos , o, a^ 
os, as^ Ihej Ihes; soît composés, tels que mo , 
tOy seloy etc. doivent toujours se placer à la 
suite du verbe , à Fimpératif et au participe 
présent. Ex« dando^mo^ en me le donnant; co- 
nhecendo'Oy en le connaissant; dizei^moj di- 
tes-^ le -moi; conhecei-mej connaissez-moi. Ils 
doivent toujours se placer avant le verbe auxi- 
liaire dans les jtemps composés , excepté au 
participe passé, ^*iis se placent après lui. £x. 
eu Iho tinha dada , je le lui avais donné \ euo 
teria cotJiecido , je laurais connu f tendo-o 
TJÎsto, l'ayant vu. Dans tous les autres temps ^ 
ils peuvent se placer avant ou après le verbe. 
Ejx. panz ver-nos , ou para nos ver y. pour nous 
\oiryentefido*'0 y ou eu o entendo^ je Tentends. 

Les pronoms m« ^ te^ nos^ vosj o, a, os^as^ 
doivent se placer à la suite de Vadverbe eis , 
voici , voilà. Ex. eis-me , me voici ; eis-nos^ nous 
voici. 

Remarques, i^ Lorsque les pronoms p^rson* 
nels elle , ella , elles , ellas , lui > elle, eux, elles^ 
sont placés après un verbe à Tinfinitif , IV de 



liÉânitïf se.sspp.iime, U voydle <{iiâ le pr^-* 
cède reçoit un aeceffil sigu ou dl-cottOexe^ ;et le 
pronom chaingé en h^ fa^ les^ laa , est . scfiaré 
par un tîret au se joint au verbe en im seoi 
iHot. Ex. . quiz donkêoe''fo ( eotià&cei'^ elle ou < a 
a//^) , j ai voulu .le connaître; voit lifê-loê [von 
TMrf a elles ) , Je vais les voir. 

a« Iii»r«sqtills sont placés après . la seconde 
personiie: dâ siffi||falier et du piuricl oniaîoHte 
A», 7<z^ . ete» ; après la première personne -du 
pkuéel^ om siiprinie Vs^ finale, fjx.k tt» co«*- 
hoc&âlo^ tu le amnais ; vdct conheceislo , vous 
le comiaissez ; ^on/iecema/o^jncm& lecamiais- 
«ons. 

S."* Lorsque les pronoms o, a, o^, ae, sontà 
la suite de la «troisième personne d» pluriel ^ on 
intercale une. n > entre eux et le verbe^ .pour 
«mer Thiatus. Ex. elles o'^tmâo^ ou eanâo-no , 
ilk -raiusent-; elies à4:oakeeem^ *ou ctmkeeewf^naj 
elles la connaissent; elles omatàrâaj ou nuala- 
roD-nofib le tuèretu:» 

4^ jLor-sffu'iïs son t placés, à .la suite* derk :pre^ 
mière ou de la seconde personne du prétérit 
défini do retira f axer 'Ht\ée> ses*, cotiipoeés , le z 
final se 'Supprime^ et Pan dit: eufi^o , Je- le fis;; 



5^. Enfin lor8^ti*iI sont à la suite deiadr 
Verbe e/s , voîfci , on supprime également Ys fi- 
miie. £x«« eiloy le voioi^ ^îla , la:Yok» ; eîlosyles 
Vt>ki; eHas ^ ]es voick 

IIL Les Sortug^s emploient la troisième 
personne avec les titres * suivan» exprimés ou 
sous - entendtiSi: i^ossa . marcé^ .votre gi^ce ; 
ik)sga senhofiay votr^ seigneurie f voisa cxcêl^ 
lencra^ votre exceltence. Le titre de uossa 
nwFcé^ qui se prononce ^.î/essemeeé^ et qCii.s£«> 
crit par abréviation F, M^*-'^ est .celui qui se 
donne* à tout le ntonde en général; ceux* de 
•voêsusenhmxa^x de vù$S0. exeeîléUeia sontré*' 
senrés pour les personnes a qui ia loi les accorde* 
(/^^z^ TÂppendiee à la fin de la Grammaire.) 

Lorsqu'un adjectif se rapporte à la personne 
a.qui Ion s adressé) il saocordeengenreavec 
cette^persoQne> et non avec lês^titpes dût;o#ca 
meifvêy'vossa^enhùriay v^sâaeaseellenciai^ ainsî| 
eii:|>afkint à un homme ^ on^ dica nn^ssemeeé he 
9kmto> boniy vous êtes bien bon ; et en parlant 
att roi, sefavos^a majestade safviiiof, que votse 
Bâafescé daigne^ 

Le pronom de . la secofltie personne « du. sin* 
gulier ne sert que dans la poésie, et dans le tô* 
toiemenbîde lamitié intime, ou d'une givmde 



ào8 Dfi L4 SYNTJtXfi. 

supériorité, comme d'un maître vis-à*vis de son 
domestique. 

Le pronom de la seconde personne du plu- 
riel, qui s'emploie de même que celui de la 
seconde personne du singulier, est encore 4'un 
usage moins fréquent. 

lY. Les pronoms personnels /A^^ llies rem- 
placent quelquefois le pronom possessif de la 
troisième personne. Ex. loui^a-se-lhe a genero^ 
sidade^ on loue sa générosi|}é, au lieu de louvoi' 
se a sua generosidade. 

y. On supprime rartîcle des pronoms pos- 
sessifs absolus devant les noms de parenté et 
de dignité. Ex. nveupcdy mon père ; nossa mcùy 
notre mère; ^vosso rei^ votre roi; suq^mojes^ 
tade, sa majesté. 

YI. On ne peut pas employer les pronoms 
possessifs relatifs comme régimes d'une pré- 
position ou d'un verl;^ ; on se sert à leur place 
des pronoms possessifs absolus^ en sous-entenr 
dant le substantif. Ex. cette fleur n'est pas de 
mon jardin , mais du tien^ estaflor nâo he do 
meu jardim ^ he do teu , en sous-entendant le 
substantif yoTâ^i/n. On ne pourrait pas dire ke 
de meu, 

VU. Les pronoms possessifs absolus s'em- 



bJB LA SYNTAXS. 2G^ 

ploient souvent sans substantif dans des phra-^ 
ses où Ton emploie en français les pronoms pos- 
sessifs relatifs. Ex. fazer das suas , faire des 
siennes; tomârào-lhe o se» y on lui a pris le sien 
(son bien). Os seus nâo o amâo , les siens ne' 
Taiment pas. 

VIII. Comme les pronoms personnels de la 
seconde personne, qui se trouvent dans la 
phrase française, s0nt remplacés dans la phrase 
portugaise par les pronoms correspondans de 
la troisième personne , il faut également rem- 
placer les pronoms possessifs de la seconde 
personne par ceux de la troisième personne. 
Ex. ce que je vous dis est vrai, o que Ihedigohe 
verdade; je le dirai à votre père, eu o direia 
seupaL 

IX. Dans ces expressions , un de ces hom- 
mes y aucun de ces hommes y qui que ce soit de 
ces hommes^ on peut suivre la construction 
française, ciAivehum destes homens^ nenhwn 
destes hontens y qualquer destes homens: mais 
quelquefois pour leur donner plus de force, 
on transporte le pronom démonstratif après le 
substantif qu*on fait accorder avec le pronom 
indéfini , et Ton dit hum homem destesy ne- 

nhum homem destes y qualquer homem destes^ 

^ i8 



X. Le pronom idaiâf ca^4f ne pmt sV 
ployer q^ loracfaii est suÎTi (^'n» Mifastanûf 
avec lequd on puifi&e le faire accovder, Ex. ir 
ceo cugo soccorro nunea falta y le ciel dont W 
seooto» ne manque jamais ; « pessea aga bel-^ 
leza Q encanta y la personne dont le heattté f en^ 
cbanle; Fedro^ de ra^ casa euvenkoy Pierre 
de cliez qui |e viens. Cujq équivaut à do quai y 
duquel; cujay de laquelle f ^tf^^y o^y <fe9- 
quels ^ desquelles. Cufû, a, préeédéft d*un svh- 
stSifUix au plij^riel^ équi;i^attit à des j das qmei^ 
desquels^ de&queUes^dettt : Ex. OsAomens ^ujo^ 
nedoTy es hommes dont le couragf. 

XL Les pronoms» «A et ^:^ qui ,. e» ^aneais ^ 
tiennent Keja de^^ pronoBois peirseiïn^ de la 
troisiètne personne,, ou des pronoms* dëoiow 
stratife, précédé^ des prépcKsitkm&d^rou or, se 
rendent e» portugais par les pronoms» perso»- 
meis eu démonstratifs ausiqi^ls Hs sent équi> 
Tdlens^ précédés de I;^ prépo^ion quç éer- 
mande le yerbe. Ex. aqmUes^ q^é'd^sprez&o a 
soieneia nâm eonhecem o wxlov delfa^ ceu^t qui 
méprisent la scienee ne» connaissent pas la Ta- 
leur(n^otà mot la valeur dW/e^); dai-lie dijfsoy, 
donnez-hit-en ( mol à mot de- cei«);.uâQ' pensa 
nissoy il ny pense pas (mot à mot à eela^ 



IQuancî' le pronom en peut se tofarner par 
9pielqueS'Uns , qiiehjnûs-unes , il* se rend pdr a/- 
gunsy afgamas.Ex^psLtitii ces tableaux, il y en 
« *dé bons , entre estes quadros , lia alguns boîis. 

Souvent aussi les pronoms en et y ne se 
irenâent pas en portugais. Ex. de tous les ou- 
vrages d'esprit , il ny en a pas qui soient saris 
défauts, de todas as obras de en^^enkoj fie- 
nktima ha que ruiv tenha seu defelto. Si tu en 
Yevûi , prends-en , te queres dMo , toma^ 

XII. 'tes pronoms o«, â*m^ par oh, qui en 
français 'tiettntffit lieu d'un pfoïiom relatif 
prëcédé.d'nnepr^osition, se reiTdont en por- 
tugais' par le pronom relatif aTiq«el ils équiva- 
lent , précédé ^e la préposition que demande 
}evefbe» Ex. apprenez à éviter les fautes où 
je suis tonibé, apretida V. M^ a epftar os er- 
nos em qiœ caïd (mot à mot dans lesquelles ). 
La bonne éducation est ki source d où dépend 
la félicité des peuples , a boa educaçào he a orl- 
gem de que d^^nde afelicldade dos povos (mot 
à mot de laquelle )• 

XlfL Le pronom indéterminé on se rend en 
portugais de plusieurs manières. 

I* En mettant le verbe qui l'accompagne à 
la troisième personne du pluriel. Ex. j'empê- 



3|2 DE LA SYNTAXE. 

chei^ai qn'on ne vous trompe^ impedirei que 
vos nâo enganem. 

2<» Par le pronom se. Ex. ce qu on donne 
aux méchant est toujours perdu , aquUlo que 
se dà aos perversos lie scmpre pèrdido^ 

3^ En mettant, le verbe qui laccompagne 
sous la forme pronominale, et en le faisant 
accorder avec le substantif suivant. Ex. on ap* 
prend plus facilement les choses que l'on conir 
prend ^ que celles que Ton ne comprend pas, 
aprendem-se coin mais facilidade as causas qite 
se comprehendem ^ do que aquellas que se nâe 
comprekendem^C est comme s'il y- avait les chtk' 
ses qui se comprennent s* apprennent y etc. 

Remarque. Il ne faut pas oublier qu'on ne 
peut pas commencer une phrase par le pronom 
se; on le met à la suite du prenîier mot. Ex. 
on dit, diz-se* 

CHAPITRE V. 

SYNTAXE DES VERBES. 

[. De remploi des verbes ser et estar.. 

Les deux verbes ser et estar signifient être; 

mais ils ne s'emploient pas indifféremment l'un 

pour lautre. Ser s'emploie pour exprimer les 

qualités habituelles e| permanentes de lame ou 



du corps; estoi*^ pour expiimer tout ce qui 
n*est qu'accidentel ou passager^ 



EXEMPLES. 



Eu sou Portuguez^ je suis Portugais, 
Elle he grande^ il est grand. 
Estou cm Portugal^ je suis en Portugal. 
Elle esta alto y il est élevé. 

Il y a des expressions dont le sens est tout - 
à-fait différent, selon qu on se sert de ser on 
de estar, Ex. elle he bom^ il est bon; elle esta 
bom , il est bien portant. 

Le verbe ser^ joint au participe passif, sert 
à former les verbes passifs; le verbe estar ^ joint 
au participe actif, sert à former im verbe actif 
qui exprime une situation, ou une manière 
d'être passagère. Ex. eston escrevendo , je suis 
écrivant, je suis à écrire, j écris; estai^a cscre- 
vendoj jetais à écrire, j'écrivais, etc. 

Etre y signifiant appartenir y s'exprime par 
ser y et la préposition à qui raccompagne se 
rend par de. Ex. à qui est cette jnaison ? elle 
est à Pierre ; dequem he esta casa ? hede Pediv. 

Estar y suivi de la préposition para^ se rend 
en frajiçaîs par être sur le point de. Ex. estou 
para sahir j je suis sur le point de sortir, je 



vais sortir; eâêm»a para*momer^ j'élai&Mr le 
point de mourir, jaHais monrir* 

Le Terbe impersonnel cest^ qui ne se conju* 
gue en français qu*à la troisième personne 
tant du singulier que du pluriel , n'est point 
impersonnel en portugais. 

C'esLmoi, s'exprime' par en mû oU'MW mi. 
Cesjt .tQÎ , tti es ou es m, 

Cest lui y elle he ou he elle. 

C'est udU8 1 f^ôs soiitof ou somQS n6f$ 

C'est vous t ttôs sois ou sois v&s. 

Ce sont eux , .^Iks $€io ou .sâo êifts» 

• 

et ainsi 4e suite dans les autres temps : c^était 
mqi, era eu; ce sera moi y serei eu^ etc. Ce se* 
rakt une faute d.e dire, lie eu^he nos ,eijc. 

Le pranom démonstratif o?, qui en frai^çaîs 
précède le rerbe être employé impersonnelle- 
ment, ne se rend pas ordinairement en portit'^ 
gais. £x. c'est uu homme instruit, he hum ho^ 
mfim douto i ce sont d'honnêtes gens, he 
gente honrada. Cependant on Texprimerait si 
op Tp^ilait désigner expressément un objet. "Ex* 
c'est 14 le ppinty este he o ponto^ est*ce là la 
récompense Je mes semçes.'^ he esta a recom^ 
pensa dos meus serviços ? 



{I*. If^; Pèn^plçi (tes verbes xisii ei BtikVfiA. 

Les Tcpbes ifir et hapevy atoir , servent l'un 
et l'autre eon\iti€ auxiliaire^ pour la conjugai- 
son des irerbes actifs ; mius ter est celui dont 
on se- sert le plus ordinairement. Haver n'est 
guère usité qu*à rinSnitif pour la formation 
du prétérit, et au participe pour la formation 
du passé du participe actif. Ex, hai^er jcunadoj 
avoir aimé f hnvenâo amado , ayant aimé. 

Le principal usage d<i) verbe katfer est de se 
joindfe^ <jbns tous 'les itemps et toutes les per- 
sonnes, à Vinfinitif des verbe^ précédé de la 
pr^osition de y pom* exprima l'obligation de 
faire vne chose, comme 9ous eixiployons en 
français le verbe dei^oir^ ou m*oir P intention* 

BXEMPLSS. 

Hei defallary je dois parler. 

Haçia defallary je devais parler. 

MouPfi defallar^ je dus parler, 

Haverei de Jallary je devrai parler, etc., ele# 

!P s'enj^ploie ^ssi sous l^ fgn^ie pronominale 
dans le jx^ëxx^p sen^* Ex. ha de se ir^ i) faut aller, 
on do^t all^r j has^ia-se de notary il fi^llji^it j:e- 
marquer,, pi^ devait remarcjuer^ on au^rait rer 
n;iar.qtté. 



2l6 DE LA SYNTAXE. 

Au présent et h l'imparfait, on supprime or- 
dinairement la préposition de^ et Ton trans- 
porte l'auxiliaire après le verbe palors kav/a, 
lia\^ia^y Aauîaj etc., se changent en /tia, /uas^ 
hia y /lia/nos , hiels , hiâo ; havenios en hemos- , 
et hai^eis en heis. On dit ir-se hia , on irait ; W- 
lo hiào ^ on le verrait ; Hotar-se hia , il . fallait 
remarquer^ etc. Le verbe Sfir est le seul qui 
n'admette pas cette transposition : il faut dire 
hei de ser^h^wia de ser, ei non ser^heiy ser hia. 

Le verbe hauer s'emploie seul impersonnel- 
lement pour exprimer Timpersonnel français il 
^fl.Ex. il y a long-temps, ha muito tempo; il 
y avait long-temps, hai^ia muito tempo 'y hoiiue 
hamensy il y eut des hommes. 

IIL Régime des verbes. 

Les verbes portugais ont , en général, le 
même régime direct et le même régime indirect 
que les verbes français auxquels ils correspon- 
dent. Le régime direct n'est précé'dé d'aacune 
préposition; et le régime indirect est précède 
d'une préposition, qui est la même dans le» 
deux langues, sauf quelques exceptions que 
l'usage apprendra. Ex. faimè la vertu, amo 
a viîfnde; je demande cette faveur, peço 
cstejavor; je donnerai mon livre à son frère , 



BB LA SYNTAXB. 21^ 

darei o meu livra a ^cu irmao; ce prince est 
aimé de ses sujets, este principe he atnado dos 
seus vassàllos;]t\\s pitié de ses nialtieurs, com- 
padeci-mc das suas desgraças. 

Il faut remarquer cependant gu'en portu- 
gais on peut mettre )a préposition a devant 1er 
i^girae direct , lorsque ce régime est un sub*^ 
stantirde chose animée; et cela doit toujours 
se faire lorsqu'iUy a dans la phrase quelque in- 
version qui occasîmie une amphibologie. £x» 
wno Deos ou amo a Duos , j'aime Dieu ; elle ' 
eonhece meu pai ou a meu paiy il connaît mon 
père ; aos Mom^os expulsârâo os Hespanhoes , 
les Espagnols chassèrent les Maures. La con- 
struction portugaise permettant , comme on le 
voit dans le dernier exemple, de commencer 
la phrase par le régime, et de mettre le sujet 
après le verbe , on ne pourrait pas distinguer le 
SHJet du régime, si Ton ne faisait pas précé- 
•der œlui-ci de la préposition a. 

Les verbes suivans veulent après eux une 
prépositîoTi différente de celte qui les accom- 
pagne en français. 

!• Les verbes qui expriment le mouvement 
veulent après eux la préposition a on para. Ex. 
4:hegkeia Françà ha vinte annos^ il y a vingt 



a 1 8 ]>B L A ST9TAXE. 

ans que je suis venu en France ; irei d ^nmrîm 
ou para a America y j'irai en Amérique. 

a^ Les verbes. qui expriment une situation , 
sans idée de mouvement, prennentaprèseuxles 
prépositions em\ ou no yna( combinées avec 
ravticle). Ex. fistou em Pariz^ je suis à Paris ; 
elle estapa na igrefa, il était à Féiglise; men ir- 
mâo wveno caaipoj mon frère viftà la cam- 
pagne. 

3** Lcverbe esquecer^se, oublier,' veut après 
lui la préposition de, "Ex. esquece-^e de seus 
tgimigos j il oublie ses amis. 

4** Le verbe dignar-se s'emploie avec ou s«is 
3a préposition de. On. dit également digme^se 
Jazer-lheeste fauory ou digne se defazer Ike 
^estejavor^ daignes lui accorder cette grâce. 

5** Les yerhes pensar^ cogitary cuidary pen« 
«er^ prennent 1(1 préposition enu "Esl* pertso nissoy 
jY p^nse; cuido em on de meus négocias j^^e 
pense à mes affaires. 

On rencontre aussi, quelquefois le y^sibitfpl^ 
loTy parler, avec la préposition <^/7i;:mais il 
est mieux d'employer la préposition de. Ex. eu 
Ihe fodlarei nisso ou disso , je lui en parlerai. 

6** Le verbe ^jy9^mr, espérer^ suivi d'uain- 
fiiùtif^jH^end la pjréposiùon âfe. £x.;J'e5pèr4ejae-* 



TtE *Dk iSTNl^AXS. ait) 

avenir cteamiA-, ojper» iktomar a .meuthan. Otv 
dit iégaloMiint'et'xmeuK , ^sperotannar^ €tjc. 

IV. De remploi des modes et des temps dès 

'Q)erhes, 

L emploi des modes et des temps des var))es 

est le même dans la laixgue povlugaise que^dan^ 

la langue française^ sauf quelques différeacaft 

^ont nous allons parlée , , ., 

j? En français, on s^e sert bi^n |)lus,(«)0u- 
vent du prétérit indéfini que du prétérit d^é^ 
fini^ en portugais, au contraire, on ^ iS^it 
pise&que toujours du prétérit défini^ et rare* 
^ment du . prétérit indéfini. Il serait impossiUlei 
de donner une règle fixe, pour l'emploi .4e ces 
deux t^enjps^ mais.pji ,p^uJt ^reniaçguer qu'ea 
général le prétérit indéfini., n^e senfploie que 
^çurnd 1er tenipse^t, indéterminé. Ex, veçehi^ta 
manhaiha çisitéjL^ s^fi^paijÀWi reçu.ç^.jnMÙfi la 
visite de son père^ pieu irniâatam iHojfi^ fnuUo^ 
mon ifrère a beaucoup TQjrsgé, 

PL"* 'Les. Portugais n'pnt point de,t€H|ups.cai?r 
respondant au prétérit antérieur fraj^çaiçySw- 
pie ou 'corapaose, car quoiquils.;^ui^sent tra- 
àuirerjjuandfm eufinif^v quando tive acabado^ 
f^^uandJ'sùA eu /ùUj^r ^^itando Jugera acabada^ 

.xp. 



320 DB hX STITTÀXfi. 

ces deux façons de parler, qui ne sont autre 
chose que le prétérit défini et le plusquepar£ût| 
précédés de la conjonction, ne rendent pas exac- 
tement la nuance de Texpression française; mais 
dans ce cas ils se servent avec élégance de Tin- 
finitif ou du participe, de la manière suivante : 
quand j*ai eu ou quand j*eus eu dîné , tendo ou 
hapendo eujantàdooix depoisdeeu terjantado; 
quand tu as eu ou quand tu eus dîné , tendo 
tu jantado ou dépôts tu teres jantado , et ainsi 
de suite en changeant les pronoms selon le» 
personnes , et en conjuguant Finfinitif. 

3^ Le conditionnel portugais, qui est sein- 
blable au plusqueparfait, s'emploie pour expri- 
mer le désir ; c'est à proprement parier l'optatif: 
quizera eu que se acabasse a guerra , je souhai- 
terais que la guerre finît. 

4"* Lorsque le verbe est en français à l'im- 
parfait ou au plusqueparfait de l'indicatif, pré- 
cédé de ^1 conditionnel, ou à l'un des temps du 
conditionnel, précédé de quand ou de toute 
autre conjonction, il se met en portugais à l'im- 
parfpit ou au plusqueparfait du subjonctif. Ex. 
j'irais avec tous, si je pouvais, eu iria comi^osco^ 
se pudesee; je vous aurais déjà écrit, si j'avais 
su où vous é>ieZ| eu i^os teria jd esctiiOy se ti* 



\ 
t 



SE T. A SYNTAXE. 22 1 

i/era ou twesse sabido onde estai^eis; quand cela 
serait , quando assùn fosse, 

5* Le verbe, qui est en français à l'indicatif, 
au présent après si conditionnel, ou au futur 
après quand ou toute autre conjonction, se 
met ordinairement, en portugais, au futur du 
subjonctif. Ex. demain si j ai le temps, à man- 
han se tiper tempo ; aussitôt que mon frère vien- 
dra, logo que meu irmâo vier, ou venha. 

& Le participe passif joint aux temps du 
verbeaVo/r, pour former les temps composés 
des verbes actifs, neutres et pronominaux^ est 
toujours invariable en portugais. Ex. o Iwro 
que tenho comprado , le livre que j'ai acheté ; as 
casa^ que tenho comprado y les maisons que 
j*ai achetées ; elle est tombée, ella tem cahidô; 
nous nous sommes souvenus, nés nos temos 
lembrado ou temos^nos lembrado, 

7» Les participes actifs et passifs s'emploient, 
conune en français, d'une manière absolue; 
mais, en portugais, il faut mettre le participe 
avant le substantif. Ex. ses larmes essuyées , il 
retourna chez lui , enxugadas as lagrimaSy 
tornou a sua casa ; le devoir m'obligeant à par- 
ler , je parierai , obrigando-me o dever afallar^ 
fallareL 



fois en français le participe actif ^ ne se lOQd 
point en portugais. Ex. en parlant aiiui, il ne 
'laraiot nen^fallando assim^ imo Pemenaeia; en< 
dormant, dormindo. - . 

g^ Eh interrogeant o» place en portugais le 
pronom personiiel après le yerbe, comme en 
français, mais cm peut employer le yéii)e s«tii}' 
suivi du point dïnterFOgatton. Ex. Souho em^ 
ma sontoP-eangé^jt? Duvldarâô? dov^teromlr- 
3&? Dm^idorse? doute^^on ^ < 

CHAPITRE YI. 

SYNTAXE DES ADVItABKS^. 

L. ^uand; detix.. en ptuaieuss. adveil^star^- 
minés en mtent^y ae trouvent: de siûte, os n^r 
-^OB^erve la. finale i»eni^ <|ii au dermer, on la 
supprime aux autres. £x. dhJidUm brepm, j»* . 
hiaeékganêematae^ il parla brièvement, saT^m* 
ment. et éléganment. 

IL La préposition de^ qui suit e|i fn^neais 
tes adverbe» de' quantité > ne'St'exprime pas en 
portug^; et les adverbes muik>^ beaucoup; 
potêco^'f&a^^umiêkj combien, ust.Aml^^lanl', 
deviennent des a<yeci»& qui saecordetit. en 
genre et en nombre avec le substantif snivimt»^ 



BE X& SYNTAXE. 



a2»3 



EXEMPLES. 

Beaucoup de vin , mnito i^inho. 
' Bien des fois, muitas i^ezes^ 

Combien de temps? quanto tempa? 

Peu de monde , pouca gente*. 

Il gagne plus d'argent, elle ganka mais dir 
Jèkeiro. 
* Il a moins de peine ^ elle tem menos trabàlho. 

Après /umt pouco ^ un peu , la- préposition 
de s'exprime ^ ce qui n empêche 1^2^ hum pouca 
de s aecorder^vec le substantif suivant. 

EXEMPLES. 

Hitn poue<y de pâo y Mn-pea de pain. 

Huma pouca de carne ^ un peu de viande. 

Huns^ poucos de soldadosj un petit- nombre 
èé soldsits, 

iHiimias poueas de cidades^ un> petit 'nombre 
de vill«s. 

Ili. Quelques- adVerbès peuvent devenir des 
subëtsintifS; et prendre lar^de ; eelac arrive quel- 
quef0is[ ett français y mais plus rarement qu'en 
portugais. 

Ù'cdmo-euMe fUreiy je vous dirai le com- 
meint. 

EïUérecebehumtanU) pordiay il reçoit 'tant 
par jour.. 



aa4 ^S ^A STNTAXS, 

C^ miUio que Ihe deuo , les grandes obliga- 
tions que je lui ai. 

Isso lie o mais que Ihe pûsso dizevy cest Te 
plus que je puisse vous dire. 

He o menas qiie pode fazer y c'esi le m(Mn& 
que vous puissiez £iire. 

Il est bon de remarquer dans ces deux der* 
niers^ exemples que le verbe ^ qui est au sub- 
jonctif dans le français^ se met à L'indicatif ei> 
portugais. 

IV. Tâoettauto sigmfient 5«, aussi, tant y 
autant et tellement^ 

Tào s'emploie avec les adjectifs^ les parti- 
dpes et les adverbe^; tante avec les substantifs 
et les verbes. 

Le qtWj qui suit en français les adverbes si^ 
oifssiy tant, Mitant et tellement y, se rend en por- 
tugais par quâoy quanta y como et que. On trou- 
vwa dans les remarques diverses, qioi sont à la 
fin de la grammaire, des exemples qui appren» 
dront daus quel cas on doit le rendre par l'u» 
ou l'autre de ces mots. 

V. Ne,.^ que se rend en portugais par nâo.,.^ 
senào.'Fûi. il ne fait que jouer, nâo Jaz senM 
jogar; il ne fait que parler, /.^o fnz senâo 
fallar. * 



VI. La négation ^o^ » qui accompagne pres- 
que toujours en fiançais la négation ne y ne 
s'exprime pas en portugais, et ne se rend par 
¥iâo. Ex. je ne veux pas le Eure , eu nâo quero 
fazê-Io; il ne Tiendra pas, elle fmo i^ird. 

Dans la réponse à une interrogation , on ne 
se contente pas de Vaffirmatîve ou delà négative 
simple, on répète le verbe de la demande. Ex. 
aimez-vous à tous promener? Oui, monsieur^ 

r 

OH non, monsieur. Costa V* Mce, de passear? 

gosto sim senior y ou nâo gosto ; est*ce v?fii ? 

Ae verdade? oui ou non, ke on nâo Ae. 

Souvent aussi or se sçit simplement de noifa 

dans )a réponse négative. Ex. quer F, Mc&, çir 

commigo? nada^ voulez-vous venir avec moi? 

'non. 

En portugais, de même qu'en finnçais, it 

peut se trouver deux négations dans la même 

phrase. Ex. îsso nâo he nada^ ce n est rien ; nâo 

ha ninguem , il n'y a personne- 
La négation, qui suit en fiançais le verbo 

doute? y ne se rend point en portugais. Ex. je 

ne doute pas quil ne rx^m^^^nâp.d^ifido qu^ 

penka. 



CHAPITRÉ vu: 

STHTAXE SES PJlé?OS]LTXOAS«.. 

I. ÏA préposition. i&. s'emploie uèséieg»»- 
Bient d'.iiiie manière particulièrerdanfr les pina^ 
«es taUet que les stûvanCes : 

SSBMPUBSé 

Jcanm$ dé af/Udo etumgàreias lagrimas , ^ 
maïs je né^sÀïterat mes. lacraes, tant je sins 
affligé. 

Eu nâo pade fallâr de asstuùido ^ je nepns 
parler de saisissement. 

O diaio do homemj le cliable d*faoninie:*' 

A. pobre da midhèry là pauvre femme. 

O. çelhaeà denneu^fMà^ mon coqulnde.fiiB'r 

II. La préposition por signifie pour et pan 
ISiX^por màr'Ct'por terhi^ par mer et par terre; 
•kt parJsso^ c'est pour cela. 

IHi La.prépôsitiàn</ians sigrafie/égaleBicii^ 
gour.^Eji. iss.0 hepmra elle^ cela est pmir ïxèl 

Ces deux. prépositions se placent devant les 
verbes à l'infinilît\ mais elles nV>m point alors 
li^niânie sign^éation^; /Mtm signiie peur^ et 
^/*, parce que. 

EXEMPLES. 

JSuasjogâo para ganhareni, a autrospor g^nr 



Màrejm^ les uns joveot pour gagner, et les au- 
tres ^ parce qu'ik gagnent ou qu*ils ont gagne. 

Elles nâo cedôrâo par serem Jracos ou par 
fracos (en supprimant, le vesbe), ils ne cédèrent 
pas par lâcheté. 

IV. Pam entre deux noms de nombre se 
rend en. français par à. £x. hum homem de qua- 
t'enta para cincoentaannosj un-homme de qua- 
rante à cinquante ans. 

Cette préposition remplace encore la prépo->- 
sition à, quand on désigne le but d'une action. 
£x. l'adversité sert à éprouver la patience^, a 
adversidade serve para experimentar a paeien^- 
cia; il est prêt à obéir^ estaprompto para obe^ 
d(K»f^ 

y«.Xpi^)ie lapfép9^tion à se trouve entr^ 
4^ux.Yj^idt>^a^ Qt, (jpvW peut> sans changi^r Iç 
sens de la« phrase, ajc^ter les mot^ quelque 
chose ^ elbî se. rund-.en portugaiia par.ç^^.,£x. 
j'sô, à faire, tenbaqu^ fajser;'}^^ trouve à redire» 
aeho, que^dizen. 

Si) dans ce cas, il y a un adverbe joint, au 
verbe, la préposition à se rendra ip^iv que ou 
par a, Ex. il n a rien à faire, nâa temnada que 
fazer ou a fazer; j'ai beaucoup à espérer, 
tenhomnito que ejperctt<9n a esperari 



aaS DB LA STNTAJCE. 

CHAPITRE VIII. 

^STNTAXB DES CONJONCTIONS. 

,1. On suppr^ne .souTent^ en portugais, la 
conjonction qiie dans les différens temps du 
subjonctif. Ex. nao se Ihe deve negar a gloria 
que a justlça exige Vie &eja conservada , on ne 
doit pas lui refuser la gloire gue la justice exige 
qu*on lui conserve. 

IL Au lieu d'eiuployer les conjoncdons 
aiiujLa que^ quoique^ por que^ parce que ^ pois 
^ue^^ puisque; como , cpqinie^ an se sert élé- 
gamment du participe accompagné du pi^onom 
fpQr&onnéU 

EXEMPLES. 

Nâo me admiro de o vertaopouco instruddo^ 
fiendo elle iâo pregmçoso^ je ne m'étonne pas 
de le voir si peu instruit, puisqu'il est si pares- 
seux; mot^ mot, lui étant si paresseux, 

Nunca nie respondeoy tendo-lhe eu escrito 
muitas vezes , il ne m^a jamais répondu , quoi* 
que je lui aie écrit plusieurs fois ; mot à mot , 
ptoi lui ayant éfidt, 

.CHAPITRE IX: 

P^ LA CONSTHUCTION. 

Quoique la construction^ c'esn-à-dire Tar- 



, DB LA, STNTAXB« 22g 

rangement des mots dans le discours , soit plus 
libre dans la langue portugaise que dans la 
langue française, elle a néanmoins^ dans lelan* 
gage ordinaire, beaucoup de conformité avec la 
constructioB française; ce n*est que dans le 
style élevé, et surtout dans la poésie, qu'elle 
s'en éloigne davantage , et devient à-peu-près 
srrbitraire. Il n'y a que l'usage et la lecture des 
bons auteurs, qui, en guidant dans le choix des 
expressions, puissent apprendre à les ranger 
dans Tordre convenable ; c est pourquoi nous 
ne donnerons ici aucune règle à cet égard* On 
trouvera dans les règles de syntaxe qui précè- 
dent, et dans les remarques qui accompagnent 
le cours de thèmes qui fait suite à cette gram- 
maire, tout ce quil est indispensable desavoir 
pour bien traduire le français éjs portugais, et 
le portugais en finançais ; mais c'est dans les ou- 
vrages de Camôes, de Ferreira, de Sa de Me- 
nezes , de Quebedo , de Corte-real , de Pereira 
de Castro, de Jean de Barros, de Lucena,de 
Louis de Souza, de Vieyra, de Freire d'Andrade, 
du comte da Ericeira et deH autres grands maî- 
tres de la littérature portugaise, quil faut ap- 
prendre à connaître le vrai génie de cette 
langue. 



v»'tt.«^^. v%>^%<%^ % % ^ ^t » > A <'^>»»4»Mr»i* v«(*^%<% 



««^«■•«m. 



r 



DE JLÔBXHOGRAIWiË , DEtLA BQOKfîT&A- 
TION ET 1MJ LA ipiWËODffî. 



ÇHA^PITIIE PREMDeR. 

ORTHOGRAPHE BT PONCTirA.TIO?r. 

' \^àHhogtaphe tet la • ihdTiîére d'écrire 
mots: dune langue, coAfonnéliietil à IHisag^ 
reçu éx adopte par lesitt!<»ll*i«rs*eï*rftams. 

♦Quelques difficultés que pt^ésente^la- lirti^e 
françahe dans soU oi*th(ygTaphe , ^s ëilfieul^' 
tés sont aplanies par Tautorité «l'un usirge c^on^ 
stant et Uiiifonnel il s en faut de beauebnp'^tte 
la longue portugaise jouisse du même ât¥»n- 
tage; lonhographc en ' est si peu - fixe ',daHs 
récriture et mèriie dans les Irvtes', qneii^^stQi» 
^éritab^ê chaos pour les étrangers rttoirsaHons 
en indiquisr les variations les plus ordtnirfres. 

• x^ Les Voyelles nasales Ikt^&Oy 6e ^ peuvent 
se représenter de detix ou trois inantèlN^s^ 
uofez première partie, page 5. 



'TSà^^Leâ lettres €, £:et'^ sontxjudquefoistm- 
'pioyees ruDC^pour. i'tmttre, Ex. aeeado.'Oia' as-t 
seado , sçtpalo i ou çapnto. - 

.3^ La ]£ttre.A) oommeoçaot un. mot ou une 
syllabe, est souvent supprimée. Ex. Aum oiKrim. 

4'' JLes lettres 4 et *«sôii| souvent employées 
l'une «pour lautre^ l£A.ni^ax^}xmeza. 
• ;'S^ Les I^ti!es «et j^sont ^souTcnt employées 
l'jiim pouF ratitre.;£xv/'ai;7 ^2^', ou/^a/j /riar. 

6*« Il y a des m<H;s. qu'on ttouve écrits tan- 
tôt avec .^A,. et tantôt avec jr; d'autres tant^ 
aveç/»4^iet tantôt aTecyi 

7" La .'idipbtboonUe o£ remplace rd^ns cer? , 
laiiis inot& U dipbtlKli^gue ou^ Cx^ ouro ou oim. 

m 

..8 -*'£ilfin:, lefi uasadopteitt Je;redoj^blemeiit 
des consonnes d'après le même principe .qui 
«ôsie'enininçaîs^^etdlaiilre^'le banuissepiten- 
tifinement. 

;;Quand. un mot . ^|ui teimÂne upe %ae est 
tnop'long. pourvy entrer, en > <e.qlier, on le di- 
visa eD«deift3L. parties ,. dont la, seconde se traps* 
povte. à la ligne #ui?apte en employant le trait- 
d'union, comme cela «e .pratic^ue en français. 
. Alors y. pou^ ne. pas séparer les lettres qui pp- 
-patitennent à une m^tne syllabe^ il faut faiçe 
attention aux règUss suivantes :• 



i« Dan» les mots composés > la sëparaiion 
doit ayoir lieu au point de la réunion des* par- 
ties i|uiles composent» £x. etescompor^décom-' 
poser ) se séparera ainsi : des^iom^pôr^ en non 
de'9Com-por. 

st® Les voyelles fuLsont réunies pour for-; 
mer une voyelle composée ou une diphthon- 
gue ne peuvent pas se séparer; elles appartiens 
nent à la première syllabe. £x. douradoy doré, 
se séparera ainsi i dou-ra'do , et non do^u-ni' 
d(y. Mais lorsque des voyelles sont de suite sans 
former de voyelle composée ni dediplithonguCi 
elles peuvent se séparer. Ex. co-o-pe-rar^ 

3"* Les consonnes simples ^le peuvent pas se 
séparer de la voyelle qui les suit* Ex, de^se-jar^ 
H-man 

4° Lorsqu'il y a deux ou pluàeurs consonnes 
de suite, elles peuvent se séparer; la première 
appartient à la première syllabe, les autres ap- 
partiennentà la«econde. 'Ex.* per^pen-di-cu-lar ^ 
irKom-pre-hen-si'i^l; mais les consonnes byC^ 
dj/^ffyPy tj suivies de /, «, r; et c,/>, /, », 
suivies de A, sont inséparables, et se réunis* 
sent à la voyelle suivante avec laquelle elles for* 
ment syllabe. Ex* de-bu-lhoTy pe^nh^r^ se^nÂor^ 
/Aa-'oo y pAi'liysO'phôf cAa-péo^ 



ORTHOGRAPHB. 233 

Les accens sont des signes orthographiques 
^ui se mettent sur des syllabes longues. Il y a 
en portugais deux accens, sayoir : 

i** L'accent aigu qui se met sur les syllabes 
dont le son est très ouvert. Ex. gâsto , je goûte, 
-amâra^ j'aimerais; 9ede^ siège. 

2^ L'aocent circonflexe qui se met sur les 
syllabes dont le son est plus long et moins ou- 
vert. Ex. gostOy le. goût ; séde^ soif. Les anciens 
lui substituaient l'accent grave. 

Les accens servent à distinguer des mots 
semblables dont la signification est différente ^ 
et c'est Faocent aiigu dont l'usage est le plus or- 
<linaii«. Cet accent ou le circonflexe se met 
aussi sur les voyelles finales dej mots, lors- 
qu'on doit appuyer dessus dans la pronon- 
-ciatîcHi. 

Le titre ("), que les Portugais appellent til^ 
est un petit signe qui se met sur une voyelle 
pour la rendre nasale. Il servait aussi autre- 
fois à marquer la suppression de Xm ou de 
\n. On, écrivait quelquefois coihunhâoy Ma- 
Hana , au lieu de eommunhâo , Marianna ; ht y 
convëy au lieu de bem, com^in ; mais ces ma- 
nières d'écrire ne sont plus en usage. Il est 
aussi signe d'abréviation, Ex. q pour fue. 

20 



lia ponctuation est Faiit daiMUc|oar .dâii&ire' 
ciitiire, p^rd^s signesT«çoS)JaprapfUEtioiiidfs 
pauses que Ion-doit faire en parlant. _ 

Les signes de poncitiiation sontla rirgulê (,\ 
k point et virgule (;)9>les deux, points (%)t k 
poii\t ( . ), le poini d^intarrogatâon ( f)^ eft le 
point d'exclamation (/)•' Wur. uaageesft le 
même en portugais qu'an français^ 

CHAPITRE II: 

, fROSODJUB. 

Ce qui a été dit- dans k pMaaièaeparàB^de 
cette gAimmasre sur la pranoucîaÂon dea lai* 
tt^ ^ soit toyeltes , sois eonsonnes^suffit pevr 
connaître la prononeiatioii^ y mais cela ne aoéBt 
pas p<>iir bien lire, 'û faut encofe ocfonaitre )a 
prosodie , o*est-à-dire la manière de prowMcer 
régulièrement chaque syllabe , en lui^onaant 
Faocent et la' quantité contemables. 

ARTICLE PREMIER. 

On entend par hcmut les diiEsréBSe& iofler 
xions de iroix qm se font sensîc: dans» I9 -pn^ 
noneiatipii^ des mots; d'une tangue; eette es- 
pèce de modulatie» dans le diseoiurs,. pastkuk 



lBiitei<ih^qtief>sky»yConstitV:^Y accent national. 

L'àoéent natiopal ée règlo sur la prononda^ 
ttoiy descpersonties qui sont neèS'dansrendroit 
oi| un« langue se parle le mieux, et qui ontTëcu 
dâtis le gf and monde. 

te» inflexions de la voix varient suivanr fai 
tiatiire des* syllabes. Dans toutes les langue:»^ 
fl y a des syllabes sur lesquelles le ton doit être 
élevé ; c'est ce qu'on appelle Yaccent aiguy 
d'autres sur lesqu,elles il doit (être abaissé ; c'est 
ce qu'on appelle Yaccent gra^^e ; et d'autres en- 
fin sur lesquelles le ton doit être élevé d'abord, 
et ensuite abaissé: c'est ce* qu'on appelle Yac^ 
eènt circonflexe. 

Dans phisieuîHs- langues anciennes , ces trois 
atcoens-sofit ma^ués par dçs signes dans l'écri-' 
tili^;- mais dans la langue portugaise et dans la 
plaipart'dès langues modernes , on n'en fait pas 
usage ; et il n'y a que l'habitude qui puisse ap- 
pfenj^reà donReràchaqu^e syllabe l'accent con- 
venable. 

n nje^faut pas croire que, dans l'emploi qu'ils 
ont ordinairement, les signes appelés accens, 
dont nous avons parlé au chapitre de Y Ortho- 
g^aphê^ servent à marquer les inflexions de la 
itôk(:-c^M>til4e simples signes- orthographiques 



236 AGCI^T. 

destinés à marquer le son particulier de dbaqnè 
voyelle plutôt que Tacoent prédominant des 
mots. Ex. Dans*â/7u£ino,iis aimèrent, laccent 
aigu sur Ya marque et la quantité de cette syl- 
labe longue et le Heu de laccent prédominant 
du mot; tandis que dans la plupart des mots il. 
n'y a poiut d accent syllaljique écrit, et dans, 
quelques-uns il n est pas plajcé' sur la Toyelle- 
dominante. 

ARTICLE U. 

ê 

*• DE t. A QtTANTITÉ. 

La quantité expiime une émission de voi^ 
plus longue ou plus courte. La quantité diffère 
de laccent, en ce qu'elle marque le plus ou te 
moins de temps qui s'emploie à prOnonceruBe 
syllabe, tandis que l'accent marque l'éleTatioii 
ou l'abaissement de la voix. 

Oh ne saurait faire trop d'attention à la quan-^ 
tité;car, outre qu'elle est nécessaire goMi^bi^n 
prononcer^ la connaissance en est indUpensai> 
ble pour la versification. 

Il y a dans tous les mots polysyllabes nna 
syllabe longue, ou pour mieux dire, plus lon^ 
gue cju'aucane autre; cette syllabe est ordiaai- 



rement la dernière o» \v99aBk%ràtumBa»y et tpiA- 
quefois rancépënolttème. 

L Les mots terminés par «ne c€Misonne ont 
la deniière sylVibe longue» Ex* carâlyJiMiàly, 
pmnél^ civil j an^ôlj azu/^jaMmimjSomyjef'iim^ 
aiidr.colhér, seniir, tendz., ciutézy vemiz^ or- 
rpZf arvabiizj etc., etc. 

On en excepte : 

I» Les adjectifs tenninés en vel^ tels qne 
adminwely infallively etc., etc^^ qui ont la pé- 
nultième longue. 

v^ Les adjectifs àgil^ tiquçUity déhity lUfficHy 
dâcilj dûctil^ esténl^fàcHyfértilyfossU^frâgily 
JïUil ^ lidbU y igtwbil y iimnobil^ iiiddcil, inhdbil^ 
imiiily inverosimil ^ portdtilj util y çerosimily 
versdtily volatil y votûbily qui ont la pénultième 
longue. 

3^ Toupies mots terminées en eniy qui ont la 
pénultième longue, sauf armazémy desdénky 
parabémy porêm (conjonction), vintêmy, aléiny 
4»quêmy kéifky et tous ses composés., tels que 
ta^ém, etc., quém^ néniy séniy trémy demy 
lê/Hy témy véaiy, et leurs composés qui suivent 
la règle générale. 

4** Toutes les personnes des verbes terminées 
en as y qji^i ont lapénultièm<i lqngu(t> >auf la 



seoynde^ personne du futur àe totts1«s Yh^ëSf 
et du présent de l'indicatif de dar et estktj qitî 
«ÛT€Dt. la règle générale* 
, &*" Toutes les p^:^Qniies des verbes tenAi-- 
nees e^ e^, qui om;>la pénultièine longues 

6^ Toutes^ les personnes des verbes termi- 
nées en eis, qui ont hk pénultième lèngite, 
sauf les secondes peï^onnes du présedt et du 
ftiCur^ qui suivent la règle générale. 
. y"* Toutes les person«b6s des veebes tertni* 
nées en mos. Celles de rimparffHtdetiiiâîcaH 
'tîf «tf du subjonctif, . du pliisqiieparfsdt et du 
<<x>T)di|iooBel j ont rantépénultièKie , et les au* 
très la^ pénultième longue. 

S^'Lesmots suivans &/i^('a/ (ville), consutet ses 
eoitiposéSy assûcar^ al/ôfar^ àmbar^ César ^ née- 
tarjmdrt)rrjUpi's<, qui ont la pénultième Ibngue. 

9' bes noms patronimyques, tels que Da» 
-minguêz^ Gonçâhez^ Femàhdâ'z^ etc^, qui^otijt* 
la pénultième longue.' * ^ 

II, Les. motsî tèrmwiés par -une voyëBe ne 
porâint poiw^ d^^ént ortt la.péniikièÉne'lon- 
*giie.EfeJ^/«a, cdsa^ hosque^fime^ ftlho^ lU 
projdeféndoytnbu^ etc. 

On en excepte : 

I® Tous les mot» terminés en i> qui ont' bi 



•fi* ^itoas'left " flM p miâiifc . formés p^r le Am^ 
IpraieDl ide la*.fenBniai60i», tds que pntdmttk- 
.. 5i'i9u>, kwmUùnOjsantîssimOj etc., qnioDtran» 
tépéanlliàrafrlaiigue^ 

•3^ Bii&t;Ie9.BU>u«uitttD6 qiû obc Fanl^^ 
aoltième longue: reldn^aga, cdgadoy anênh 
p^hagOieOomàgtix^âmagm^amàhmOy anâmato^ 
Imfiihy càimaycdnomesj escdnial0,\, pdmpan»^ 
timpano^ iégamaj eàntam yfuttara^ làpam-^ hir 
fora, lûpaix>ypif€ax>^'pictux}yC^meray cdmanij 
t4fnara ,. pàssaro , Là zaro , bârbaro ^ . cpnca^o , 
cénegOj trd/ego , corrego , jsôff^p, Pfic^g?> fi* 
hgOy bdtegay cocegas, cocarfês^ çppzema^ in» 
gremCy âspero^prosperoy mecdnico^ ecupwmcq^ 
cnti'cOjpoliticOj pdnicç^Aupudo, pàllldoy hor^ 
ridojprddigo^ lostima (s^hsi,) ^^ JerdiHpw^ trê- 
figo^ andnimo^ pûtpito^ ydmifo j, deçrépîto ^ 
espirito^ débilo ^^altiloco^ pévola^Jrwolo^ b^né^ 
polo, malévolo ^ altisono ^ unispno, bdçoro^ ré- 
mom^pdlvioray àrvore^siiccubo^ ineuboy yoçdbulo^ 
dngidOf réguloy opuscule^ çestibulo, trémulo^ pati^ 
hulo ^ thuribulo ^ thurifero^ cdmpiUo (subst.), me* 
llifbM>i célèbre^ cenobitico^ equiQoco ^ parènthésisj 
périmais ^ éxtoaiê^ etc. 
" UL Lcerniots teraûnéa pflor les vaydleft n^'* 



a4o . QUAHTITll, 

sales àa et ^ , ou a/i ont la dernière sj^- 
labe longue. Ex: liçâo^ occagiâo^ irfnàn^ mor 
çân , e te. , ainsi que les pluriels en àeSy âes^ des. 

On en excepte : 

i**. Les troisièmes personnes des veriws, qui 
ont la pénultième longue y sauf celle du futur 
qui suit la règle générale. 

^ Les motssuivans accc>fv2&>, béncâoy Es- 
téifâOf/ràngâOy orégâoy ôrfâo^ orgâo^ ràiâo , 
sdtàoy qui ont la pénultième longue. 

N. B, Les accens que nous venons d'em- 
ployer dans cet article pour marquer la syllabe 
dominante, ne s*écriyent en général que lors- 
que cela est indispensable pour éviter l'am- 

i)iguïté. • I 

Remarque. 
La syllabe qui est longue dans les adjectifs 
masculins l'est aussi dans lès adjectifs féminins , 
et la syllabe qtii est longue dans les substan- 
tifs et les adjectifs singuliers, Test aussi dans 
les substantifs et les adjectifs pluriels. . 

APPENDICE. 

L DES ▲BRÉVIATIONS. 

On employait autrefois beaucoup d'abrévia- 
tions dans l'impression et dans récriture, elles 



ABPSlfOICB. 341 

ont été tout*à-fiiit prescrites des livres impri- 
més; mais.il y ea a beaucoup qui se sont con* 
serrées dans 1 écriture. Voici la table explicative 
de celles qui se se rencontrent le plus fré^ 
quemment; 



Anl.^ 


Antonio. 


B.- " 


Bento. 


P.* 


Domingos. 
Pedro. 


Fr.** 


Francisco. 

■ 


Bn.'*» 


. Bernardo. 


M.» 


Manoel. 


G.^ 


Gonsalves. 


F." 


Fernandez. 


Seb." 


Rodriguez. 
Àebastiao. 


Fr/» 


Ferreira. 


Mad.2 


Madeira. 


Per.» 


Pereira. 


S.' 


Silva. ^ 


Cap.™ . - 
Cons*'* 


Capitao. 
Consellieiro. 

• 


D/ 


Douter. . 


Gen.* 


• 
General. 


R.^° 


Reverendo. 


Rmo 


Reverendissimo. 



ài 



04^ AWCSFSrieB. 

s, ■* 'Sdittîséînie. 

Dl.**' 'Ilhistrisshno. 

Ex."* Excellentissimo. 

S. Santo, 

Sn/ Senhor. 

S." Senhora. 

T.*l Tenente. 

Lx/ Lisboa. 

S.** Santarem. 

V/ F.- Villa Franca. 

V. Mag.**' Vossa Magestade. 

V. A. R, Vossa Alteza ReaL 

V, Ex,' Vossa excellencîa^ 

V, S." Vossa senhoria. 

V. M/* Vossa merce. 

q. Que. 

Q,™ Quem. 

Q.*° Quando. 

Q.*° Quanto. 

M-'* Muito: 

II. DES TITRES HOIÏORIFIQTTES^ 

L'emploi des titres honorifiques a élécléter- 
miné par une ordonnance du roi du 29 janvier 
1793, dont les dispositions doivent servir de 
règle. 

lie titre de^f^^^^a excellewsia se donne; 



nt* %vni éam , -nux inôrquîs , atrt 'tîonites et 
^ tous les grands dé ^Bortugsrt. 

a** Aux nimistpes^et secrétaires d'état. 
B» Jkax^f«ii«VÀ|iiies et aux^^ques* 
4" Aux principaux de legUse palriér- 
-«iiaie. 

5* Aux preâideivs des cours -««rpTênies. 
' &* Auxâtyspeeleni^ des-fitifinces. ^ 

-7* Aux ambassadeurs. ^ 

>8® *Auititi©©*«iisu 

'9** Aux gouverneurs des armes, aux gftie* 
rraux , et à lamiral de^ki 'ftMte'to*^ 6,. 

i«<i* AoXiaapii»Ëra«s génémox^^aHsV^ tendue 

11° Aux gentilshommes de''k^^kambt<e, m^ 
heateams gémémmt mt *amx^^mê^re$4e dlmip- 



/_. » 



iLe titre de f«0«ssfl;>f 0»i^Yn^*»e' <)«wiiet 

< 

gisiJidesse* 

2"* Aux fMs et filles légidiites-^S'gEitnds llu 

ly i^^isEJoffiderft de ta mais<Hi,da*rt^i^ de la 
reine, des princes et des princesses; a'Uxgen- 
JÔUb&mme&'iiB'hf «hambtevde^iiifflrrrs ^aitx ^-mo- 

21. 



^4 APPSNDICB. 

4^ Aux 6Is et fiUed .légitimes de tous ceux 
compris dans les articles préoédens. 

5*^ Aux envoyés et résidens. 

6^ Aux gouverneurs par intérim de Fin- 
de, etc. 

7** Aux prélats de leglise pàtriarchale, en y 
joignant lepithète dV//iff^mf^72a. 

8<* Aux chanoines des églises patriarchales et 
cathédrale de Lisbonne. 

9" Aux conseillers d'état, aux maréchaux de 
camp 

lo"^ Au grand aumônier. 

11^ Aux officiers de la chambre, nommés 
mocos da camara^ et aux dames du palais, 
nommées aça/atas. 

Les dames ont le même titre que leurs ma- 
ris, excepté celles qui en ont par elles-mêmes 
un supérieur, telles sont les dames du palais 
appelés aamareiras mores ^\es gouvernantes des 
infans , et les dames d'honneur, qui ont le titre 
de vossa excellcticia. 

Les gouverneurs, commandans.militaires,etc^ 
ont le titre qui appartient à leur grade mili- 
tau«. 

Le titre de vossa mercé se donne à tous ceux 
qui ne sont pas désignés ci-dessUs. 



^^ 



ÀPPEKAIGS. «4^ 

Quand on écrit à quelqu un ayant le titre 
d'excellence, on met en tête de la lettre ///u^- 
trissimo e excellentUsimo senhar. Dans le corp« 
de la lettre, on se sert de uossa excellencia^ et 
sur l'adresse , on met j4o ûlustrissimo e excél^^ 
lentissimo senhor N> 

Quand on écrit aux ecclésiastiques , ayant le 
titre d^excellence, on met en tète de la lettre : 
Èxcellentissimo e reverendissimo senhor ^ et sur 
l'adresse, Ao èxcellentissimo e reverendissimo 
senhor N. 

Lorsqu'on écrit aux personnes qualifiées de 
vossa senhûria , on met en tête de la lettre , 
senhor N. ; dans le courant de la lettre, uossa 
senhoria, et sur l'adresse, Ao illustrissimo se" 
nhor N. 

On inscrit à la fin de la lettre et du côté 
gauche, le titre et le nmn 'de la personne à qui 
on écrit, et l'on signe à la droite, plus bas que 
le nom de la personne, à moins qu'oà ne veuille 
conserver la supériorité. 

On met sur l'adresse des lettres les dignités et 
les emplois de la personne à qui on écrit, et 
l'on y joint ordinairement ciette formule abre^ 
gée Z).* G/ M* A.* , Deos guarde mmtos annosy 
que Dieu garde pendant de longues années.' 



Celle formule se iii6t- Msai ài ki suMe dwm^ti» 

4 

III. MiUuiaS. D&.PÛSIM»! DIT FRANGAXB. 
BBjkSCOIl» DX. laOTS. PORTUGAIS^ 

Beaucoup de mots pertugaîs ne dtfFèrent Jes 
mots français auxquels ils correspondeni que 
par une I^ère altération y qui ordinairement a 
lieu dans la terminaison. II est yrai que les rè- 
gtés que I^on peut donner sur la manière dont 
cette altération s'opère , sont pour Ki plupart 
sujettes à dès exceptiotis nombreuses; mais^ 
comme elles prouvent Taffinité quï existe en- 
tre tes deux langues, et qu^elIes facilitent^ pis^ 
qu*à un certain point^ te travail pénible d'ap- 
prendre tes mots^ il est bon de les c^ximaîlre.. 

. i!* IiefrsHt>fttoBti6>fiBan^aift frwHné»-e»4<ii0g^ 
onsk eni»f scf te tfatoii twt en- poctugids en am&iity^ 
mlfa yemoia^ ou enca^ exemples : 
Constance, eenêtémàia^ 

Allianœ^ allkmeêt^ 

Ftanfee , Fre^nça^ 

Clémeii^ey ekméMfi^^ 

Kilienc«„. pasienôia^ 

DifSérence^ éiffmi^ato^^. 



2^ Ceux termiiiéà #0* agne se terininaBt..€a 
en portugais en anha. Exemples: 
Montagne, mofUanha. 

Caoy^piSy. campamha. 

3^ Ceujc terminés ea té se. |e«iiinmt on 
dade. Exemples: 
Bonté, bondade. 

Libéralité, liheralidade. 

Familiarité, familiaridade. 

4^ Ceux, tennîxiés en une se termînen en wra. 
Figure-, figv^^*' 

Imposture, impostuNU, . 

5^ Ceux ternûn^fi «h ment se terniina%ti€D 
mento. Exemples : 
Sacrement, s^mmenkk, 

Sédiment, ^edîmento» 

6^ Ceux terminés en îe se terminent en ia* 
Exemples : 

Poésie^, paeisùOn 

Comédie , c^mediOé. 

7'' Ceux terminés. eot^iir se tei'minenDsen.on 
Exemples : 

Valeur, valor^ ^ 

Humemc,, Aumor* 

8^ Ceux terminés en oa se. terminent cnâo» 
Exemples ;. 



\ 



a48 APPENDICE. 

Prison , prisâo. 

Baron, bamo. 

Nation, nacâo, 

p"" Les mots terminés en oire se terminent 
en ofioy quand ils sont mascnlins, et en ona 
quand ils sont féminins. Exemples : 
Transitoire , transitorio , a. 

Victoire , Victoria. 

Gloire , gloria. 

lo*^ Les mots terminés en aire se terminent 
en ario quand ils sont masculins, et en oria 
quand ils sont féminins. Exemples : 
Téméraire, temerario^a. 

Salaire , salario. 

11^ Les mots terminés en c se terminent en 
co. Exemples : 

Turc , turco. 

Porc, porco. 

12^ Les adjectifs terminés. en ble se termi- 
nent en veL Exemples : 
Aimable , amapeL 

Agréable, agradavel 

Favorable,, Jiu^oraçeL 

i3^ Les adjectifs terminés en eua: se termi- 
nent en oso. Exemples : 
Gracieux , grqcioso. 



Généreux, generbsà, 

i4^ Les noms de nations terminés en en et 
en ain se terminent en ano. Exemples : 
Italien ,- Italiano. 

Romain, Romana. 

1 5^ Les noms de nations terminés en ois se 
terminent en ez. Exemples : 
Français , Francez. ^ 

Portu gais , Portuguez, 

160 Les adjectifs temiinés en ant ou ent se 
terminent en ante ou ente : Exemples : 
Vigilant , vigilante. 

< Prudent , prudente. 

17^ Les adjectifs terminés en «/«^r se termi- 
nent en ular. Ex^npte»: 
Piirticulier , particular. 

Bégulier, regulan 

Singulier, singular. 

18^ Les adjectifs terminés en i/'se tenmnent 
en ;Vo. Exemples : 
Actif, active. 

Vif, s^ivo. 

ig" Pesque tous les verbes termines à Finfi* 
nitif en er se terminent en af\ Exemples : 
Chanter, cantar. 

Observer, obseivar* 



ao^ Beaucoup de^Yed^es terminés jettTiirixHF^ 
seireo t4aiai$te0 ieiimil«i>oB«^ EmiujJcsi: 
Sentir, ... &et9êin. 

Partir, partir. 

21" La plupairt\de ociux terminés en aftràt«ff. 
re se-termimuten âr, Esum^eact 
Recevoir , #«ce^. 

Perdre, - perder. 

32*" Lesmotsqui^eit français, conunenoentS 
par oÂa^.,s eonv«iit <eii .généca}^ ea . portugak y 
par ca. Exen^ks^ 
Charité, caridade» 

Chapon, capâo. 

Chasteté). 4>mtiiade*^ 

Chapelle, <sapôlkh- 

23* Les ad¥«tiM»«français terminés <p(a£ilie«C! 
s'écrivent en porliâgiÂs .par mente. Exen^lte ; 
Admirablement^. admirai^elmente^ 

m 

Brièveiii6Bt,> bmeifjfemêtU^. 

« 

REMARQUES DIVERSES. 

I® D^érens usages du i^erbe xvDXK yollery 
marcher y cheminer. 

Andar para diante y "aller en aiHint. 
Andac para tra?y aller en arriérent . 



Andar as apal^deUas^- nUerk tâkme^ 



!àSlÊt 



Andar corn ûtciepo^ 
Andar api^ 
Andar depé, 
Andar çom borna y 



ses trousses, t » ' 
ulhî' suiivmû'iê t&mpK • 
aller à pied^ 
ae pas être alitée 
ugir en kommete kammâ^ 



Andar demalpara-peor, aller de malenpis. 
Andar d^^eiiyteoti^id*^ en ^butoir à çtmtju^WK 

guem, 
Com o andar do làmf»^^^n^c le temps^ 



Andar a cavallo ,, 
Andar em co^e-^< 
Andar pela p<MN»a.> 
Andar de^galopt y 
Aodtfp perdiât^ y^ 
ABdarji€3fkda«* 
Andar sahida> 

Andar de esgiMlhay 
Anda o mwidè à 

sa»> 
Andar IvatMiHiafido , 
Andar diz«l»do^ 
Andar de gAûnhafry 
Andar de cocara». 



aller à chaimL 

<dler en voitum^ 

içoutîr la poste^ . 

aller au galopa» 

s^égarer. 

iétra emeimit* 

être ^eine(en pëBrktni 

d'une chiêune). 
aller de travem- 
4>*est le momt0'^ Im rm* 
. i^erseiL 

être à CmmHÊffe^ 
publier pmtottt^ 
aller à quatre pattes^ 
.êti'e acçroaph 



l,Sa BEMAHQUBS OIVBRSES. 


.2*^ Differens 


usages du verbe dar. 


Dar hum passeio, huma ^^>)? urie promenade y 


Tolta, 


un tour. 


Dar a entender. 


faire -entendre. 


Dar fé , 


ajouter foi ; découvrir. 


Dar fiado , 


, donner a crédit. 


Dar que entender , 


donner du souci , iniri- 


- 


gaer. 


Dar fiador, 


Joumir caution. 


Daraluzy 


mettre au jour y publier. 


Dar senhoria, 


monseigneuHser. 


Dar tu y tatear, 


tutoyer. 


Dar principio, 


commencer. 


Dar fim, 


finir y achever. 


Dar conta , 


• rendre compte. 


Dar o faro , 


donner réveil y jlairer. 


Dar-se bem emalgu 


im se plaire en quelque en- 


lugar, 


droit. 


Dar que fallar, 


prêter aux propos^ 


Dar causa, 


occasioner. 


Darde beber, 


donner à boire. 


Dar os bons dias, 


souhaiter le bonjour. 


Dar com alguem , 


découvrir quelqu'un. 


Dar em alguem. 


frapper quelqu'un, ac^ 




cuser quelqu'un. 


Djir «s parabens , 


féliciter* 



REMÀRQUB» JDiySBÂKS. A 53 

Dar as costas^ prendre laJuUey tourner 

le dos, 
Dar parte , faire part* 

Dar huma vis ta de O'^ jeter un coup'd^ijeiL 

Ihos. 
Dar suspiros, soupirer, 

Dar. ouvidos , prêter Voreille, 

Dar em rosto, reprocher. 

O relogio ai horas, C horloge sonne. 
Dar comsigo emalgvh- se rendre quelque parL 

ma parte. 
Dar huma grande ca- faire un coup de tête, (au 

beçada , figuré). 



allaiter. 



Darleîte, 

Dar de mammar, 

Dar cuidado , donner de F inquiétude, 

Dar garrote, étrangler, 

Dar Tozes, jeter des cris, 

Dar comsigo no châo, tomber par terre, 

Darcomaportanacara^y^rr/t^r /a/?orto au nez, 

Dar no pensamento , saisir Vidée, 

Quem me dera ficar je voudrais bien rester à 

em casa ! la maison ! 

. Isto ha de dar-lhe na cela retombera sur vous, 

cabeca , 
Dar rom a cabeça pe- donner de la téte^ contre 



sS4 S8Hl.mQfll£5 IMEIIIEirSS. 

tes «paredes , les murs , ne saisir ak 

donner de la tête. 
Elle di em todM, il n^èpixrgne persanfte. 

Elle dïboacoma'de^si, il se conduit bien. 
Eu darei conta disso, fen rendrai bon compte» 
Elle deo era jogadox' y il est deuenujotœnr. 
Dar-se por otiljmdo, s* avouer coupable. 
Dar-se por desenlèit* faire Vigirorant;^ 

dido, 
E^lft cstmen^o 'se âà cette viande me fait moL 

bem commigo , 
MaOïse "me dd di^^o , je ne ni en inquiète pas, 

je in en moque. 
3** Differens usages du verbe estar. 
Elle esta escrevendo, u7 écrite Héist à écrire. 
Esta pava diov^y M vapleui>oir^ 
Estarenipe, être debout.. 

Estaremos a-yer., nous verrons le résukaC 

Estar coiB huma mdo être lès itmsoroises. 

«obre<a«ottt]«. 
Estar em ca^, Jtre un iogis. 

Isto*lhe€fi^ bel}!.) cela lui ua bien* 
Estar de nogo, ctrs triste y êtfedttnsVaf^ 

JUetion^itreen^demU 
Estar alerta , être sur ses ganies. 

£&tar d^ aeiitkielav, - ét4^\ea senUnelès. 



SEsiàvi^f€tsij Stre^oêÊdt aguets^ élans 

^attente. 
Estar na oama , êtm*au lit. 

tEstar d^«anKi'9 étr-e *mxdade au Ut y être 

alité. 
JBstancvm ou emmùdto, être en bonne smïlé. 
Âdifficuldadeenti^'tiis- la difficulté consiste en 
so, cela, _. * 

Estar poKalgnèn^, être du parti de qttel- 

^ quun, - 

-SUe Gstava vna 8l|:UTa il étkiità-^a*/Uii^t^tr*tRt 
do cabo da.Bba^^- cap de Bonne-Espé^ 
perança, rancd ! * 

Eu nâo-.'f{atero «star^ yi? ne peiiX p^s avoirxèe 
razoes comvosee^ dlspHtn ttpee -^ous. 

Onde estais de câ«a? ^w demeure!i>^ou^? 

Estaieipda'que disser je m* en ^rapporterai h 
o vosso aaNgo , vaêf^^tm. 

Naciesta dq meu poèer^ ee n^mt pas en vwn pou- 
voir. 

Estatr^com a bocHaber- restet bouche béante^ 
la., 

Estar de regîmento , être au régime. 

Etfarfiado^emalguem, compter Burquelqu^im* 

Estar em competencia^ être en concurrence^ . 



mos, 
Estar em termos de^ 
Nâo estou no csîso, 

Efttar na fé, 

Estar de posse, 
Deixai-vos estar , 
Deixai estar , 



sS6 aSMAI^UES .mVBRSES. 

Isso nao esta nos ter* cela ti est p€is juste , ou 

Il est pas en règle* 
être sur le point île» 
je rCy Suis pas^ je. ne 

comprends pas. 
être dans la croyance^ 

croire* 
être en possession, 
restez, demeurez, 
vous me le paierez. 
4"* Différens usages du verbe fazxr. 
Elle fez que nâo via^ // a fait semblant de ne 

pas voir. 
Fazer pé atraz , reculer. 

Fazer huma saûde , porter une santé. 
Que tem elle que Ëizer qu^est^ce que cela lui 

com isto? fait? 

Fazer brio ou timbre se faire gloire de quel- 

de alguma cousa , que chose. 

Fazer por alguma eou- tâcher de faii^ quel- 

que chose j cherclier les 
fnojrens de réussir, 
apprêter à manger, 
il /ait froid, 
mettre en pièces , dé- 
chirer. 



sa 



Fazer de cômer, 

Faz frio, 

F^er em pedaços. 



RBMA&QUBS DIYBHSSS. 1i5'f 

Fazer zombaria de al« se moquer de quelqiCum 
guem, y ^ 

Fazer ^ente, lever des soldats, 

Nâo faz caso disso , il ny fait pas atten^ 

tion, 

Fazer caras, carrancas, ^l'/v la motte y ou des 

grimaces, 

Fazer as vezes , remplir les fonctions , 

jouer le rôle, 

Fazer exercicio, prendre de V exercice ; 

faire F exercice, 

Fazer guerra , \ faire -la guerre, 

Fazer pausa, faire une pause, s^arre* 

ter, 

Faz hoje oito dias, il y a aujourd^lmi /mit 

jours, 

Fazer vida comalguem, £/«;»fu|&r ai^ec quel- 
qu'un, 

Fazer o possivel , faire son possible. 

Fazer amizade com al- lier amitié ai^ec quel- 
guem, quun, 

Fazer das suas^ faire eles siennes, 

Fazer -se velho , de{»enirs^ieux, 

-, 5** Dijférens usages du vetbe tbr. 

Ter muitos fumos, • être très orgueilleux. 

Ter pressa, êttv pressé. 



SOff EStfA2B|17SS SirVBSKK;* 

Ter ftlgiMDa cous» de- aff^r fueifué eiosvsist 
baîx o, OM Ro pon ta da /e bout de lu l 
Engua^ 

Ter mesft franca y 

Terporbeitty 

Te^rcoin queTaTet^ 

Ter entre maos^- 

Ir ter eont a1|»|]em^ 



avoir m»» oaixerigi: 

appwui^er. 

a^oir entre ses mains^^ 
s- adresser à ymttfm'um^ 



'Esiamsk'vai'tevAe'mér'- cette nte conduit 'oi» 

cadu^ ahoîitlt au moarehé^ 

Ter ein nrokot^ estimer beaucoup y faii^ 

. gnxnd cus^ 



Ternmoy iérdr la mmM^ 

Ter para sî^ être persuadé ^eti^eir pour 

soi^ 
Ter-se eom alguetu^ résister à qicet^iu», 
Nlu^iue posso tetcoai./(? ne pevm m^e^nféebtk 



riso 



ele rire. 



Nao se {ïïMle ter cpiie lé/ ne saàmU «ff* AuVv;. 

6^ Di/pfM^ Usages du pwhe irw 

Que yaî cW i*6Tb? ^y a-f-rf «fr ftouvtan^ 
Ir de mal pa^ ptof^ - tdler de nièd eà pHtè. 
Isso jà )a Tiii^ éVir ir/^^ affhiteJfaUe^ 

Vairsé cît<^¥id<yaTi»îté^ /qr «w^^ ty>pfhâk&. 
Yai para quatrb mézes î/ oè/ra bient6t Çaathr 



.<^4ieeua<iui ali«gii^, rneis^mj^rêmsiormféiei. 
Ir«se embora, s^ en aller. 

.y. DiffùféM Hsagesdw perbe rassak:. 
Bâ^M^nrhepUt vwredansVeUMoee^ 

Pa$»ar bcm^ se iiénpofter» 

Nâo passar dp ontina- ne pas aUer au^deià du- 

vioy comnmn. 

Nâo «passa dalli, il ne pa pas plus hin, 

8* Différens usages des adverbes , dès pré- 
positions et des conjonctions^ 

TAO, TANTO, QUAO, QUANTO. 

T4o ceUbFadc^ elle esta // <e«r maitUenant aussi 
agora ^quâfO igiu>ia- renomme , quUl était 
.do eêHava d an4«« , ignoré^ auparamîU. 

Qi^sui^LSiS:f^àêos4^»en' aufwU d'C personnes il 

\Gonvesi ^ xm%9è T^es reneoMUrey auUjtnt de 

muda o sWf^Otp^lf fois il chcmge.de mie. 

QujinfiO ï$»i& ûn^s^splas vous Vobl^rez y 
Ibe fistfiiâes y tanto mains il vous aimera, 
, •li|6(l|o& diW^VQS N^mia- 
ivt, 

Su o :^)i&dam umoje fmdemi OÊtiant que 
quanto pud^r^ny Eu je pourrai, 

pader, 



260 REMARQUES DITEUSES* 

He taosincero qnanto il est aussi sincère mCil 

o déclara , le dit. 

Sentimos tanto os vos- nous sommes aussi sen» 

SOS maies, quanto os sibles à i^s malheursy 

sendriamos se fos- que s*ils nous étaient 

sera propnos, propres. 

Âmo-o tanto como a je V aime autcoit que moi* 

mim mesmo, même. 

Elle terne tanto como //- craint autant qu*au» 

qualquer de vos que cun de i^ous quUl lui en 
. Ihe resuite algum arrive du mal. 

damno, 
Elles vém tanto de dia ils voient autant le jour 

como ^ noite, que la nuit. 

Estas calamîdades fo- ces calamités Jurent re^ 

râotidas por outros gardées comme autant 

tantoscastigosdoceo, de châtimens du ciel. 
Tanto assim , cela est si vrai. 

Estou prompto para ir je suis prêt à aller à la 

a comedia,tant6 mais comédie^ d* autant plus 

que se ha de repre- qu*on doit y donner 

sentar huma nova , une pièce nouyeUe. 
Tanto que o vi , fallei- aussitôt qiteje le vis y je 

Ihe, lui parlai. 

Tanto melfaor; tanto tant mieuac ; tant pis. 

peîor. 



I AfiHARQBBS DITEBSSS. afft 

Com tanto cpe Bâo me pouivu qu* il ne m^ fasse 

faça mal, peu de mal. 

Tântode huma , como tant tTune part que de 

de outra parte, foutra. 

Tanto pequehos como tant petUs que grands. 

grandes. 
Eu sei isso tâo bem co- je connais cela aussi 

mo vos,, bien que T/ous. 

Naosou tao tolo queo je ne suis pa^ assez sot 

creia, pour le croire. 

Elle he tao prudente il est si sage qu'il n'a 

que nâo teni igual , pas son égal. 
Tudos quantos sdo , tous tant qu'ils sont. 
Quantomelhor eu pu- de mon mieux. 

der, 
Quanto mais cedo pu- le plus tôt que vous le 

derdes , pourrez. 

Quantas vezes , combien de /bis. 

Quanto mais boas obras/?/i^ un homme fait de 

hum Ëbmem faz, boim.es œuvres^ plus 

mais contente morre. il meurt content* 
Quanto for possivel, autant que possible. 
Fezprisioneirosaquan- il fit prisonniers tous 

tos Ihe resistiâo , ceux qui lui résis^ 

talent» 
Eni quanto a mim ^ quant à moi* 



Lémbmi-'f^'qaad^biN9>' sôupéné^-poùs combien 
ve tempo YOs fi<;a da peu. de temps il 'vous 

Quaodifficulte^coitsa // ri! y a que cetix qiii 
t^ o fflhter à({ttilk)> , Vont fuit y qui sa-- 
sô o sabem aquelles chent corribieh c-est 

Tanto p45frtÉliW>, à prix égal.. 

KAO| NEM, NAOA. 

NSo -hiaisy . pa$ dapctntage. 

Aindanâb, pas encore. 

Nâo ti falrfei , /e /i» léfértttpfHrit. 

Nâo muitb depbis, Jc?^ «/^ ^^n^5 apr%È. 
Queres fazer isso ou poulez-vous le faire ou 

ïiaoP non? 

Hum dizsim, e o outro Vun dit oui^ et Vautre dit 

naOj non. 

S*âo ffikria hâda , il ne ferait rièh. 

Wâtd vos vira tiëtihùm // ne îfous Utriv^eta au- 

mal*, cun mal. 

Nâo hébotti nétti mio, i7 itt!é$t ni hôn ni mon- 

pais. 
ffuni qiiiisi nada basta la moindre chose siffit 

para o enfadar, pour le fâcfier. 

Hum homém de nadà^ un horrîme de rien. 



Elle nao fazsenâo jo* Une fait que joueî\ 

MAIS» 

Elle nao £ilz amub que ilm\faitqi}e,jmnn^ 

jogar, 
DeniJlis'f.ùtto «MHS, trepuias fiktsf, * 
DemaiS) iVaiHmttPÈ. 

H^oiBilî^inaolioÉnein c'est he ph» méc/Mii 

de quantos ha flo homme du monde, 

O mak de j^re^sa ^e /é/^/i/^ /of «^ PWspmir* 

^nènsvAsis^^ rez* 

Elle tçm ^nw» de (|Ha- // /s /?/i<^ de quarante 

Quaj&to'Biaisocoiihec^y /'/icr ^ & cst^^mnct^ /^/i/j^ 
mai^ o eslimei y jeUestnnaL • 

Elle lie a^uémeu maî» e'estVhmnmefqwjè éhé^ 
amo , m le plus. 



€)9raYtmos!iiaaha,pe« <iUon&l U my a pas âê 

rigo, danger. 

Ora he possivel que elle est-ilpassSbh^Cilne soft^ 

se esquecesse de si oublié lui-même? 

mesmo P 
Ora hum ^ ora outro j - tantôt Vun^ tantôt Fou- 
tre. 



a£4 BBMAHQUBS DlVBmSSS.- 

VOIS. 

Pois ide e vinde logo, eh bien! allez^ et figifenez 

€le suite. 
Pois entâo, que hei de que dois-jm Jaire mainr' 

fazer? tenant ? 

Pois! pois entao! que quoi! quoi donc! que 

quer dizer isto ? i^eut dire ceci ? 

Pois eu dîgo que elle moi^ je dis quUi est là- 

estd dentro, dedans. 

Pois nâo sou eu capaz quoi! ne suisse pas ca* 

de fazé lo ? pable de le faire ? 

Poisporquemevigiâo? qtC est-ce? pourquoi me 

surpeillent-'Us? 
£lletem cabeca, pois.i/ a une tête^ pourquoi 

tauibeinhumaliinete pas? une épingle en 

a tem , a bien une. 

Vira elle? pois nao y piendra-^^U? otii^ certai- 
nement. 

SMBOEA. 

Seja emboracomoellë ek bien! que cela soit 
quer. comme il coudra. 

Muito embora j seja aâ-^ bon , soit. 

siniy 
*Ir-se embora , s'en aller. 

JlSSIM. 

^ssini he , c'est ainsi. 



9LBMAB,qVES DITBRSB5. 26B 

Heassim? ^st^ce ainsi? 

Pois he assim de veras, cesi ainsi en vérité. 

Assim ^ja im j^fi^aa- soit^ à la bonne heure» 

-si»-,-./ ,•/'.■'- 
Para aft9»m dizer, pour ainsi dire. 

«siai ^ . assîi^) tout doucement. 

Assim queira elle como il le peut s'il, le veut, 

pode, 
Assim como assim, après tout. 
E{gi possa t^<^\Q^J^mxï je.pms le faire aussi bie » 

eomoell^.,. qme^lui. 

Basta a^i|u;por agora> aela suj^t quant à pré r 

Assim napaz corao na. enpaix comme enguerre , 
gùerra, 

caMQ. 

Gomo assim ? coinment cela P comment . 

donc ! 
dqnip ! ^aaquereis vir? comment! vous ne voulez 

pas venir? 
Como isto assim he , . puisquil en est ainsi. 
CpwoeUe la naoe§teja, y 'ira/, pomvu qu^il n'y 
eu irei, .^. . soit pas. 

r 

\ ^P, QUBR. 

IMais ou menps, ' plus ou moins. 

23 



a06 MKikMIW^ Diviwtliiri 

Ouellequeirà^ouniio^ i 

QuerçHequeim, qufi n»o, \ V^'i^h^vemllç. ou: 

por elle , nâo sejais pour lui^ au meing-ne 
se^uer éôntni elle^ sofBZ'P&s cemlre. 
Onde quer.cpae MJa^ quelque paHque ce sèét^ 
JPorâo fodos mMtiO^ le iU*fuperU toîis*'Uiés , - <?r 
nem se quer hum pasunseulfCêèkmpfet^ 
escapou^ '^ ' 

que su^tentar^e y , ^uoe subélJtet. • " 

QuAfidô qœr qiif!i»f > tom^. ks^fèfè^^fUe: 

QtJANDO, 

..• • ■ .' » ... 

J)e quando em quandà, de temps en temps ^ de 

temps a autre. 

£lle estara aqui dentrb il sera ici dans un mois 

em hum mez^quando > au plus. 

jiiuito^ ' 

Yjnte libras., quando pingt-Uvr^iOu- 

menos, 

- *^ 

i^ha muito tempo , U'j'^dèjàiién du tèihpsi, 

Jà para ja% ^ ' ' immédiatement^ 

Ja desde o principi«^ mimé dès le commence" 

'■' - ments.,,*f\: in. .i<i . 






IDeràe j« y ja aj^rà, }a déjà , MaMeHnht^ ntk^l 
entâo, dès'lors. 

Jâ porqué ëràl' cega^jà d!abàrdp^ôë qi^M ékiii 

qiCil était boiteux. 

Elle aiuda nao veio, il n^ est pas encol^i^&hu. 
Elle aîndft«'9t»fia-4>iHimy f/ est ene^m mt Uii 
^fim vergfoshfe* «nèlft 1?^ x»mÀ iM#^z4? «Mif'JSKjrip 

falla r nîsso , te d*en pariée* ■ ' ' /^ 

^inda (fUe b^mûs v«- qaottfiûW sdit- plm ^§^ 

Iho doqôfrellé^ que Ut*- ' .> 

-Ainda queassihr fbssey quand il im^'éi^ûk- cdtéèV 

Ainda beat «pas» afsÎNiî heWBn^mf^l^Hlenest 



1m*i^'> ^Ê^fi,' 



i ■'• wA\ 



Ainda mal qiu» assàii maUieureuseHtéftP liP'^n 

Ainda .assînlr' «em^ne malgré celayié'/iâ^^ffU' 

Aind» OGttt' ta^6 ixâo néaiim9Sfk^ifè^i^M.m>ts 
^crei(ràsada~>dtès(^*^ • ' rien. -'.':>j;'ii'.» ^j •»•*•'• : 

Duvido que assini sej^i^tahutequ' il ensoiX ainsi. 
assini he,..- i A) o« ainsi, 

23. 



ft68 RBMARQirES DlVEBSBft. 

Que de loucos ha no que de jbus il y a dans 

mundo! le monde! 

Quanio t^upo ha que combien y a^t4lque 9cus 

estais em Napoles? itet à Naplesf 
Fez queignoraya, il a fcàt semblant d'i- 
gnorer, 
Tenho que baer huma /ai une pisite à faire. 

▼isiia, 
Nâo mais que cinco ^ pas plus dé cinq. 
QualqHer cousa que quelque chose qui eurive* 

succéder ) 
Nâo se pode duvidar il tCy a pas de douie 

que elle veufaa | qu'il ne iHetme. 

Quç., a ser assim , car^ si cela est. 

MUlTOy AO PS, IVifTO) PXGADO. 

He preciso que o vejais il faut que cous le i^ez 

. de peno, de près. 

Temos exemplos de nous aidons des exenq^les 

joab pertQy plus modernes. 

A sua casa es^ mesmo samaisonestprécisément 

. .ao pé da miqba, àcotédelamiennê. 

Junto a cidade , aupris de la ville. 

Pegado ao palacio , a coté du palais. 

Par alguem 4K>bre si ^ meitreqEU^H^smau^déS'^ 

sus de soi. : 



REMARQUES mTBRSBS. ^ÔÇ) 

Ir flobre alguem , tomber surquelqu^un^ 

Ir sobre seguro^ aller à coup sun 

Sobre oapontar do dia^ à la pointe du joun.. 
Mandar carta sobre enpoyer lettre sur lettrex 

carta^ 
Sobre a noite^ sur le soir. 

Elle donne sobre jan- il dort ê^rès dif^er. 

tar, ^ 

Elle recebeo a carta il reçut la lettre i^rès 

scibre jantar, diner. 

Estar oziandarsobresi, être sur ses gardes* 
Este negociO) sobre ser outre que cette cffaire 

difficultosOy nâo he est difficile , elle rHest 

deproyeito, pa^ profitable. 

FORA. 

F6ra de medida » outre mesure. 

O de fora , le dehors^ T apparence. 

Esta casa he bella por cette maison est belle à 

fora , V extérieur.. 

Lançar alguem pela mettre quelqu^un à /â» 

porta fora , porté, 

A. 

Elle foi a casa do go- il alla chez le gouçer^ 

yernador, neur. 

Elle foi a In^^aterra , il est alU en Anglet^n^e^ 



2J0 iMdf^lu^ES Dvmassf. 

Eu VfÇ^Uo a PQHitigffI, Je retoi^me ^ Portuge^^ 
Elle vai « fiç^i>deo5 y il i^a à Bordeaux, 
Trajfur a (rsmwce^ , s'habUier à lajrancm^e^^ 
A.<)îreûfty a e&qiterd9, à daaUe ^à gmiche. 
Viver a sua vontade , wVre « 5a manihf^. 
Estar a sua voiM^ii^ > être à son mse. 
Chegpf^m a (aiK||io^ feBtriiwrui à têmp», 
A razao de seis por'cen* a raison de six pour eent^ 

Se eu fosse a tÔ3^ &ina ^^^ /étais à itoiràpletce ,. 

aquitt»., je ferais ##/«. 

£Mâ ia4^«4ieii goaloP ca&i èst^hk ¥0êns geâe.^ 
 jW^f)k9^l0> eMpaceinr à propos, foMiai de 

me der due»<TOfr o . i^ousdir^fmutrpfour^. 

outro dia, 
A tiro de peça^ avortée de eanon.^ 

Defendérâo-se a unhas ils se défendirent (ipeç les 

e dentés y ongles et lies dents, 

IsKo nao he nada a res> cela n^est rien en compa^ 

peito do que posso raison de ce que je pui^ 

dizer^ dire, 

A ser o que dizeîs^ diaprés ce <pie vous dites. 



PE. 



Venho «Je casa do ^e- jofiensdeebez'monMui^^ 
KxborgpyeruadQr^ le gotu^emeui'^ 



^eouÉi^e^erigo, c^est une chose danger 

reuse. 

De noîte ou de dia y la nuit ou le jour: 

fille estava t«slMô dé û'itàH pétu ert matelot. 

ixkmetàmvù , 
Mainho de vento , moulin à çenL 
' Arna d« fogo^ at^theitfsu. 

Azeite de càndiriroy huile à brûler. 
Nao son deceremditias, fe nie fais point de céré'^ 

intfniigài 
Penna àe^esefevët^ :pàiMê àeefflrë. 
Pôivse dejôdhos 9 'se metêre à geÈoUx. 
De bniços , tâUt^ s&n t6n^^ 

De madraifftdaf (le bonne hetthè. 

Deyerâo, en^té. ^ 

HomeiD de {ialarfa v h&numè de pecrtAe. 
De veras, nao o pofiso eit mérité ^ je ne peux pas 

erter^ le croire^ 

O homem dà barba V homme a la longue 

comprida» hetHw. 

ÂTRÂZ. 

De laaiia ;itraz ^ de beaucoup en carière ; 

. Ujr-aloitg^emps. 
f axer passo atma^ faire un pas en arrière. 



,372 flSMAftQUBS 0lVB«dES. 

Os dias atraz, il y a quelques joursy ees^ 

jours derniers. 
Tornar atrazccmia pa- manquera sapsarf^le^ se 

lavra, dédire. 

Elle nâo fica atraz de il ne le cède à^ui que 

ningueni na sabedo- ce soit pair le ialeni. 



na, 



Como dissemos alraz, comme noms: Fainms dit 

piushauL 

BM, BENTRO. 

Duas vezes no dia^ deux fois par jour^ 
Quatro vezes no anï^o^ , quatre Jkis l'an,. 
Estar em pernas , être nu'/ambesi. 

Consiste em £adlar bem^ il s* agit de bien^patHer^ 
Nos nossos tempos y de notre tem^Si. 
Dentro das muralhas^ en dedans des. mnrsr. 
I>entro de poncos dias, sous peut de jours* 

PARA, POR. 

He homem para nadfi , c*est un homme quin^est 

bon à Hen^ 
Eliejiao hè para graças il n^ entend pas lu plài^ 

ou brincos, santerie. 

« 

Para bem vos seja, je vous souhaite bien du 

plaisir Je Pons/ettcite. 

PassQU pelos campos , il passa à traders les 

.champs. 



EBllAJtQUBS D1VBR58S. ^k^ 

Porserpabre,nâodeixa tountpaupre quUl est y il 
de sersoberi>a) ne laisse pas éCêtre 

orguei/leua^. 

Nâo o t^ por menos // ne F aura pas à nwins 
de viute fxancos , de* t^ingt francs. 

Vos quanto œo farà j combien wten dênum^ 

dez'pous. 

Passou4he aqiûUapor cela lui est sorti dé 
alta,^ Vidée., 

Vai pelo medico, allezçherclierleinédèein^ 

Elles sâo Tinte por to- ils sont nngt en toui. 

doSjt, / * ^ 

EHe foi mandado por il fut envoyé cornsne^am^ 
embaixador^ bassadeur. 

POR GiMA, SMCIMA9 etc. 

A bala Ihe passou por ht bcJle M passtf, cos^ 
cima dtt cabeca^ dessus de la tête^^ 

Elles alistarâotodos os ils enrôlèrent tous ceuo^ 
que tinhao de Tir^te qui avaient au^elà 
annos para ciina> de vingt ans. 

Hum hcMnem que esta un homme qui est au^ 
a cima de tudo , nao dessus de tout ne sUn^ 
se ïbe dd do que o qmètepas de ce que le 
munda dia dette, monde dit de lui. 

O jantar esta exp cima le dîner est sur latabik\ 
da m^sa,^ ^ 



Tirai aqaUio • de €ihia i9M^ci0h^^ite»sus'iârTNt-- 

daineia^' ile. 

Voltar tado de cîma mettre tout sens dessus 

«paialMno^ éêtièàas, 

AMentiMM64bâixBde)*//'#'flMfil^ tt<^«feKraftj ik 

le, lui. 

i)e oibeiça^ibaiaEiy , /a ^é^ Is pn^mièpn. 
Affinnar huma cousa affirmer une choie sous 

dehaixôdejarameii* sennent^ 

Todo esta debaixo de tout est sous clrf^ 

vba^^ 
Par baixo^ en dessotis^ 



•en 



DK 

THEMES PORTUGAIS. 

TBËaffi: I. 

IjC ilMrasj'rœîlYla'boudiejroreîDe-, cîelaîr;; 
«le la mer; des rivières; des fontaines^ au cha- 
peau ; à k cravate; aux souliers ; pour * la tête; 
pour le nez; pour les dents; pour les pieds;; 
.avec la ipaia; avec le caudbfirvja^ les^ doigta ;; 
.pftr ]a;gQi8g&'; par les moufttadbes, s 



4 « WH I IH 



hoçfl^ f. Oreill^, orelha^S. Air., ar, nuMsri nuir^/pi.Sii'- 
TÎères, rioSf m. Foutatiai^B , /entes,, f. CTtapgaii , -^hapto » 
m. Grav^ite, cravata^ f. SoAdieva, 4i^atof« jç.' l!4teL,<4S«* 
^«pa, £. Nez, nan'z, ta. Denis , dentés , m.'Pled%t,p^fM^ 
Main , mao, f. Coude > cotot^e/b: ^ m. Doigts, éedo*, nu 
Gorge , garfftmta f f. Moustaches, '^j^xx/ef , m. 



• ' L« «SS»i?»-^ï«!W— IP»W"*i9?»W»|»W»««f^^^"P-i^ 



* /^o^ez page i3 de la grammaire. 

* ^o/t*3 page 14 de la grammairOi. 

THÈME U. 

li'boBanie ^ ;la femwe ; la £iim ; la soiF-; le pain; 



«w wi 



VoçABu^u^lt^nie, k(mefa,F^mjm^ mulkitr. Faim, 

■■ ' ■ 1 ■ I m »! ■ ■ ■ ' ■■■■, I ■! i n I m 

/ 

^ ^<o^ P<^ i^ ^ 'ft gTaffimaîre, la dii>tinctîoii 
4e». genres dans les substantifs. 



^j6 COURS 

la viande; le beurre ;.le lait; la crème; le pois- 
son ; le sel ; le poivre ; le vinaigre ; Thuile ; la fe- 
nêtre ;>la muraille, la clef; la mabon; la rue; la 
ville; la campagne, J*ar]M'e; la plante; le chou ; 
le navet; le raisin ; la pêche; Tabricot; la prune; 
Ia pomme; la noix; la fleur; le fruit; la bran- 
che; la feuille ; le soleil; le jour; la nuit. 



Jome, Soif, sedâ. Paiu , />âo. Viande, came. Beiurre , moii* 
ieiga. lAÎt, leke. Crème, nata. Poisson, peixe. Sel, soi» 
Forvre, pimenta. Vinaigre, i^Ëva^iv. Huile, omct». Fenê- 
tre fjamelia, MuraiHe , pared; Clef, cka99^ fifaiaon , emtm. 
Rne, rua. Ville, tidade. Campaj;ne, e€unpo. Arbre, or- 
vo/v. Plante, fiama, Chon, eoncw. Navet, iui^« RaUin, 
arra. Pèche, péeego. Abricot, tUunaseo, Prone, mm eîx tu 
Pomme, mofon. Noix, noM, Fleur, yCor. Fruit, yhiio. 
Branche, mmo. Feuille, /oMa. Soleil, toL Joqr« dia» 
Huit, Moûe. 

THEME HL 

Les maisons ^; les livres; l,es fleurs; les jas- 
mins fies rioixj les avelines; les grenades; les 



VocABOLiiBK. livre, iiwo. Jasadn , jasnùn. Aveline, 
4^velan, Grenade, roman. Oiseau, ^<u«aro, apé. Rossignol, 

^ ^q^é*s pages i6 et 27 dfe la grammaire , la dis* 
ttnction des genres et la foimatîoo du pluriel dans 
le§ substantifs. 



pommes $1^ oiseaux; les rossignols; les chiensj 
les animaux; les lions ; les marmottes; les chas^ 
seurs; les bois $ les paysans; les récoltes;les ma- 
gasins; les maichandlses; les nations ; les peu-» 
pies ; les s<^ats; les bataillons; les eanohs; lès 
foJrtifieations; les quartiers f les capitulations^ 
les garnisons I les fourrages; les munitions ; les 
vaisseaux de guerre ; les brigantins ; les bateaux^ 



mftcfffoi. chien, edo. Animal» anûnit/, Lion, leâo, Mar« 
motte , arganàx. Chasseur , cacador. Bois , bwque. Paysan^ 
cniR^ncc Récolte , ùolheita. Magasin, almazèni. Mar- 
chandise , menadoria. Nation, nacâoy Vetiple , povô. Sol- 
dat > sMado, 'BataSûoB f baialkâo. Canon, canhâo, For^ 
tification , fortifieaçâo. Quartier , qnartel. Capitulation ^ 
capiitêhçâéf Garnison , guàrm^âo. Fourrage , ptmigêmé 
ManilÎMi , muniçâo. Vaisseau: de guerre > ndo, Brigantid^ 
bergantm^ Bateau , 9i4Uel , barco, 

THÈME IV. 

Le bon ^ père ; la bonne mère ; les bons frè- 
res ; les bonnes sœurs ; le beau jardin ; la grande 



VociiBtJt.AniB. Père, pat. Mère, mai. Frère, irmâo. 
SioBur , irmanr Beau , beilo. Grand , groAde. Propriété , pro^ 

■<— Mi— i— — 1*— il II ■ I 1 I I ■ I I . I V 

\ 

^ Vcy^z a« chapitre des adjectifs, pages Sq^et 3a 
de la graounaire, la fonaation do fti^iHi^j et- dliW 
pluriel des adjectifei 



9iyii»jr0^ U knnâa» pBi*Ujg«istfçl'iifniiBie p^b 
v^s«s .it)QttiiHiMs> J&tTÎ^^ peintes* 

nl^Kmer irrilMié;: la bcUassainraf isMuauvai»: 

* 

prttdade. Inclination, ww^iw^jr^w^. Cruel , cmd. Pessonoe» 
pesam. Sfînsifelc, sensivd. Cho^,^çous^,^Aàaù^\&^^ 
«ini w/. JVTont^ne , iitontanha..lrxAé^ inkada. Saison^ es- 

Fangeux a /9</0^. 

THÈME V: 
J)&..YjeD(ls ^ ; tu.; acbèleft; il finûf itous, 

tu reculais ; il écrivait; notir -rit icms^ Tons ti^- 
vaiiliez; ils naissaient ^jepagnis ; tu pénétras; 

— • 

yocAiiux.4iB£« Vendre, vemier. Acheter, comprar. Fi- 
nir, acakar. Manger; corner. Pleurer, ch6rar, TfaYaiRèr, 
trakalhar. ÀTancer» adiantgr, Kêculer , ^ecr/ar. Écrire,. «f- 
crwcr, .Vivre, fiivtar. Naître, nascet. Peindre, pintar. Pé-. 



■•^■■^••^jsaBW" 



lières. . ., i ,^ 



Q^i yau^ fiivifi! v^M^ JU«(.î»]mÎMV iK)ii(4ui9 jfr 

let^iA^UiiJA- v#Â9<:iy»i9i tu^rém^ems'; il tuerait; 
noi^$ â#i>Q4H<>»9);. TQti»r peindriez i ils: nui*» 
tirai^R^; je pam^ sé-^î n» sem» mçrt; ilani^ 
tr«^Ué.$.ni$i|s>fiii«Mis i peint ;.TOU^. anries^: rét. 

dre, dejendtr. Tuer, nuuar, Çattre» bmer. Descendre, 
dtscer. Extraire» extrahir. Organiser, organisar, CoTùhsX* 
tre , comhater. Résister , resîsUr. Mourir , morrer» Favo- 
riser , faVorecer, 

- ■ ■ . .t. • .- • 

^'rôyes page tio la conjugaison dés ▼erbes néifr-* 
ires. 

THÈME VI, 
Vends; qu'il achète; achetons; finissez; qu'ils 

VocABULURE. Parler, /«//on Séduire, sedudê.fo^* 



m8a covBS 

trstTaineitt';'(tue je finisse; que tu parles; qnii 
séduire ; 4pie nous fournissions ; que vous em- 
balliez; qu'ik partent; que je voyageasse; que 
^tn «résistasses; qu*il défendit; que ncms partis* 
^ons ; qQ% vous finisnez ; qu'ils rendissent ; que 
j*aie réfléchi ; que tu aies vakieu ; qu'il ait em* 
balle ; que nous -ayons adievé; que vous styeti 
^poyagé; qu'ils a^nt répondu ; que j'eusse tra- 
vaillé^ que tu eusses mangé ; qu'il «ftt ééfendu; 
que nous eussions honoré; que vous ettSMes- 
cak»mnié; qu'ils eussent repoussé; quand j'au- 
rai marché; quand tu seras parti ; quand' S 
aura planté; quand nous aurons semé; quand 
vous aurez répondu; quand ils auront navi** 
gué; quand je résisterai; quand tu parleras; 
quandil répondra; quand nous dînerons ; quand 
vous souperez; quand ils mangeront. 



nir, .^ubmmîstrar. Emballer, enfardelar. Partir- , partin 
Voyaj^er^^ fviajar. B^fléchir, medkar, Répondre , respon^ 
-âttr. Honorer, honrar. Calomnier, cahimniar. Repousser, 
jit^hâsar. Marcher, eaminhar. Planter, plantar. Semer, 
Mmfnr. Naviguer , nat^^or. Dincr , jantar. Souper , cetur. 



DJB THEMES. SiSi 



THÈME VII. 



Je suis, aime ^; ils sont détestés; je me suis 
repenti ^; ils se battent; nous serions écoutés; 
ÎU seront détruits ; elle s*est repentie ^ , je suis 
tombé; nous sommes partis ; elles seront par* 
ties; je fus interrogé; que je fusse écouté ; que 
nous eussions été interrogés ; elles seront 
écoutées; qu elles se fussent repenties; soyons 
aimés; quelles soient améliorées; j'avais été 
reçu ; elles auraient été blâmées ; quand je se- 
rai arrivé; quand elles. auront travaillé; que 
nous nous repentions 4 qu'elles se soient re- 
penties. 



VoCABULiURS. Détester , detestar. Se tcpetilir y Arrepen» 
dtT'St, Écouter , esattar. Tomber , cahir. Interroger , //r- 
terrogar. Améliorer, melhornr. Recevoir, receber. BlAraer, 
repr^^ender. Arriver , ^iiegar» 

^ Voyez ]«i coDJagaison des verbes passifs , 
page 109. 

^ Voyez la conjugaison des verbes prosomioaus, 
page iio. 

* Voyez page a^i , 6". 



'thème viir, 

Je donne ^ ; je dis; il fil^ je donnai; que jè^ 
donnasse ; il dit ; nous contredlines ; il défera ; 
liaus pùniç^; que je veuiHtt; je suis ; qull con- 
tint; je p<»t«;qm je disse; qu'il défassefque* 
iepu«|se; il Teiilut; je perlerai; nous donna-- 
me9; que je satisfasse; il fit; îls^ purent; que- 
j'aie satisfait; que je d^ô; quand j aurai fait; 
quand il voudm ; jje ferai; je don-nerais ; je por- 
' tiii; je ppurrais. 



•^•^m 



* Foyc^ l:i conjugaison des "verbes irr<?^lîers , 
page 124- 

THÈME IX. 

Je vois ^ ; nous allonS'; je venais ; nous mî- 
mes; que je reste; je payai; nous éclairons; ils 
se glorifient; je protègç; que je perde; q,u*it 
vaille^ qu'ils lisent; je crois ;: il' conduit; je sens; 
qui! demande ; que nous sortions ; ils montrent; 
que j'entende; il rit; je suis ^; nous sentons ^ 

Voc.vBui.\iRE. Payer, pagar^ Éclairer, alimmar. Se 
glorifier , gloriar^se. Protéger « prot^çr.. Coaduixe^» amdu^ 

* jf^ojrez. kl conjugaison des verbes irrégulîers ^ 
page 124* 

. ? Le verbe segnir, snlvre , perd Va qui accom- 
pagne le g, dans tontes les penonnes où iln*estpa& 
suivi d*un 6> ou d*un /. 

\ 



gevm^jè perdiiiqiMjè "^jentlepl vàlfttt; ^ttéjë 
lUasé:; tjiie je cmié; Jfeé^âdttb^je âfemk; je dè« 
mande; je sors; je montai; qitê j'entendisse; 
que je rie; j'irai; je viendrais; je proposerais; 
iU <>^Qiapeiiseat. »• 



•^— "•*—••►• 



kir. bédo ni poser , décamper. Pécher # peccar. Juger ^ jidgmr* 
Propouet*, propor. Récompenser ^prcmiar. 

THÈME S^ 
lï*fgffiin*af»ce * est la mêré de Vddmîratîoii , 
dël'tlriiéur, du strlipùlè, de la superstition et 
de la prévention. Les grands et les vastes pro- 
jets- joims à u*ieppompte et sage exécution font 
le grattd ministre/ Il faut ^ du ^ courage et de 

' . ^« * ». 

VocABui.A.tftB. Jgaorance y ignofancia. Admiration» ad" 
miracâo. Erreur , erro. Sçrupolé , .cscrapuh, Supersthiôn, 

1 -i. . ■ . » 1 r.i.'i • ■.■• : 'M ■ "■•■ .' ' i^ 

* Le v'erbe irhpersobnfel il faut ^ se rend ôrdînaî- 
l*eteént en pbrtfigalii, |)ar îcâ dîflfôrëns temps du 
rèrbe jer, empïovi^s îrnperscynnellement, joints à 
radjeclify?rèaV(^; Àifiâi Tôti dit : he précisa y erapre- 
ciso^ etc, 

~* ï)ey du y de ia,'des, qiiî suivent le verbe ii 
Jattf, fioît seul, soit accompagné du verbe avoîr^ 



a84 u COCAS • 

la valeur pour^ vaincre, ^ la fwitieDoe et de h 
force pour surmotiter. Des ^ exprea^ns i^- 
lement justes et brillantes y jointes è des peR« 
séesvraiesy finemenibf.etnoblaBent tournées ^i 
font le style sublime* t- 



stiperéticào. Prévention ,. prevencâo. Vaste , vasifK Pirejety 
profecto. Joindre, unir. Prompt, prompto. Sage, sgbio. 
Exécution y execucdo. fUimslre ^ministro. Courage » €tnimo^ 
Valeur , inilar. Patience , pacîencia. Force , força. Sar- 
mont^r, superar. Expression , expressâo. Également , igual" 
mente. Juste , juste Brillant , hriikamte. Pensé«^, ptm€kmmuiK 
Vrai , iferdadeiro. Finement , delicadamente. Kohlement » 
nobremente. Style , estilo. Sublime ^ subline. 



ter, ne se rendent pas ep portugais^ Fox^z page 
199, IL 

* frayez page Î126 , Ili. 

^ Lorsque de^du^ de laides ^ sont plaais devant 
le sujet de la phrase ^ ou devant le régime d'un 
verbe ou d'une préposition, ils ne se rendent point 
en portogais, parce qu'alors ik indiquent que le 
substantif suivant est pris dans un sens indéterminé 
ou partitif* ^£>/<?^ page 1999 II 9 IIL 

• Voyez page, à a 6, I. 

''Tourner, signifiant exprimer ^ se rend par ex- 
pressar. 



DB THBMfiS. 28S 

THÈME XI. ' 

De faux savans et même d'habiles gens ^ 
sont * exposés à de vaines lueurs et à des er-< 
reurs yéritables. L'honneur a de grands attraits 
pour les grandes âmes. La fortune a dé puis- 
sans appas pour tout lé monde. La gloire a des 
charmes invincibles pour les cœurs ambitieux. 
Un homme attaché à l'argent aime ^ l'épargne, 
et fuit la Repense; un homme avare aime ^ la 



yocAijui.iiRE. FanXffalso. Savant» sabio. Même , ainda. 
Exposer, expôr. Vam, 'vào. Lueur, app<trenàa, Hon* 
neur, honra. Attraits, €Utractwos. Amt^ aima. Puissant » 
Jorte, Appas, incentivo. Monde, mimth. Gloire, gloria. 
Charmes, encantos. InTÎneible, ini^eneiveL Cœar , coraeâp. 



un * 



* D'habiles gens^, jKMoas hahcis. Il est mieux 
pour riiarinonie de la phrase portugaise dé mettre 
va radjectiCaprès le snbstintîf. 

^ Foyez la gmmniAtre,piige 21a. 

^ Aime Tépargne, gosta de poupar,. Lorsque ïc 
verbe aùner exprime le go4t d'une personne , on le 
rend ordinairement en portugais par gostar , plutôt 
que par amar qui exprime rstffection. Le verbe 
gostar est accompagné de la préposition de y et ^ 
dans ce cas-ci , il est plus élégant de changer lesnb^ 
stantif suivant en un verbe qui se met a l'infinitif. 

* Gosta de possuir, Fo/ez la note précédente. 



^96 CdtfRd 

possession , et ne feit aucnfi * usage de ce qu'à 
à ; un hoiDiXie intéressé aime le gain, et ne bit 
rien gFafoiitement* 

Ambitiett^c, ambUioso, Aâtfché à Fflrgtfnt, amig0 de di-* 
nhmro. DépcHifle, despeza^hy^^^ awento. Intéressé^ (n-i 
teresseiro. Gain , Jucro. Gratuilement « de graça. 

■ ■ I -. ■ I , Éi ■ .1' ■ . ,. 4 

^ Aucun y se rend souvent par algum , m^is alolll 
cet adjectif doit se placer après le svtistàtitiF. 

V THEME XH. 

La nature ne ^ demande que le f nécessaire ^ 
la raison veut Futile, Tamour-propre recher^ 
che Vagréakle^ la passion exige le superfla^ 
MalbeHf 'iMix raau^fi chréëeiM qui irritent 



Ho, Bnison , ratào, AnfdttrfMiofire^ ^ànor fimprêo^ R«eWrw 
cher , procurât 4 PasÂOB , jMÛvôoi Emgsri refàerer. Sliper- 
fia , superfiuo. IrrUei* , irritât. Colère^ oolerét. Dieu i i>«ctf^ 

^ Projet piT^cas/i, V, 2Va...,..^tfêJ>fetit encore si? 
^encti'e pjrr sa on s&mcnte , serflem^nï , qui se ifact à 
la place de que^ et /k se su})priiÉ^.. 

« ^or«^ page 199, 4". 

'*\^ftr^«r dans cette phrase et fl& m celles sein- 
hlables se change en acÇeéti^^ er Ik pr^posîtion à 



Il cblère àé Dien. Il béi ^ beavi^up < de po- 
HiiqpM podr ^i¥re|iii^6c les gpràïHls. Un bon père 
donne trois choses à ses ^ enfatis^*: la nourri- 
ture, Féducation et leboTi exemple 11^ homme 
colère est fort • méprisable et fort à • craindre. 
Ce dernier vin est meilleur *® que ^* le premier. 
La pauvreté est un moindre mal que Finfamie. 



ea^ç. Exeo^e, «j^aaph^ Colère, ffo/«n#o.. {^Wpi'isable^ 

dfsprezl^el. Craindre^ tcmer. Dernier , ultiiuo^ Yiti , vMo* 

■ ■■■ ■ i« I l 1 1 I m i»!! I »■■ ■ Il ■- ■i n 

qui raccompagne ne s'exprime pas \ traduisez com- 
me s*il y avait: malheureux le^ mauvais^ ct,c, infe- 
llzesos maos, etc. 

^ Voyez Thème X, note 3. Au lie» de/^reciVof on 
peut se servir de nec€ss4xno. 

s Voyez la grammaire , page 222, IL 

• Voyez la grammaire, page aoS , V. 

l Errant i généraljen^ntt parlant , se rend par WC" 
inno\ HQ^s lorsqu'il est mis en rapport avec ks mot» 
père ou mère il se rend -^wcfiUio, 

^ Voyvz la grammaire, page 36. 

^ Voyez la. grammaire, page 227. 

*o Vqfre» la. gj^jinimaice, page 3.7, IL 

i< Voyen la grammaire, page 1.^^ IIL 



a88 COURS 

Il n*a pas ^ tant ^ d argeol ^^ qu'on «^ le ^ dit. 
Le menteur est autant ^méprisé que rhonune 
vrai est estimé. 



m 

FtLwrreté t pointa. Infamie, ùfamia, MetAenr f memwwo. 
Mépriser , desprezar. Estimer , estîmar. 



*^ Voyez la grammaire y page 2a 5 , VI. 

^ Titnty autant, suivis d'an substantif, s'expri- 
ment par tantOy qui s'accorde ayec ce substantif , 
et la préposition de, qui les accompagne , ne s'ex- 
prime pas. Voyez la grammaire , page atia, II. et le 
que suivant se rend par como. 

** ^r^e/î£, métal, se dit prata^ et argent ^ mon^ 
naie , se dit dinkeiro. 

*5 f^ojrz la grammaire , page an. 

*^ Il n'est pas nécessaire de rendre le, 

*' Autant y suivi d'un participe», s'exprime par /^., 
rt le que y qui l'accompagne , par como, 

THÈME XIII. 

L*Asie est plus gr«inde que TEiirope. L'Afri- 
que est moins peuplée que TEurope. Elle est 
))eaucoup plus aimcible que lui. Dieu est in- 



VocAnm^iRB. Aûe , Âsîa, Europe , Earopa, Afrique » 
jéfiic^. Peupler, pot^ar. Aimable , amavel. Infiniment , 
ûififufam^fnte^ JAemonge, mentira^ Ras^ vit. Vice, vic(o« 



D|i THÈMES. 289 

finknent bo&. Le mensonge est le plus ^ bas de 
tous les vices. L'ambition est la plus noble de 
toutes les passion*. La sobriété rend ^ ]|i nour- 
riture la ^ plus simple très agréable : c'est ^ elle 
qui donne avec là santé la plus vigoureuse , les 
plaisirs les plus purs et les plus constans. Ha- 
zaé), me ^ regardant avec un visage doux et hu- 
main, me tendit ^ la main, et me ^ releva. Dé- 
Noble, no^re. Sobriété, sobriedade» Noarritore, alimenta. 
Simple , sûnpîes. Santé , saùde. Vigoureux , ingoroso, 

: ' ' — ^ r- 

^ Voyez la grammaire, page 34* 

^ Rendre , dans le sens où il est employé ici y se 
rend -par Jazer, 

^ Lorsqne le superlatif es\ immédiatemeht pré- 
cédé du substantif auquel il se rapporte , et que Ta r-* 
ticle se trouve devant le substantif^ on peut se dis- 
penser de le répéter devant le superlatif. 

^ Fojrêz la grammaire , page ai4« 

^ Le verbe oliar , regarder, voulant après lui la 
préposition /wrs y me ne se traduira pas pari7z<?, 
mais par nùm, parce que ine ne peut pas ^tre le 
régime d'une préposition. Foyez la grammaire 
page ao4 9 L 

^ Me tendit, tradubez comme s'il y avait me 
donna. 

^ Me rvlevaf traduisez comme s'il y avait m'aida 

, 25 



poucétre .afitùné , il faut être iioiaHi» de bîeib^ 



semklatue. Doiix^ ^doœ. Httiiiain.| AMiiimiMw|]léâuit^>4lf^«it» 

a me lever ^ en supprimant le pronom qui précède 
lé dernier -verbe, ajudàu-me a levantan 
. ^ Se^épemilar^ dal»^ 1« sens ^i\ a- ki^ se-i^ml 
par '«A»eR£/«r>(#0>. M corriger. Fk)fez hk côtiji^îsoa 
dg&ygrbes pr on ominon ac-^ page i î i delà gyanimaire , 

THÈME XIV. 

Nous voulons ce qui ^ peut iioii&i^'OOiiire- 
uirj.nous aTons envie de- ce qui mma.plait^ 
uott&. s^idaaHoiiS: ce qui nous fbtte^ noas-drf» 
rons ce que. noua. eaiiioons ; tious sottjôroos 
pour ce qui noua -attire. AleKafidti» disait sou* 



VocàBUi<4TRE. Convenir , ^«r conveniente. Enyîe , von' 
tade, liaire -, agt'adar. Souhaiter , appetecer. Flatter , £- 

^ Ce 4fiii<i ce qu€% .§« rendent ^r aqurUù qém, 
' Il est mieux ^ pour Tharmonie de la phraae^ de 
mattce Ie{>rpnx>m Avaîfrt le verhe j^jf^u 



WM; je M: »û p» pl«s ^ reAifill^ è Phi^ 

lippe mon père, qtta Amtote ma» pfëeepl » tig^ 
si *' je dois à l'un sfctYte, je dois à Tautre la 
%«ftto. KppîaJJ, ïa • doncenr âe nfa tle, moti 
frère, mon cher frère, tu n^es^glusf Je ne 
pourrai donc ^plus ni te voir, ni Vèntendie, 



■sottgear. Désirer, desejfar,, Sou^gixts^ ^ stupirar. Attirer , at^ 
trahir. Alexandre, AUxandre^ Souvent, maàas vezes^ 
VtiBèmMmy o&K^iBdbuPbilifipiv^ JUiQ^i^ ArktMe^ Ârip- 



^CeQte'.]pltaacsc|nBai|.sc> ivi^ifare! iîlliftiAisment ^ imiîi 
il: est plo^ éUpiNb . <ie; tfadnire «owM: s'il, ^r «ml 

^ iSn 4s»i^i^imstioik ^l vCitsmX, point, cendiitiqiiiiiille , 
Iftwrli^miMUit ae ntel,. ta yeil^gaîfiky au nt^HM 

*^£ie proBoni. ^'awse; randr en pcrtaga». pas Ah/» 
snns article. 

6 L'article ne sfea tM r b i M grg piia>ieî« 

7 Traduise» eamiiies^îii y avait:: «&^ tUMevi.vpas. 
^ I>Me se rendra pov ^ ^tMù mttt au Goannen-^ 

cernent de la jibrase. 



UQ2 ^ ' COURS 

ni t*eiiibrasser, ni te dire ' mes peines ^ ni le 
consoler dans les tiennes .^ 



Vertu , virtitde. Hippias, Hîppùu. Dooceur', éoçura. Cher» 
fueridoy earo. Embrasser, abraçar. G>iisoler , eonsolar. 



^ Dire^ dans le sens qu'il a ici, se rend par 
<ontar. 

10 Voyez la grammaire, page ao8j YI. 

THÈME XV. 

Un curé fort pauvre disait à un religieux ^ 
qui' avait une bourse pleine d'argent; Vous et 
moi nous ferions ^ un bon reUgieux. Vous 
avez fait vœu de pauvreté, et moi je lob- 
serve \ Une dame de distinction voulant aller 
voir une abbesse, lui ^ fit connaître qu'elle 
prétendait avoir Thonneur <l*ôccuper > la 



VocABui^AiRE. Caré , eura. Pauvre , pohre. Religîeiix , 
reiigioso ; frade. Bourse , boisa. Plein, ckeio, Vcmi , voio. 

1 Ferions se traduira élégamment par haviamos 
defazcr, 

^ Voyez la grammaire , page ao5 , II. 

3 Voyez la grammaire , page ao5 , IL 

^ D'occuper la droite ^ se traduira par ficar à di-- 
reita^ rester à la droite. 



DS THÈMES. 295 

droite; je lui donnerai ', répondit labbesse, 
la place qu elle voudra 6, je ne distingué ]a 
droite d avec ^ la gauche , que ^ quand je fais 
le signe de la croix. Mon fils, mettez-vous iin 



Pauvreté , pohreta. Observer , observar. De qualité , dis»' 
tincto, Abbesse, abbadessa. Faire connaître , insinuar. Pré- 
tendre fpertender. Répondre, responder. Place , lugar, Bls- 
tingner, distingtdr. Droite , mâo direita. Gauche , esquerdo. 



^ Au lieu de traduire simplement par eu Ihe darei^ 
on emploiera élégamment l'infinitif du verbe, join 
au présent du verbe liaver ( Voyez la grammaire 
page ai5)> en mettant le pronom Ihe entr& les 
deux,, et en supprimant le pronom eu; si au lieu 
d'être au futur, le verbe était au conditionnel, on 
mettrait le, verbe Âap^r à l'imparf ait ; ainsi l'on dira ."^ 
dar-îhe heiy dar-lhe hia. Cette tournure s'emploie 
souvent , lorsque le . futur et le conditionnel ont 
pour régimes les pronoms me , te , nos , vo^ , Ihe-^ 
Uies, 

\ ^ Le verbe doit se mettre au futur du subjonctif 
à cause de la conjonction que, 

7 D'avec la.^ traduisez comme s'il y avait de la. 

8 Foyez la grammaire^ page 7,7.[\, V. 



â54 

TOnkai ftm^ noe iujifre, vous ne lofiEèiii^e» 

Signe , i^Àrttf/. Moment , instante. Faire une injure , m/u- ' 
n'ar. Offenser, offender. 



® Après le verbe p6r^ mettre , la préposition à se 
imd PAT «nn. 

^ ^<99«s la gftiiiMairè, |)9g« 5$. 
** Viiyez la gmimnaire, page 87. 

THÈME XVL 

IHre des gens qn*ils ont de * f esprit , ce * 
p'est pas en ^ dire autant ^ dç bien ^uop.^ so^ 
l'imagine j il feut pouvoir ajouter qu'ils en font 
«in bon usage, X)ans leducatiou de» enfanfr 

VooABVLikiRE. Geni, pe9soas. Esprit, gngéaào. Ajouter^ 
moefei£9ntar^ Usag», mfio, ÉductitiDli, 4d»eaf&o, Cultiver ,. 
miitivar, Diiimar , êlifpâr. Remplir, frétn^9r. DignemeiiV 

^ Faysz thème X, aotd 5. 

' FcQr^i k grammaire^ page ai 4* ^^ p<Murtiiit 
afnsi $e supprimer dans cette phrase^ 

^ Voyez la grammaire^ page a 10, XI. 

^ ^4»:r^ t2ieme XII, noie i3. Le f«i? suliraiit pènt 
aussi 'se rendre ici par quanU^ ' 

^ Onse l^iow^ne , tradaite^ eomme s'il ^ âTait ^ 
plusieurs imaginent^ jUuitos imnginle. 



OBftdoit'^nroir potti^'bat de teft^ cullhrer, et 
k«i"poiir'^ resprit^et deles disposer sânsi i 
tempUr dignemeiit les dtfiSérentes places qtïi 
leur sont desûnéç^; mais sartout on ' doit leur 
apprendre le culte religieux que Dieu exige 
d*«MX. Tous les peuples de la terre, quelque ^ 
difSéiens et quelque ^^ opposés qu*ils soient 



dt^namente. Différent, differ^mne, Pi«Be, «ii^n|fii.iDMtî- 
lier, destinar, Surtoat, sobf^ tudo. Afprendfet maiÊUur/ 
Cahe , ccf /ro. Religieqx, reUgioso, Terce, tterra. Opposer» 
opp6r. Caractère, doracter. Moeurs , costumes. Inclination. 
m^Umaedo, Trouver , achar. Réunir , maneordau Point » 

^ ' » " ' ■ r ■ I f I II ^ 1 I 

• On doit avoir pour but y Hradoisez comme s'il y 
^valt : on doit se proposer le but, prop6r«se-ha 
o fiin. 

^ ^q)r^ la graminairci, .page.a0S9.II. 

^ Polir, dans ie .sens qu'il a ici , se rend par 
adornar, 

^ Koyez k.gvaianaira, page 311 , Xllf 

^^ Q4ielqm->p*^*que sa rend par por mais que , 

et le verbe suivant se met au subfosctif comme «n 
français. , 

^ Ç^nsanà quelque se tr§|iye répétii datant plu- 
iiieura sabstaotifa ou adjeeti& de suite , iJ suffit d'ex- 
primer le pi'emier, les* autres se suppriment. 



par It^ur caractère^ leurs^^ mœurs, lei^rs inclina- 
tions , se trouvent tous réunis dans un point 
essentiel , qui est le sentiment intime d un culte 
di\ à un être suprême. 



/MfiiA>. Essentiel ^ etseneiaL Sentiment, sentîmento, Indme, 
intimo. Culte, ctUto, Deyoîr ^ de»4r. Être , ente. Suprême , 
supremo. 

^ Qaand le même pronom possessif se trouve 
répété devant plusieurs snBstantîfs de suite y il sufïït 
d'exprimer le premier; on peut supprimer les an- 
tres , encore bien que les substantife soient de gen- 
res et de nombres diSfêrens. 

THÈME XyU, 

Excuser dans soi-même ^ les sottises qu^on ^ 



VocABVi.Ai]iE. Excuser, desatipar. Sottise, tàitët, Sou^ 
irîr, tolerar. Autrui, os outrot. Mieux-, maisi. Sot, tolo. 

r 

^ L'adjectif mesmo se joint aux pronoms portu- 
gais, de la nîénie manière* que l'adject^ mêtne se 
joint aux pronoms français. 

* Qu'on ne peut souffrir, traduisez comme s'il y 
avait : qui ne se peuventjsouffrir ^ en observant que 
le pronom se peut se mettre en portugais devant la 
négation. 



DE TaiHss. 297 

ne peut souf&ir dans autrui, c*e3t s aimer 
mieux être sot soi-même ^ que de ^ iFoir les au- 
tres '^ tels. Il est plus ridicule®, selon moi, 
^ de ^ se louer ^® soi-même, que de *^ se vanter; 
car on }^ se vante par un grand désir d'être 
estimé; eest une vanité qu'on pardonne ai- 



Selon moi , quanta a mim » a meu oicr. Louer , iouvar. Van* 
ter, ga6ar. Car, porque. Désir, dtsejo.V^xàxé^vmiade^ 

^ Voyez la grammaire, page a 14. 

* Voyez thème XI, note 3. 

^ Ce mot ne se rendra pas en portugais* 

^ La préposition de ayant été exprimée devant le 
verbe ê^re^ il est inutile de la répéter id. 

'^ Les autres tels y traduisez comme s'il y avait? 
gué les autres le sont. 

®I1 est plus ridicule, /le cousa m€Ùs ridicula. Le 
pronom 1/, mb devant le verbe être employé im- 
personnellement , ne s'exprime pas. 

9 Voyez la grammaire, page aoi , IL 

^0 Intercalez ici la préposition a^ Voyez la gram^ 
maire, page asS^ 

** Voyeii la note g* 

^^ On se vante par y etc. Il est élégant d'employar 
ici une tournure particulière à la langue portugaise» 
et de dire: O gakitr-se humapessoa nasçe 4e ^ etc^ 






.^«■■^ 



^^ Il faut éviter de terminer le membre de phrase 
par'Padverbc ou par le pronom se. On les placera 
api^ gue, en commençant par l'adverbe. 

'** 'Employez la •tournure indnpxée, note la, et 
dites: O louvar-se proçe^ç de^ 

^ liC mot estime se.T«pdra ici '. par peemmpçno. 

^^ On , Ats^nt tmfUkjé kx p9nx tfBMiile-Mmniie ^ se 

THÈME XVIU. 

Ce pays-ci ^ est agréable. Cette ofaemise^^eot 
bien ^reposs^. Cet 'Ctifant^à aura * beaucoup 
d'espnt* 'Cet homme-tà est mon ami. Ceci est 
beau, cela est agréable. Le corps périt /rftme 
est immortelle; cependant tous les soins 'sont 



VoGABui.&iaB, Pays, paif. Chemisé , «am/ja. Repasser» 

' engommar. Esprit, jnisù. , Corps, eorpo. Périr, pereeer, 

Ame , àhim. I»mortèl , immartài. 'Cependant , -pQtém % 

-* /^«jre» kl grammaire 3 page 55. 



ponc jsdaif^f'tm^ qikGtk^ B[%Uge -ecAatci 
.d'^n ^ jpmfiter K Une icii»œ,, i^sainMOA .esto^ 



com tudoy com iudo isso, Som , eàitUido, Négliger, dtaprt* 
zar. Découvrir, dêsathrir. Faible, ^tfco. Ennemi, inimigo, 
profiter , aprwmuun^e, BtfimtfKIe , estimaveL Exactement » 

^ SnMuiJe-ffittbe qoiitctoiBpfligiie oM^petitseiiiet- 
^reà la première perseime dn-pladef , sans èlianger 
le sens de la phrase , on le rend par la première 
pCMO i mc dn phirfd , et 017 se supprime. 

^ Fournir ^occasion se traduit par faeilitar a oc^ 



^ f^oye% la gramiifaîiey*!^^*^*^, X/I. 

^ ITvÊ&siSàt .pcMBgais 4lmsX «ootBis, cmîiiiie 'le» 
aatcw Uvpft» à )a jtt8tm«tioci<fhs ptnonMS^'^ ées 
.nombres , il faut le mettre à la personne* et «ii«oni»- 
]bsre que deoMiule le:8absliiQ|if «taqnel al te vapport^ 
jce .Qai-sie^^i>ii fei<Sjl4wiMggfc ^en -rlj»ng«Mtf ik 'plinise^ 
Pair «ex^nipk^ M rr5>!n«(diMigie:jQeUe pbsaae :i'QCM»M« 

p¥?qfiiLe9t,i.^n veivftiCle lanile.cpieTinfiiittîf â0ittee>à 
Ja troîmme fH»«Kiiine :dv ftoriel 9 paive qu'ilâe ap- 
porte au substantif «ivzc'/nÂf^.etiKoa din: a QOOSuiSf^ 
de se aprovelUfjrfim dfiSfi* 



300 COURS 

mable est celle qui remplit ^ exactement son 
devoir. La douceur est également ^ utile à ceu\ 
qui <;ommandent , et à ceux qui obéissent. Ce 
qui coûte peu est très cher dès quil n'est pas 
nécessaire. Leur ^ maison est bien jolie. Don- 
nez-moi mes livres, et prenez les vôtres .^ 



exacuunente. Devoir, obrigafao. Douceur « brandurà. Corn* 
nModo! tmaruiar. Qbéîr, obedecer. Coûter, custan Cher, 
earo. Joli , h^nito. Prendns , tomar. 



^ Le verbe rum/y/vr^ remplir, veut la préposi- 
tion com devant son régime. 

7^ Traduises égalemenii^t tioy aussi, et como 
remplacera la. conjonction et dans le second mem- 
bre de phrase. 

^ Au lieu d'employer le pronom possessif de la 
troisième personne , on peut employer les 'pronoms 
personnels qui y correspondent Quelquefois même 
on emploie le pronom possessif et le pronom per- 
sonnel, pour donner plus de force à Texprçssion : 
le pronom possessif se met avant le substantif, et le 
pronom personnel après. 

9 F oyez la grammaire, page 209. 



DB YVSMBS. « 3ot 

THÈME XIX. 

Si TOUS voulez vous former à * réioquence, 
lisez ' Démosthène et Gicéron ; ce ^ sont les 
deux plus grands orateurs de l'antiquité. Ce ^ 
sont vos ancéti^es qui^ par leurs yertus et par 
leurs belles actions, vous ont mérité la qua- 
lité de noble : ce sont eux qui vous ont rendu ^ 
illustre^ imitez-les ^, si vous ne voulez pas dé- 



VocABULAi&B^ Former , formar. Éloquence, eloquen^à, 
Démosthène , Demosthenes. Gicéron, Cicero, Orateur., ora*^ 
dor. Antiquité, antigtndadt. Ancêtres, anttpassaxlos. Action, 
mcçâo. Mériter, grangmr. Qualité, ^uaUdadCn Noble, 

^ Après le yerhe/ormer, la préposition à se ren- 
dra par em. 

2 ployez la grammaire , pag^ 207. 

^ Fq^ûz la grammaire, page !2i4* 

^ Foyez la grammaire, page ai 4* On peut aussi 
changer la tournure delà phrase, et traduire com- 
me s'il y ayait : Fm ancêtres furent ceux qui. 

^ Employez le prétérif défini au lieu du prétérit 
indéfini. 

^ Le verbe rendre , dans le sens où il est employé 
ici> s'exprime par fcaer^ qu'on mettra au prétérit 
défini. 

^ 

^ Foyez la granuuaire^ page ao5, II. 



générer. Un jeune koiwii»<qiii est docile aux 
avis qu*on kii donne aura infailliblement, du 
mérite. Qui doute qp^ Thomme qm oukiT^Jb 
vertu et les scienees ne. goùie,^ un bonhîsnr 
plus solide qjxe cekû qpi passe, .aa. vie dans, la 
dissipaiioii et dans les .plaisir&P. C'ast.^de.Ja 
bonne ou mauvaise éducation qpe dépfsnd 
pnesc[|ie toujours le bonhem;,, Qu.lfii malheur 
de notre vie. 



me^. maateàtK.Xyhj commiào. Influttilibungat^; ù^dlir^ 
fiunfcu.Méiitok^ , mercçîmemtoi, Doutevs^ duvidmn^ Galûwr^ 
-cuàitiar. Science ,.scienda. Goûter, gozar. Bonheur, Jk* 
Itcidade, Solide, solido. Passer, consumin Dissipation , 



^ Le verbe ^osorprsndaprès'YiiMîrprëpo^tion de. 

^ Fojrez la grammaire j. page*sto:*OA^ penfr aussi 
éli|piininQntftoiinMï'<!6tti3p]irB9e*dë*l« nanièkVYui- 
wnte : Prervièmient^ presqve toajbui^'de^la'limtiie 
ou de Ifc'inaniftnsè'édUGtition'Iê' ttonbenr', etc. proi^ 

m 

^féfn-iptûn'smtpFVj etc: 

THÈME XX. 
t'.Tinnur dt fti Hbenw nous empêche sou- 



Vocabulairf. Amonr-, wwor, EffipMier, irnpeéir. Pré- 



Momics^ |irès3de t&nthet. If&m^à&ttms non» 
ftppliçacràr >• déeoniTrir lesÎMyiiMs'et' lé» nmti^ 
Tdîaeft qualités, iktee le«q[iielkft^ fidHft s^m^ 
mes: >^ nés ; ec après'^ 1^ - av<oir ooiimNS^^ fiottS' 
derons ttaTailkr à^' fortifier ies' bonives^ et k 
comger les .tiKni^iss^i lift i m cAimige eat^ un 
yice dont'7 voii5«^ir«t^<iv<Hr la- plàsgi^t^ 
horreur. La vie est da^œs. biens , dont on ne 



cîpice , precipicw. Appliquer , affUcàti Nâttfe \ ■ neBtttn 

Frixy /u««o. A mewiye^^ ^to^pasuK Avaaeer^ .^adiamiap. Ver- 

^ i)« 2)o/>. Aa liett dé traduire liuéraléiimnt, on 
peut élégamaieiit mettte te vefbe à la pDsmière per- 
sonne da platiel , en le faisant précéder de lUtticle, 
et en supprimant la préposition. 

* ycQrez la grannriaire, page7i4* 

3 On ptnt tcadùiro la prépestUon lÀ.paivefjf^ 

^ n est mLeuxiHd'^eiBplioy.er Je prétérit défiiiL . 

^ Foyez la jgprammalre^.pa^. i88, a?... 

^ On peut traduire la préposition à par ejn. 

7 i>o#t/»^eTendaiU.par>^iiif, précédée Ja prépo- 
sitâoii quele^erbe deraaadey^ereiklKa ici para ^ii«f« 



So4 * €Ouas 

connaît le prix qu a mesure qu*ils ^ nous échap- 
pent ; on ne connaît le bon usage que Ton en peut 
ùire^ que lorsquelle est bien ayancée. Quoi ^ 
de plus agréable pour des parens, que d'avoir ^® 
des en£ans vertueux et bien élevés? La chose 
à ^^ quoi Tavare pense le moins, c'est à secou- 
rir les pauvres: son trésor esl^ l'objet de toutes 
ses inquiétudes et de tous ses plaisirs. 



tuenx , iHrtÊtoso, Éieyé, criado. Le moins, menas. Secoa* 
rir, soccorrer. Trésor , thesouro» Objet, alvo. Inquiétude^ 
addado. Plaisir , deleiie, 

^Qu'ils nous échappent, qae nosvaoescapando^ 
^Quoif suivi de la préposition <2^, et d'un ad- 

jectif au comparatif, se rend par que cousa; et la 

préposition ne s'exprime pas. 

10 Ce de ne s'exprimera pas non plus. 

11 Le verbe ciddar, penser, prend la préposi- 

m 

tion em, 

THÈME XXI. 

I 

Qui ètes-vous? De qui parlez-voiis? A qui 
s'adresser? Quels livres achetez-vous? Laquelle 
de ces deux étoffeschoisissez-vous? Connaissez- 



VocABUL4iRB> S'adresser , TMO/T^r. Étoffe, e«£^. Clioi* 
z'Tf escolkér, Flauear , udtûàdor. Aux dépens, ti custa* 



DE THEMES. 3o5 

VOUS quelqjies-uns de ces messieurs ^? Avez- 
vous quelques-uns. de ces livres? Les flatteurs^ 
- vivent aux dépens de quiconque * veut les 
écouter. Celui à qui personne, ne plait , est 
plus malheureux, que celui qui ne plaît à per* 
sonne. On ^ est bien malheureux, quand on ne. 
sait s'appliquer à rien de solide. Le menteur 
«t le flatteur sont également méprisables; l'un 
et l'autre ^ font ^ un très mauvais usage du don 
de la parole. La mauvaise fortune est plus 
avantageuse à l'homme que la bonne; l'une ^ 



Plaire , agradar. Rien , cousa alguma. Menteur , metul" 
roso. Également , iguaUnente, Méprisable , desprtziveh 

* Voyez la grammaire, page 198, 3°. L'article 
qui précède les mots senhor^ senhora^ etc. se sups 
prime loi^u'ils sont précédés d'un pronom dé- 
monstratif. 

^ Quiconque j signifiant qui 9 celui qui, se rend 
par quem, 

3 On se rendra ici -pur huma pessoa , et celui qui 
est dans le second membre de phrase ne s'expri- 
mera pas. I 

* L*un et Vautre , hum e outre. 

. s Font un très mauvais usage , usa© muito mal. 
^ L'un . . . Vautre , bum . . . o outre. 

26 



3o$ «aoRs 

sert 1^ ' l^ fiûre r&Aves' en liiHnâiiM ^; et Fmn 
trcr n^ ^^i^t quji FenorgiidiUr» PkiaîçiMrs sont ^ 
tp^HHfk&en ^^ voulant tromper te autpea. O» 
He r^nwl guère «n a'^ppliquanà à pla^cdis^ 



iv*f«i«v^>v^ 



f Jj^ v«rbe ^^iv*', si^ififtnt eûntnèuer i, YenT 
apièi lai }a piéposîtiom 

8 Lui-même se rendra ijâ. par «. 

9 Le veçbe i^/v ppuvî^iit se lQfirn«r par re^tfir^ 

*® ^pjrrs la fi^⻫naire» page aaa^ &**. 

THÈME XXIL 

Qu«][q^#^ 1 riAes«^§ quç vous %f^ , vow n^ 
serez point heureux, si vous ne saveairéprkiifir 
voA passion^* (^eUe qye ^ soit votre naissance. 



VocABUiAiBB, Richesse, riqueza. Réprimer, r^piimir. 
Naissance, naidincnto. Dignité, dignidade. Savant, sa- 



f"-^ 



* Fç^ez thème XVJ, |iotc |Q. 

J Quel que s^e rend par seja qtf^l for. 



^uéùeis '^ue ' soient tos dignités , vous îie "* de- 
nrea pas pour cela mépriser personne *^ Toiit 
ifacmune éoit penser à la raoït. Tout ''savant^ 
ijttil était, il ne put résoudre la difficulté. Il 
est tout ® disposé à lui obéir. Quoi ® que voi^s 
écriviez, évitez le style ennuyeux. Chaque 
pays a ses coutun>es. A qui que ce soit *® que 
nous parlions; nous devons 4tre polis. On ne 

Ho, Résmidre, resohvr. Disposer, disp&r. O^ïty àbede- 
MT. Éviter, mfBkr, Style, esdh, £nimyeax , fiUtiHiéso, 

^ Seja quai for^ Vfwaâi été mk tme fols dans ki 
plirctSte, ne se répète pas. 

^ Ne se rendra par nunca, jamais , pour donner 
^yius de force ià f compression. Le pronom personnel 
ne ifexpnmera pas, et pour cela se mettra avatit 
1* vesAe. 

^ Fessôa algwBa. 

^ B fimt mettre t^rëde entve l'adjectif tout st l« 
substantif suiv an t. 

^ 7b///^ sigfiiÎjfiâRt ipfZ^tftfy ^«xprîm« de méme^ 
et ie ^Terlie snivaht se met au subjonctif. 

• Tout, adverbe, se rend par inteiramente, 

® Quoi que se rend par qualqner cousa. 

*• Qui que ce soit, suivi de que, se rend par 
qualquer pessoa ; mais quand il n'est pas suivi dô 
que^ il se rend ^9iT pessoa afguma. 



3o8 COURS 

doit jamais parler mal de qui que ce soit. A 
quoi que ce soit ^^ qu'il- s'occupe, il est toujours 
prét^ quand son devoir l'appeHe. Quelque génie 
qu'on ait y oh ne peut sans application exceller 
en quoi que ce soit. 



CouUltne , eosùtme, Polî , attencioso. Occuper , oecupar. 
Prêt , prompto. Devoir , ùbti^açâo. Génie , engenho. Appli- 
cation , applicàcâo^ Exceller, soàresahir. 

^^ Quoi que ce soit, suivi de que, se rend par 
qualquer cous/t ; mais quand il n'est pas suivi de 
que , il se retid par cousa alguma^ 

THÈME XXin. 

C*est le même soleil qui éclaire toutes les 
nations du monde. La force sans conseil se 
détruit d'elle-même \ Nous ne devons pas fré^ 
quentfsr les impies, nous devons même ' les 
éviter. Nul ^ ne sait s'il est digne d'amour ou 



Vocabulaire» Soleil , soi. Éclairer, Uktminar, Monde, 
mundo, Foi*ce,y&JV0. Conseil ^canstHho: Détruire , destmiw, 

» 

^ D'elle-même , por si mesma, 
^ Méhie , û^m&9caX plutôt y &*exprînie par/»rfe«, 
qui se met ordinairement avant le verbe, 

^ Nul y signifiant personne , se rend par ninguem. 






DK TBÈMES. Sog 

ée haine. Nulle ^ de ces dames n'a été se pro- 
mener. Un ^ autre ne vous traiterait pas arec 
tant de modération. Tel ^ parle, qui souvent 
ne $ait ce quil dît. Votre maladie est telle ' , 
qu elle n a pas de remède. . Quand > on a eu le 
malheur- de chagriner quelqn un^ il faut tâcher 
de ^ faire oublier le déplaisir qu'on lui a 
donné. 

WréqaenteT , eratdr eom. Éviter, ficgtr de. Digne, Sgno^ 
Amour , amor. Haine , odio. Se promener , passêar. Mala- 
die, doença. Remède, cura. Chagriner, affUgir. Qiiel- 
qu'un , afgtiem , algn/na pessoa. Tâcher, procurar. Déplal- 
ûr , desgosto. 

^Tfuly Sfgniffihit aucun y se rend -^Ktnenhum^ 

* Vnaktre y outrp qualquer. 

^ Tel, tradubez comme s'il y avait: tel homme, 
tal sujeito, 

'' Telle y traduisez comme s'il y ^ avait: de telle 
nature, de tal qualidade, 

^ La préposition de ne se rendra pas. 

THÈME XXIV. 

Je joue* dès instrumens. J'étudie les mathé- 



VocABUL/kiRB. Étudier , estudar. Demain , â manhan. 

^ Jouer, lorsqu'il s'agit d'instrumensi se rend 
par tocar. 



5io €xxms 

Afmam fête. Si mon frère yîeat, vous m«Mnr« 
tûm. Dès (^ue la floHè eat «n jimte mer, le 
del ae oouYiieile ouages^ les éelaifs kntlem^ 
àe toiiieft pai^, le tonnerre grasde, la la^ 
écttoie, les flou sWlne-c^oquent, les abîmes 
^'(mfre»t^ les v^imeaux pmdfMt leurs voiles , 
leurs mâts, leurs gouvernails, et se )»nseiit 
coa^re ^ Ifss baoc^ e| le^ i»(jiapA. Il éuàl i la 
«letse 4{tiaod farimi. ÂkxaQdre attac^ua ^ Da- 
Hus , le vainquit 4etix fois, et fit prisonnières 
sa mère , sa femme et ses filles. Il est veqn 



Fête» 4i^ iwtç, Av^iieir , ^^^r, ^UjXï^ » ^nmuUi, être en 
pleine mer, estarno altom^r. Se coiivm demiagi» , 4»^^- 
curçfiier^^. tfd^ ^ r^ampa^p De toutei paris, /wr4»<2w 
os lados. Tonnerre, trovào. Gronder, roncar, Ecumert 
fin^er, Yiot^ondas. S*eptre-cho^uer, em&aterhum no ontro, 
Abime , abismo. S'ouvrir , abrir'ic, Vaîsseaa , nào. Voile , 
nfola. Mât , mtuto, Goayeniail , leme, $e briser , a^^da^ 
for^e. Banc de sable , baixo , parcel. Rocher , eachopo. 



<^^mmmmm-^P9m*mmmim'*^ 



* Ko/e» ihim^ l\i wpies i «t a. 

« Tout-à'l'heure se rendra l^w jà^ qai se placera 
imxnédialem^lt ;^rè^ le sujet d^ la phrase. 

* BnUer se rendra îei par futilar. 

* Contre s'exprimera îd par sobre» 
^ Po)ez la grammaire^ page ai 7* 



. DS TliàUBS. 3ll 

mère. 



1«ÈME XXY. 

J ai reçu ce niatin la vHi.te de monsieur votre 
père. Il a fait un très gi-and froid cette semai- 
ne, S y « eu bmr dei» «m^ ^im Je suis arrivé 
M^ P«rlM§a)» Il y ai eu \à»f quiiMie jour» qm 
je lie iuift 'sortL H y a deux ans «pe je vous 
ai vu» Heureux les prtitces qui u^ont usé de 
lett»* mnviHr que pour &Mw du bien. Dès que 
j'euf in^ca mffB ms^eV't y je m'ea alla. Comme 4 
^1 eonsfBÎHait; à PIttH|^) père d'Alexandre , 
de chasser de ses états un homme qui ayatt 
•parié puai de ]m\ fi i»*«n gi^d^rai ^ bien. 



V«i9*B9%i4aa. Madft , airi^ft^ii. Visit« • wtiâU. Firoid , 

^ Feye»\9t g r amma tre, x^ge «i? ^ t^- 
' f^o/ezlagrannake, page ie4* 
^ Fb^-ejs la granmiaîra» pag€^. a(9> 9!*. 
^ f^ox^z la grammaire) page ai^, a*. 
# Traduises consie sll y avait|/r ne Ufimi cer- 
tainement pas* 



ilX COURS 

dit-il, il irait médire de tnoi partout. Quand 
j'aurai fini mes affaires, j*irai vous voir. 



tiêar. Pouvoir , potlen S'en aller , ir^se embora, GniseilIeF , 
aconseUtar, Chasser , expuUar , lançar fora. État, eftado. 
Médire , dizer mal. Partout , por todo o mtuido» Affaire , 
négocia. 

THÈME XXVI. 

' / 

lirais me promener atec yous^ si je pou- 
vais K Je vous aurais déjà écri^, si j*avais su 
ou vous étiez. II faut que j'aille faire une vi- 
site. Je doute quil vienne avatit^la semaine 
prochaine. Je souhaiterais ^ que vous dînassiez 
avec moi. 'N'att^idez pas, messieurs^, que j'ou- 
vre ici une scène tragique, que je représente 
ce grand homme étendu sur ses propres tro- 
phées; que je découvre ce corps pâle et kin- 



Vocabulaire, Prochain , çue vent. Attendre , esperar. 
Scène f seeaa. Tragique, tragico. Représenter, npresert'- 
cor. Étendre , «5feif</«r. Propre >/»m>pnî».Tropliée, irafeo;, 

1 Forez la gramin«nire , page aa©*, 4"« . 
^^Fojrez la grammaire, page i88| a^. . . 
* /^o^vz la. grammaire, page a20, S®. 
^ "Les mots monsieur f madame, mis en apostrophe, 
se rcnâent fiât senkor^ sen/iora, sans article. . * 



DE THEMBS. 3l3 

glant auprès duquel fume ^ encore la foudre 
qui Ta frappé; que je fasse crieF son sang 
comme celui d^Âbel, et que f expose à vos 
yeux l'image de la religion et de la patrie 
éplorée. ^ 

Pâle , pailido. Sanglant , cheio de sangue. Crier , elaman 
Exposer, exp&r. Œil» oMo, Image, î/nâ^m. Religion ^ne<* 
JigiâcFAtriefpaCna, Éploré, affltgido. 

^ Fume encore lafaadre qui t<i frappé, ainda esta 
faxDCgando o raio que o matou. 

THÈME XXVIL 

Je ne me croirai ^ heureux, disait' un bon 
roi ,^ que quand je ferai le bonheur de mes peu- 
pies. Il faudra que les menteurs se rendent 
a la force de la vérité , quand ils auront per- 
mis qu'elle paraisse dans tout son jour. Com- 
me r«stime publique est Tobjet qui fait pro- 
duire de grandes choses , c'est aussi par de 

* 

glandes choses, qu*il faut lobtenir, ou dn 

Vocabulaire. Paraître» mostrar'je. Dans tout son joar, 
eom toda aevUiencia. Estiàie, estiinaçào. Public, /tu^/mo. 
Objet, objecto. Rendre , trikutar. Moyen , meio. Infaillible, 



^ Croire, signifiant se regarder comme , se ren& 
f^diV/uîgar, 

=»7 



3t4 COURS 

moins là mériter* Rendre au^ sciences niptr-- 
neur qui leur est dû, et faire ^ux savant le- 
bien qu'ils mëiitent, ce sont deux moyji^n& in- 
faillibles pour acquérir une glorieuse réputa.- 
tien, et pour faire hojiorer sa mémoire. C'est* 
le privilège <le M. * le ixiaréchal de Turenne 
d'^avoir. pu Taiapre Tenyi^ : le i^érite lavait fait 
naîlare, le mérite la fil mourir. 

m/aiHveh Glorieux, ghrioso, Béputatîoii , r^utaçâo. Paire- 
bonorçr su méii^Qire» ecemi^for a ma menorh. Pnvirège , 
privilegio. Envie, inveja, jl^c^jt^, mçrecimf^aq, 

^ Il faut employer ici le-prétérit défini , an lîcm du 
présenj, 

^Monsieur ne s*exprin)€Fa pas.. 

^ Au lieu de cendre de par de, on peut fljégamr- 
ment le remplacer par Tarlicle. 

THÈME X.XyiIL 

Ce qui paraît hmn M loioi nov Xe&t pas 
tpvj^m's clepràs^ h^»' ricbes«^.soiit souvent; 
plus fun^^îtes. qw U paujvrçté * o-e>t ^iiicoia-' 



yocjiJBULA.iRE. Pataîtee , parecer. Funeste, fimesto. Pau- 
Trelé, pobreza. Incommode, incommoda. Anteur, autor, 

I I 111 I ■ -| ■ I ■ m I I. 1. , ■ I I Mil ^ — n ■ I ■ I \.mm m M 

^ Mettez ici le substantif à la (i\x de la phraaç.. 
* Le fw qui suit le comparatif ne s'exprime pas» 



DE TBEHES. 3l5 

^ode. Il y a 3 des auteurs qui écrivent mieux 

<|u'i1s ne parlent j teti! ^ en n. d'autres qui 

'parlent mieuK qu'ils n'écrivent. L'amour du 

^i^ff&éhûiti ^yt «utssi nécessalrt; dâris la scXîîété 

-p^tor Je botihei* de k.Vie, tjtié dîfnsïe chris- 

niâûisitie p&ùt la feliéité ét^rhelte. Lés gratidls 

4al«9f* 6^t dé toiis les éiMs^y et lA on ne les 

rok pàB hfîXiët ntss^ éo^riiij^étmiït dans les 

ifem ée boêse -ébndi^ti qtxé Aarns les àtiiféÀ , 

«'«it faute âe sëim et cle tnitiii-te'. Le vl-aî '* 

braW éënsétl^ sdti jngiétherit au milieu dà 

jpètA, fti^èé ad^àiit de p*é9c?É«rè d'esprit que s'il 

i^y éttrit pa«. 



Prochain , /^rojrimo. Éternel, «'er/7o. Talent, taUnto, État, 
#Miifc fo « Bt^Uar, MlkàK CdtiA^ùnéfhent, cvhrtnmtiynente. 
B&«, to«M^. GdâdttSon, tdhdieéh. FiM^, phf folta. Sbîft , 

^iiàmmaf. Inglèfiient; ;nnéè. Ait mlSen , /i^ 7i8i;/o. Puéril, 



* Voyét la' gifàriiniaîré, page 216^. 

* Traduisez comme s'il y avait : F nommé vrai- 
ment brave. Il faut suivre cette tournure foutes lés 
fois que deux adjectifs étant de suite ^ le seooàcl est 
•ow\p1ojc substantivement. - 



3x6 cou AS 

THÈME XXIX. 

Quand voulez-vous que j aille chez votre 
cousin ? Travaillez pendant que vous êtes 
jeune. Il passe Tété à la campagne. Il était 
toujours en campagne^ ou pour réprimer la 
révolte de quelque prince, ou pour punir Fin- 
justice de quelque particulier. Pour moi, je 
*ne me plains pas. Nous .donnons dix francs 
par jour. D paie vingt francs par hondm^ Us 
Je disent par crainte. Il faur labourer la vigne 
par ^ le beau temps. Où allez-vous par ' cette 
pluie-là ? Je vais le voir par-d^ par-la. Il com- 



yocABtJX.âiHB. Chez, 9m casa de. Cousin , /iruno. Peu* 
dant que , em çuanio. Jeune > mo^. Passer , passar. Été « 
verâo, A la campagne , no campo. En campagne» em com- 
panha. Réprimer, reprimîr. Révolte , rébeXfifio. Pnnîr, 
casdgar. Injustice , injusdca. Particulier» pardcidar. Pour 
xOiOi j em quanta a mim. Se plaindre, queboar-êe. Franc, 
-franco. Par jour, eada dia. Par homme, a coda homem. 
Labourer, ealiivar. Vigne, wnka. Pluie, cJbipa. Par*d, 
par-là , de irez em quando. Commencer» comeear^prinei^ 



-^ Durante. 
« Com. 



DE THEMES. SlJ 

mença par ^ ennuyer, et finit par irriter touii 
le monde. 



piar. Ennuyer, enfastiar. Irriter , ùritàn Tout le-monj^v 
ioda a gente» 

' Dans cette phrase et celles semblables, pâme 
s'exprime pas ; elle verbe suivant se met au parti- 
cipe présent. "'' 

THÈME XXX. 

On méprise ceux qui ne sont utiles ni à 
eux-mêmes ^ , ni aux autres. Vous devez par 
votre application contenter vos parens et vos ' 
maîtres; d'ailleurs vous savez combien il est 
honteux ^ d*étre ignorant. L'homme est in- 
certain dans ses résolutions : tantôt ^ il veut une 
chose , tantôt il en veut une autre. La satis- 
&ction qu'on tire de la vengeance ne dure 



yocABui.4i&E. Contenter, conieniar. Parens, pais, Mai^^ 
tre, mcstre. Combien, quanto, Honteuii^y Dergonhoso. 
Ignorant , ignorante. Incertain , Jluctuante. Résolution , 
resobtfâo. Satisfaction , satis/açâo. Tirer» tirar^ Vengciance,. 



^ A eux*mémesy a sL 

' Fqyez la grammaire, page 201 y II. 

* Tantôt répété se rend parya aussi répétée. 



3x9 COURS 

quim moment; mois Cédie qwon tire dé- ëi: d^ 
- mence est éternelle. Tant qu'on a de' î'argent^ 
on a des amis. Il est si ^^ot , qull s'applaudit ^ 
iHÎ-^naénae deleti^. Ce»€ témhiïé que ^ d'ex po- 
poser sa '' vie mal-à-propos. 



iii»ganù0. Cléavôïite, demencia. Tant que, em ffuanto. 
Ami, (imigA Sot, negeio, êoh. Tétaétitéy temetidade^ 
Alal-à-propos , set^ motivo^fôra de proposito, 

^Sip signifiant tellement, se rend par tao et le- 

s // $^apfdaudit lui-^méne, tvaduiâe» conmie s*fl y 
avilit s i^ém^ U se iwnfe ,. »fé se* galon* 

^ Qt»^ ]|f; ^■ei^grliii^ p^s ci^fi» cette pikei^se-et: âMB». 
celles ^gtmbl^ble;^. 

7 Remplacez le pronom poâ$esS|if par Vs^ql^ 

THÈME XXXL 

Le travail du corps délivre d^s peines d*^' es- 
prit, et c'est ce qui ren4 * les pauvres heu- 
reux. 



■*^ 



yd6àatri<AiRB. Travail, fro^aMo. Corps, eorpo, ûéli-* 
vrer, Aff9v»r. P«ifie> affUccâa» Esprit, esphitù. Humilité ,.. 
kamikiade, Ante!, akar, Ofifrir, offérecer. Sacrifice, sacrU- 

* Mettez ici Varlîele. 

'^ Voyez. Ibème XWI, DQt0 %. 



DB THEMES. * * SlQ 

LTiiimilité est Taulel , sur ^ lequel Dieu veut 
*qu'*dn lui offre des sacrifices. 

Là sagesse est ^ à Tâme te que la santé est 
pour le corps. 

ta prudence et l'amour ne ^ sont pas faits 
l'un pour lautre ; à mesure que Vnn'' augmente, 
l'autre diminue. 

Une honnête femn^e est un trésor caché: 
icèlùi qui la trouve fait bien dé ^ ne pas s'en 
vanter. 

La fortune &it paraître nos vertus et nos 
ticèis , comme là lumière fait paraître les objets. 



jtcîà. Sagesse , sàbedovia. Santé , saâde^ A mesQre qae ^ 
d medida que. Honnête , honrado. IVésor,' Aesouro, Ca* 
elle , ocatlto. Trouver , encontrar. Se vanter > faser 

• «9ari'exprimera ici par ém. 

* Que pebt se supprimer. Voyez la grammaire ^ 
page 2a8 , I. 

* Tracfiiîiez comme s'il y avait: la sagesse par 
rapporta (a res'peito de) Vdme est comme la santé 
par rapport au corps. 

^Tradfmsez comme s'il y avait: la prudence est 
opposée h Vaftioar, 

7 Vtùi..„.r autre se rendent par ïes pronoms dé- 
rtlbttsn-atlfs. 

• D^ peut &e rendre par em. 



3ao GouBs 

Il y a dans le cœur humain une gënératioD 
perpétuelle de passions^ en sorte que la ruine 
de Tune est presque toujours rétablissement 
^e l'autre. 

Le soleil ^ ni !a mort ne peuvent se regarder 
fixement. 

La jeunesse et la beauté s*en vont^ à mesure 
que la raison *o vient. 

La bonne grâce est *' au corps ce que le I)Oii 
sens est à Tesprit. 

11 semble que la nature , quia ^^ si sagement 
lÏÏsposé les organes de notre corps pour nous 



ostentaçâo. Faire paraître, tnam/estar. Llimière, iuz. Objet, 
oijeeto. Génération, geraçâo. Perpétuel.» ptrpttuo. Pas- 
sion , paix «. En sorte , dé sorte. Ruine > rmna. Établisse- 
ment, estabefecimento. Regarder, olhar para. Fixement» 
JIxamente. Jeunesse, moàdade. Beauté , helUaa. S'en aller» 
desappareeer. Venir, chegar. Bonne grâce ^geatffeza. Bon 



^Traduisez comme s'il y avoir : personne ae peut 
regarder y etc. , sons exprimer ni\ 

^^ Il est mieux de mettre le verbe avant le sii|et. 

^^ Traduisez comme s'il y avait : la bonne grdce 

orne le corps , de tnéme que le bon sens l'csprii, ou 

.suivez la tournure indiquée ci -dessus, note £L 

'^ Traduisez comme s*il y avait: qui si sagement 
disposa. 



rendre heureux, nous ait ^^ aussi donne Vor* 
gueil pour, nous épargner la douleur de COJX'^ 
naître nos imperfections. 

La Rochbfovcâwld. 



sens, sâo Juizo^ Nature , oatuneziL Disposer , dùpâr, Oi^ 
gane, orgâo. Orgueil , soàer^ Épargner, poupar. lili,»^ 
perfection r imperfeiçào. 

** Nous donna aussi, 

THÈME XXXH. 

Il est difficile de ^ définir Famour : ce qu'on 
en peut dire , c*est que dans Fâme c'est une 
passion de régner , dans l'esprit c'est une sym- 
pathie, et dans le corps ce n'est qu'une enviq 
cachée et délicate de posséder ce que l'on aime 
après bien des mystères. 

Le silence est le parti k plu&sùr de celui qui 
se défie desoi-mâmé. 

On *ne peut se consoler d'être t^rompé pai^ 



VocABULAiBB. Définir, définir. Bëgner, reinar, Sym-» 
patlxieji srmpatbia^ Euvie , de$^q. Silence , ùlmtio. Parti ^ 

' * Fo^ez la grammaire ^ page aoi , IL 

' Traduisez comme s'il y ayait : personne neneut^ 
saiu exprimer la négation^ 



Stk!l COTTRS 

ses eirneniis, et trahî par ses amis, et Ton * est" 
sontent ààâsfait de Pétrie par soi-même. 

Bien écouter et bien répondre, est une des 
plus gMiiiâes {>erfeciions qu'on pui^e avoir 
dans la conversation. 

• lài làMutt fait le mérite, et la fortune le met 
en rtUvre. 

La flaterie est un fausse monnaie qm n-a de 
cours ^ que par notre vani|jé« 

L avarice est jplus opposée i l'économie que 
la libéralité» 

Le monde récompense plus souvent ^ les ap- 
parences du mérite que le mérite même. 

£es vertus se perdent dans Tintérét, comme 
les fleuves se perdent ^ dans la mer. 



^nido. Sûr, seguro. Se défier, descohjiar, (ïlonsoler, ca/i^ 
9oim'. Tromper , ei^^at*. Meltre en œuvre, /axer vahr^ 
darrcalce. Flatterie , Ibonja, Faux f/aitù. Monnlrie, motdtt. 
Vanité, 'uaidade. Avarice, avare^a. Éconoime, téoitùmîon. 
Libéralité, UberaUdade. Récompenser, recompmsar. K\ir 

3 If exprimez pas <vi^ et mssaéA levérbé suivant «^ 
la pMBHère pers o n n e dn pluriel; 

^ Qui n'a d< cotrin qtie, que rtâo ôorre' scnao* 

^ Plas siMivcnty. ffueis vezes, 

^ W est inutile de rendre fepûrdent en pôrlugws^ 



DX TIIS3HE5. &a3 

laitons que c est nous ^ c[ui k» ^ukttmâ. 

tiA RoGHEFOncitLD. 



parence, apparêneia. Mérite , meredmtnto,, lutéTèttiht^^ 
lefsfi. Quitter 9 Ang^r* ISk Aittcr , lisonjfmr-s»» 

9 

7 Que c'est noius, ^ sennos oh, 

THÈME XXXIIL 

Les défauts de l'âme sont comme les bles- 
sures du corpS| quelque * soin qu'on prenne de 
les guérir, la ^cicatrice parait toujours*, et 
cHes sont à téuC moment en danger de se 
rouvrir, 

La Tertu n'irait pas loin^ si la vanité ne lui 
tenait compagnie. 

L'bypocrifiie «^ un liomfnag« que le "vke 
rend à IsrTei'tu. 



VocABUiAinR. Héïwxty dejeîto. JSieêBVÊré , /cridà^ Tren» 
dre soin» cuidar. ùvtént, sOKtr, Cicatrice j cîcatrii, Pa- 
Mtere, «fpm^u>^ i. toot «KmieM, a *^ imt<»,te. Ètr<, 
en danger y carrer pingo% "Rouynr y tomar a éhrir.TtBi* 

> Ployez thème XVI, aoti| lo, 
' Les adverbes se mettent avant les verbes ^qiKVQd 
Jttju^xmQuie de la phra<S€ Tipxigie^ 



3si4 COfUAS 

L'orgueil De Teut pas devoir, et ramour- 
propre ne veut pas payer. 

La véritable éloquenoe consiste à ' dire 
tout ce qu'il faut , et à ne dire que ee qu'il 
£iut. 

La gravité eat un mystère du corps, inventé 
pour cacher les dé&uts de l'esprit. 

Nous aimons toujours ceux qui nous admi- 
rent, mais nous n'aimons ^pas toujours ceux 
que nous admirons. ^ 

Assez de gens mépi*isenjt le bien; mais peu 
savent le donner. 

Louer les princes des vertus qu'ils n'ont pas ^ 
çest leur dire :^ impunément des sottises* 

^ous ^ ne trouvons guère de gens de bon 
sens, que ceux qui sont ^ de notre avis* 

^mpa^ie , Jazer cùmpoMa. Hypocrisie « hjpocntw. 
Hommage, iributo. Gravité , grawiadfi. Louer , iovvar. 



? Consister k^coiuistir em* 

^ Kendez ici Ae..../Mz^, par, Item. 

^ Lçar dire impunément des sottises y injurid-'ios 
impunément. 

^ Nous ne trouvons guère de gens de bon sens , 
que y qufisi mie r^ào \emos por komens de juizo , 
scnâo, 

7 Trnduiser^ïomme s'il y avait: qm suivent. 



. Un honnête homme peut étr^ amoureux 
comme un fou ^ mais non pas comme un sot. 

Les vieux fous ^ sont plus fous que les jeu-* 
nes« 

Si la vanité ne renTersc pa» entièrement les 
vertus y du moins elles les ébranle toutes. 

La RoCHB^OUCAUtD. 



Atî^» pareeer, AnoOreux, namérado F'du, Iwtco. Sot» 
tdo, Yiéux , velho. Jeilne , moco. Renveraer , amtinar. 
Entièrement , inteiramente. Ébranler , tiBalar, 

■■'■ ■ ■■ ' ■ ' ' V 

^Tkaduise2 comme tU avait} les vieux qui sont 
fous. 

THÈME XXXIV. 

CSe qui nous rend la vanité des autres msup- 
portable , c'est qu'elle blesse la nôtre. 

n faut gouverner la fortune comme la santé: 
en jouir quand elle est bomae^ prendre pa- 
tience quand elle est mauvaise ; et ne faire 
jamais de grands remèdes sans un extrême be- 
soin* 



VocAlJutAtaE. Vanité, indàadc. InMipportable , insap' 
portavvl. Blesser , offcuder, GouYerner , reger, Saoté , :saâds. 



3a€ cQvm 

Tx)ut644€4* pusnons noiM^fant^ faim des {ku- 
te$ j mais Us^ioeur non» en fiiit faire des plus 
ridicules^ 

La vieillesse esl un tyran , qui défend sous 
peine de la ^e te»» 1^< plaisirs de la jeunesse. 

On pa^fiei saiiveiit dèVâmcsurà Tambitlon; 
mais on ne raient guère de l'ambition à Fa- 
mour« 

La jalousie est un des plus grands maux, et 
celui qui* fait le moins de pitié aux personnes 
qui la causent. 

L absence diminue les passions médiocres » 
et augmente les grandes; comme Iç vesit éteint 
lès bougies , et allume le feu. 

Quand nous exagérons la tendresse que nos 
amis ont poumons, c'est souvent moins par 
reconnaissance^ que par le do^ diç,£wîr€ipafaître 
notre mérita. 

lottîrs gptar. Pfmdve patience, perpa^ienda. V^mèdfif 
remtdUK Extrême, «iDCceriMw Faute» «iMb^Ridiciile^ HM» 

cnlo, .Vjeille#se « 'vetfuQe^.Tyran ^ tinmno.i $«iw>pf&ii>e» wk 
/itffiir. Plaisir, dwerHmento, Jeaaesse, mcddçd^» ^leieoir» 
ow/tor. Jalousie, inv^a. Pitié, compaixào. Causer, causar. 
Absence, itusencia. Diminuer, diminuir. Augmenter, nug' 

^ Faijrcs signifiant çjt:ciu:r à ^.^ irend^r /«of er^^ 



DE THEMES. 3^^ 

' Diogène qui avait choisi pour s^ maison un 
-tonneau était un fou d'autant plus achevé q[ijiUl 
s'estimait * et voulait qu'on le crût un des plus 
sages hommes du monde. 

Il e^t aussi difficile de trouver u^ véritable 
ami , qu'il est de trouver des personnes capa- 
bles de nous donner de bons conseiU, qui 
excusent nos défaut$^ et qui nous secourent 

dans le besoin. 

La Rochefoucauld. 



mentar, Comine, <»f^2. cp/«p, É^ei^lf e i ap.fi^n. Bougîc» 
ifeja. Allumçr,, acçender. Feu, lum^, 'E^ifxgérer ^ exagerar. 
Reconnaissance, gratidâo. Désir, desejo. Faire paraître , 
fazer osteruaçào dêu, Diogène , Diogenes, Choisir , escolher. 
Tonneau y pipa. Foa\/of/eOi Achevé, remaiodo* Cati^ahle, 
c(f^z^ %«iKKti^ i : df4siff^4^» jSeoQarir f JOfcanrr. Besoin^ 
nççef^ififidf. 

* Elle se tinha e querla.qué o tivessein por,, 

THÈME XXXy, 

Bien souvent on fait par hasard -les phi6 heu- 
reuses sottises du mondé. 

La raison qui nous fait penser mie^ix que 
le» atttre»^ ne4ai«se pas-de-nouscondanuiei; à 
agir comme eux. 

Vocabulaire. Par ha<;ard , por acaso, Soltlse , disparate» 
laisser , deixar. Condamner, condenar. Agir, obrar^ 



^20 COURS 

Il ne faut donner que la moitié de son esprit 
à la croyance de certaines choses, et en réser- 
ver un autre moitié libre, où ^ le contraire 
puisse être admis s*il en est besoin. 

Tel ^ est capable d arriver aux plus hautes 
connaissances, qui n'est pas capable dy con- 
duire les autres; et II en coûte quelquefois plus 
à Tesprit pour redescendre, que pour conti- 
nuer à s élever. 

Quand deux amis le sont dans des postes 
qui naturelléiaent les rendent rivaux, il ne faut 
plus leur demander des preuves d'équité, de 
droiture, ni même de générosité. 

On ne doit étudier que pour s éclairer l'es- 
prit, et non pour se charger Ja mémoire: car 
Tesprit a besoin de lumières , et n'en a jamais 



Moitié, metade. Croyance , crenca. Certain , certo, Lîbrei 
livre. Admettre, admittir. Connaissance, noçào. Redes- 
cendre, desoer. Continuer, continuar. S'élever, devar^sc 
Poste, emprego. Rival, nmulo. Preuve, prova. Équité, 
egttitfade. Droiture, rectîdào. Éclairer, illustrar. Se char- 
ger, embaraçar^se. Lumière, /««. Accabler de, oppri" 

»■ . 'n ièll " I II ■ I II !■! Il I !■ >■■■■ 

* Para que, 

* Traduisez comme s'il y avait : /// a des hommes 
capables tTacquérir, Ole. qtù sont incapable^ de les 
enseigner y etc. 



DE THEMES. 3ag 

Irop; mais la mémoire est le plus souvent ac- 
cablée de fardeaux inutiles ; aussi ne cherche^- 
t-elle qu*à les secouer. - 

FtlNTENELLE. 



mir eom. Fardeau ^ peso. AassI , e por isso. Secouer » 
desembiurtiçar^e, 

I m ■ mmm^^m^mmi^immmmm^m^m^ ■ i ■ wmtm^^^m^n i i i ■ mm ■ i ■ ■, 

3 Elle pense setdetnent à, 

THÈME XXXVI. 

Je ne décide point quel est le premier mé- 
rite d'une femme; mais dans l-usage ordinaire , 
3a première question que Ton fait sur une 
rfemme que Ton ne connaît point, c'est: est- 
^lle hdle? La seconde : a-t-elle de l'esprit? Il 
;arrive xarement qu'on fasse une troisième 
fquestion. 

Un homme ayait soif, et était assis sur le 
lM>rd d'une fontaine^ il ne voulait point boire 
de l'eau qui coulait devant lui, parce qu'il es- 
opérait qu'au bout de quelque temps il en al- 
lait '^ venir une meilleure. Ce temps étant 

Yqcabul^ieb. Décider, decitSr, Dans Tusage ordinaire , 
éundinariamente. Sur, a rtspeUo de, Cest, he esta. Sus 

^ Il èa allait «^enîr une meilleure , corresse outra 
aneihor, 

a8 



33p 

pas&ô, Yoioi encore h mâme eau, cKsaâc^^ 
ce B*e&l pokiti ce]lje»là. dont je* vetSLJè boire ^ 
j'aime mieux attendre eiucove nvt peu. Enfin' 
l'eau éCatt toujours la même ; il attendit si Ëién, 
que la source vint ^ à tanr, et il ne but point». 
A. qui n'en arrive-t-il pas autant? Il n^y a point 
d'homme à qui la vienemattque^^vantqu^il o»- 
ait fait l'usage qu'il en ^vourait faire. 

FWtsneixe* 



■ fus 



le bord de,,jMnto de^BotreiMP^^'' Couler. ».ear/"«r. Qu'.'^if^ 
bout de quelque, lemps^, que dahi a aî^m tempt^. Si bien^ 
tanto. Source, naseente. Autant, oMro tanto. 



"2 Vînï'à lûrir, seccou, 

^ 11- ett âmtîle de rendre ert, 

Bnfin te joui» *• parut, oir *'te sttcefe allait * 
dc<;idtop ai te duo dia BHigance mérituil te titre- 



yo<24Bai^flli««S«ccè8, <9n(!r.D«flk}eFi,«^îl6h.Méritâv 



^' Tfaduisee comme s'il y avait : enfin ttrriva te 
jour, 

* ^/n.qj4e.. Kfyjrez la^grAmmairOy piigeai-j , !XII. 
3 Foyez la grammaire , page ai S. 



D£ TnÈxMES. 33 1 

(le rôî , dl (le libérateur de la patrie, ou le 
nom de retelle, et d'enhemî de l'e'tat. 

Les conjurés se rendirent de grand matin 
cheif D. Miche! d'Almeida., et chez * les autres 
seîgtieurs où ils devaient s'armer. Ils y ® pa- 
rurent tous aVec tant de résolution et ^ de con- 
fiaîiCé, qu'ils semblaient ^ aller à une victoire 
certaîhè. Ce'qUi est remarquable, c'est que 
dans lin si grand nombre, composé de prêtres, 
de bourgeois et de gentilshommes , qui étaient 
la plupart atiitriés par des intérêts différens , il 
n'y en eut pas un qui mrinquât à sa parole, et 
à la fidélité qui! avait prôiiiise. Chacun pressait 
le momeiirt derexécution, coïtirh'é s'irii^ait été le 
chef eti'aùtetir de' T'entfèprîse , et" que la cou- 
ronhé dût être la 'recompense dès périls où il 
s*eiposait. 

mérédë^. TUth; tituto. Opérateur, Ub^rtador. V)\Wic^ pa- 
f/trfr'NonU', ft<^wê. Rebellé^ ré^e/Je." Conjure , conjurnâo. 
Set^hiire, 'iri De" gi'aûd m'à'tîn , de màdnigàdà,' ]VIicliël, 
JMîgwtf/. * Seigiiéui* , JidSalgo. S armer , armar^se. Paraître , 
appurecer. Résolution , resolû^âa, Coufiaiice , coiifianca. 



* Chez, ayant été déjà rend a par a casa, il se 
rendra ici par ;a^ ^ -en ' solis-entcndan t casa^. 

^ Tous parure/if,' 

• Parecia marcharem. 



33a COURS 

Plusieurs femmes mémo voulurent avoir 
part à la gloire de cette journée. L'histoire con- 
serve-la mémoire de dona Philippe de Villène^ 
qui arma de ses propres mains ses deux fils ; 
et après leur avoir donné leurs cuirasses : 
« Allez , mes enikns, leur dit-elle, éteindre la 
tyrannie, et nous venger de nos ennemis; et 
soj^z sûrs que si le succès ne répopd pas à nos 
espérances , votre mère ne survivra pas un mo* 
ment au malheur de tant de gens de bien»» 

Veetot, * 

Victoire, nnctona, RemnrqnabFe » admiravel, P^tre, cr- 
clestastt'co. Bourgeois, cidadào, Gentillioipine , fidalgo. 
Manquer , Jaltar, Parole , palavra. Fidélité , fiâàidadt , 
PromeUre, prometttr. ^Tesaet^apressiw. Exécution, exe^ 
euçâo. Chef, eabecm. Auteur, a«ror. Entreprise, emprtuu 
Couronne, coréa. Récompense, recompensa» Pérîl, p^riftK 
S'exposer, expôr-se. Avoir part à, ter parie em. Conser- 
ver, conservar. Philippe de Villène, Tiltppa de Filhena, 
De, éom. Cuirasse, eourafa. Tyrannie» tinumia» Yen* 
ger, viagar. Sûr, certa» Répondre, eorrespoader. Espé- 
rance , esperanca. Survivre, sobreviver. Malheur , desdita» 

THÈME XXXVUI. 

t 

Tout ^ le monde étant armé, ils se rendirent 

VocÂBuxJLinB. Palais , paco. Différent , differerae, Che> 



t Vorfcz la grammaire, page aai , 7*. 



BB THEMES. 333 

au palais par différens chemins, et la plupart 
en litières, afin de mieux cncher leur nombre, 
et les armes qu'ils portaient. Us se partagè- 
rent en quatre bandes, comme ^ on en était 
convenu; attendant avec bien de Timpatience 
que' huit heures sonnassent, qui était le moment 
marqué pour lexécutipn. Jamais le temps ne 
leur avait paru si long.i La crainte qu'on^ ne s'a- 
perdVt de leur grand nombre, et que ^ 1 heure- 
extraordinaire où ils paraissaient au palais, 
ne ^ fit soupçonner au secrétaire quelque chose 
de leur dessein, leur causait de cruelles in< 



min , caminho. Litière , iiteira. Cacher , esconder. Porter « 
levar. Se partager, dividir-^se. Bande, bandOy rancho. 
Marqué, aptazado. Long, 'vagaroso. Crainte, receip» Ex- 
traordinaire , exttaohUnario, Où , em que. Au , no. Soup» 
çonner , sospeitar. Dessein , desiffûo. Cruel , cmeL . In^ 

■ ■ III ■ ■ 111 ■ i T ii I . III 

* Cotno entre si tinhâo ajustado. 
' Que dessem oîto horas. 

* Qu'on ne s'aperçût de, rfe que fosse descu- 
berio. Après les verbes douter ^ craindre, et les 
substantifs doute, crainte , etc» la négation qui est 
dans le français ne s'exprime pas en portugais. 

^ De que, 

9 Nç n^ s'exprimera pas; v<7^<^z la note 4 cî-dessus. 



334 oaifRS 

qniétttdesv Enfin hnlt '^ hfeuresr sonnèrent, et* 
Jemn ¥kfto ayatil ausçitôt tiré un cotfp de pis- 
tokt. poar signal, conime' on ëtalt convenu^ 
ik se virent en Ub€»té d agir. 

1à»'èe poiK$èreitfit en' même teitips' brusque- 
ment, cfaac«i«f du éôté qui- Itii était assigné. 
Dom Mîohel'd^Âifneidà tomba, avees^i^ I>ande, 
sur la- garde ^dkmànde , qui , pri^ au dé- 
pourvu, hi pkipart sans armes, ftit défaite,- 
presque^ saiis' avoir combattu. 



quiétude-, itiseo, Tir^r^ vtù cotiJ> de^ jnstolet, disparar 
kutna pistoia. Signal , sinal. Convenir , ajttstar , asseniar. 
Agir , obrar. Se pousser , arrojar-se. Brusqueraient, tumulm 
tUosamente. Du côté , peîa parte. Assigner , assignat. Garde, 
gùarda. Prendre au déponrvti , sorprender. Défaire , der" 
rotar , "vencef. 



\iù \HÂt» I Ml I Ml t.i-M 



A-ll 



'^^TrMhiisecT coinme ^Ml^ yaVaitî enfih sonnèrent* 
htriê heitref, • 

f ®^raduisez comme -s^îî' Y avaîf : avec peu dé ré-' 
slstance ( resî$tencia) fut 'aKtiîCévdîsàlpëe, 

THÈME XXXIX. 
Le gi*and- veneur^, M. de JVteîlo son frère, 

VocABVKAtitD;' Orand-yeneirri motoetro m^. Estet&n'* 

* Monsieur, à la suite d'un nom de dignité , se 
rend ^ar senhor sans arriclé. 



ttdofa Ëslievitnr cl<Aoiii^a' cbargàveût la ^om*- 
pag^e ^^agnc^lq cpii était de gsa^ ^evatàfi 
unv en4roit dp palaîd, qu'cm appekk'I^Fonr.' 
Ib ét^îe|lt siim$< de là plupart des bouvgeoi» 
qili.£|vaieot; ^ psuttà^remixspxiseî Hs se jel)èFietit< 
ay^cboaMCôup^ det omuege^ llépée aJivtnainy 
daQS( le oar|?5«^d^ garde oà-Iesi Espagnole se"- 
tnient retranchés. Mais personne ne s'y di»> 
tingua davUDtftge qu'un prêtre du bourg d'A»- 
zannbuja. 11 marchait à ÏU tête des- conjures y 
tenant un crucifix d'une main,, et une épée de 
l'autre; il aniti\;^it Iç peup^Ie a¥ec:;U|ie vdi%.- 
terrible'»;' metti^e^ei» pièces leÛT&.ennefms.* A^r 
lAÎlieu de ses pluS' vive» exhortàtrims', il char- 
geait **lai-mêiile les Espagnols. Tout fuyair 



d^Acugna, Estet>â<f€fa€anha.Cïiar^, carrêgar. Comj^" 
gi^ , «MliplÈmhià^ Ètpp^ltF^y ckSUtuir. Fort ', fà/fe,y;Se^ jeter. 



■*»■ 



^ A mettre, ea pièces^.a. q^e despedtiçasise. . 

* Pour mieux exprimer le mouyement de l'ac- 
tipAy il e$t .&Q«i de se servie de Ilmpar&it do 
verb^. ir joiAt au^ pairtieipjç p«*«seiit dii«>rerbe^7«ur- 



336 couns 

devant iui: car, parai$^ant arwié cfun objet 
que Ja i^Ugion nous apprend à référer, per- 
sonne n osait lattaquer ni ' se défendre ; en 
sorte quaprès quelque résistance, Toflficier es- 
pagnol avec ses soldats fut obligé de se ren- ' 
dre, e$,j pour sauver sa vie, de erier comme 
les autres : * Vive le 4)uc de Bragance, roi de 
Portugal! « . * 

Vbrtot. 



corpo da guarda. Se retrancher , entnnchdrar-'te. Bourg , 
ntHla. Marcber, eanUnhar: A la tAte , na /rente. Un crud- 
ûx d'one main , -em hmna mào hum crueifixo. Au mîlien 
isofiMw. Vif, vi¥o. Exhortation, exkûrtaeâo. Apprendre , 
.emînar» fiéyérer f j»tpeUeu\ Oser« ausar. En sorte, de 
sMte. Officier, offieiaL Ohli|[er de, pbrigar a. Sanver' 
4aivar, Crier , gritar, 

THÈME XL. ^ 
Pinto, «'étant ouvert le «heimn du palais, 
se init à la 4éte de ceux qui devaient attaquer 
l'appartement de Yasconcellos. H marchait avec 
tant de confiance et de résolution , que, ren- 
contrant un de ses amis qui lui demanda en 
tremblant où il allait avec ce grand nombi^ 



VoG4BVL4XJiK. Appartement, quarto. Rencontrer, en- 
^oMtar, Trembler , iremtr. Sourire , surrir-se. Changer , 
mudat. Délaire^ Iwrw^ Légitime, legitfmo. An bas et 



DS THEMES. . 33^ 

iç gens armés ^ et ce qu'il voulait faire: « Bien ^ 
autre chose, lui dit-il en souriant, gùe de 
changer de inaitre, et vous défaire d'un tyran, 
pour vous donner un roi légitime. » 

En entrant dans l'appartement du secrétaire, 
ils trouvèrent au bas de Fescalier Francisco 
Soares d'Albergaria, qui ^ ne faisait que de 
sortir de chez lui« Ce magistrat, croyant d Sa- 
bord que ce tumulte n'était qu'une querelle 
particulière , voulut interposer son autorité 
pour les faire retirer. Mais entendant crier de 
tous côtés : « Yiye le duc de Bragance! » il crut 
que son hoifneur et le devoir de sa charge 
Tobligeaié^nt de crier, «Vive le roi d'Espagne et 
de Portugal!» ce qui lui coûta la vie. Un des 
conjurés lui tira un coup de pistolet,, et ao 



rescaHer, no fimdo da eseada. Croire y entender, D^abord, 
m» principio. Tumulte , inmulto. Querelle particulière « 
tontenda partiadar. De tous côtés , de todos os lados. 



^ Rien autre chose, nada mais* . 
^ Qui ne faisait que de sortir de chez loi, qua 
sahia ùnmediatamentv do quarto délie. 



338* xH)tms 

fit uM mérite de le jaunir d'une fidâké- qui 
commençaitù devenir crîmtbeHe: 



é » 



■ ^ 



Croire , persuadir-sei Coûter , cttstar. Commencer, co- 
mMtK Oimlxifel , crîmbîoso: 

THÈME XLI. 

Antoine Corréa, premier commis du secré* 
taire, accourut au bruit. Comme il était le 
ministre ordinaire de ses cruautés^ . et que, 
semblable à son maître, il traitait la noblesse 
avec beaucoup de mépris , D. Ai^toine- de Me- 
iiezes lui enfonça son poignard dans le sein. 
Mais ce coup ne suffit pas pour faire sentir à 
ce malheureux, que son autorité était finie: 
car, ne pouvant comprendre qu'on * osât s'at- 
taque^ à lui , et croyant * qu'on l'avait pris pour 

yocABui.AiBK. Premier commrs', offlhial'maior. Accou- 
rir , àorrer. Bruit, rtndo. Cruauté, cnteidade. Semblable , 
^nieléafite. Maître, amo. Traiter, tratan Noblesse, no^ 
dréza, Mf^pr/s , dèsjjrézo. Enfoncer, cravar, PoignMtl , 

* Qu'on osât s';ittaquer à lui, que houvcssequcm 
se airevcsse a offende-lo. 

« Et croyant qu'on l'dVMr pi^ p6«ff tM MMiP« , e 
persiuffdàtd^-se que o tinkuo JeHdô par- efptivô- 
cacao. 



DIS .tft^)lES« 33^ 

un aftitxe^ il se tObfnft (ièt^lfient vers Meaé^ 
%eS) et le regardant sivee des y&Jt pkins dt 
vongetnce ^ dé ressenûïiiént: Qtioî! tu o^e$ 
me frapper, lui dit-il? A quoi 1 autre né r^* 
pondit' que {mr troiâ où quàttô coups redou*> 
blés qui le jetènstit sur le carreau. Gépendaiit 
«es blessures- né s'ëtanî^pais trouvées tâorteItes% 
il en réchappa pour p^dre Isivië*, «Quelque 
temps après, dune manière plus honteuse) par 
lanuâfi du bourreau. 

pmbid. Sém, ptitû. Coup, gà^pp' Suffit^, ter. sttfficiènte. 
Malheureux , desgraçado, CoftipreUckfi , énthphihéttdêr. Se 
tourner-, 'voUar-se. Fièrement» com aîtivez. Regarder, 
'olhar para. Plein, eheio. Vengeance t vingwtfa. Ressen* 
timent , resentitnento. Frapper , yê/ir. Coup (de poignard), 
punhalada. Redoubler, repttir. Jeter sur le carreau , /on- 
^ar por terra* Blessure, ^rû^a. Réchapper, eseapar. Quel- 
que temps après , algum tempo depois. Manière > mode. 
Honteux , 'vergonhoso. Bourreau , Tferditgo, 



*i !■ t* fc* 



3 Ne s'éiant pas trouvée». mortdlWg^ nao stndo 
■mortaes, 

THEME XLII. 
Les conjurés, s'étant ainsi défaits de oe eoxn* 
«nis qui les avait an'étés ^ur Vescaltieir; fie pres^ 

VbcABULMRE. Se d;^raire , desemBaracar-se, Arrêter , 
.suspendes Chambfe^ «^a^aM. Infanterie, infatiténa. Fu-^ 



« ^ 



34o COURS 

sèrenj, d'entrer dans la chambre du secrétaire. 
Il était alors avec Diego Garcez Palla, capi- 
taine d*in£interie, qui, Voyant tant de monde 
armé 9 et plein de fureur, se douta qu'on en 
voulait à la vie de Vasconcellos. Quoiqu'il 
n'eût ^ aucune obligation à ce ministre, la seule 
générosité le fit se jeter l'épée à la main hors de 
la porte pour eu ' défendre l'entrée aux con- 
jurés^ et lui donner le ^ temps de se sauver : 
mais, ayant été blessé au bras, et ne pouvant 
plus tenir son ^ épée, accablé de la multitude , 
il se jeta par une fenêtre.^, et fut assez ^ heu* . 
reux pour ne se pas. tuer. 



TetxTffuror, Se douter, presumir. Se jeter, lànear-se. Por- 
te, /^off a. "Entrée f entrada. Se iSLUver ^ fngir. Au bras, 

^ Il n'eût aucune obligation, por nenkum modo 
fosse obrigado. 
' En ne s'exprimera pas. 

, • Il est inutile de mettre ici Tartide en por- 
tugais. 

* Il est mieux d'employer rartîcle qwe le pronom 
possessif. 

* Pour donner pins de force à l'expression , on ! 
peut ajouter ici l'adverbe /iJ/w. 

^ Si kearcux qu'Une mourut pas, à 



DB TIIBMSS. 34 c 

Aussitôt les conjurés entrèrent en foule 
dans la chambre du secrétaire, on le cherche 
partout) on renverse lits^ tables, on enfonce 
les coffres pour le trouver; chacun voulait 
avoir l'honneur de lui donner le premier coup» 

Vertot. 



«10 b^aço. Tenir t suètentar. Accabler, opprimir. Multitude, 
" muhidâo. Sn fonle, ein tropeL Chercher, ^ir^car. Rcnyer* 
8er , Tfoltar, lÀX , îeito. Table , mesa. Enfoncer, arrombar. 
Coffre 9 cofre^ 

THEME XLIII. 

Cependant il ne paraissait point, et les con- 
juras étaient au désespoir qu'il échappât à leur' 
vengeance : lorsqu'une vijeille servante, me- 
nacée de la mort, fit signe qu'il était caché 
dans une armoire ménagée dans l'épaisseur de 
•^ la muraille, où il fut trouvé couvert de pa* 
piers. 

La frayeur ou la jeta le vue d'une mort çné^ 
sente qu'il voyait de tous côtés, renipêcha de 
dire un seul mot. Dom Rodrigue de Sa , grand* 
chambellan, lui donna le premier un coup de 
pistolet : ensuite, percé de plusieurs ,coups 



VoGABUL\iBB. Au désespoîr , desesptmào. Servante ,. 
crûiifa. Menacer, ameocur. Signe, slnal, Epaissenr, es^ 



d'épée, les carbures \^ jetèrent par la fen9tr& 
en criant : « lie tyron e$t i^rl», yWi^ la iy>erté 
et'Dom Jlean y roi cle Portugal]» Le pwpJe, ac^ 
couru au palais > p4)ji»a^ mille ecis de joie en \& 
voyant précipiter, et rëpopdit par d^ graude& 
accIan)4tioii& aux conjurés* Ensuite il se jeta 
avec fureur sur le corps de ce malheureux r 
chacun en le frappant crut venger Firyure pu- 
blique , et donnor les derAier& coups à la ty- 
rannie. 

Vertot, 



Cpap d'^pé^i € SÈM fl 4 ^ Crter , o^o^nor. Piovsscr miU«c»U|^ 
romptr em mil yozts. Joie, a^^ritu 

TilËJKIË XLIV. 

Telle fut la fin de Michet de Vasconcellos^ 
Portugais de naissance y nia)s ennemi jjnré d^ 
son pays, et tout ^ Espagnol d'incKliation. H 
était né avec un génie ndnnrable pour les af-> 
faires, iKibite, appliqué à son emploi, d*un 
travail inconcevable, et fécond à inventer de 



tion y par inelinaçào, AfTaife , f^gocio. Appliqué , «ppli'%. 



;*">>"^ 



1 rojez thème XXH, note &. 



DE TSEXES. '343 

-nouTelIes manières' de tirer Targent du peuple, 
et ..p^r .cpnségueiU impitayable, iajlexibie et 
djur ^ j^s(|u*à la cruauté; sans parens, sans 
.miÔA, ^ns égards *. Pi^rsonne a avait de pou- 
voir sur son $$^prit : insOTsible même au^c plai- 
sirs, etînc9pabl^ d être tOAiclié par les reinoris 
de sa conscience., il, avait amassé des inens 
inii]aeBses.dansi'exercice de sa.cli^ai^ci, dont ^ 
uoe partie fut .pillée dans la. chaleur d^ la^- 
dition. Xe.peuple.se fit justice .lui-même ^^ :«t 
se pa^apar ses mains des torts qu'il prétendait 
Ijivoirt reçus durant. son urini&tère. 

cado. Emploi, emprego. Inconcevable , incomprehensfvel, 
iFf co«d i , /ectuuh mn. De tirer , para extorçttir. Par eon- 
^vsnt, pwr iWitfgiUntc. Impitoyable, hnpléUMnél^ Re- 
mords, remorsç. Conscience, cotucienéia, Amtmsr, ^ynn* 
/ar. Immense, immenso. Exercice, eùeereicio. Chaîne, 
#s«gw,J?i«er, AifWMT. Chaleur, itnpeto. Tort, damno. Pré- 
Ittidve , pmtÊtuhr, 



* Dur jusqu'à la cruauté, Uw duro , que degene- 
rava em cruels 

' Sans égards, sem retpeito aigmn, 

* Tniduisez comme s'il y avait : une partie cfej- 
quels, 

^ Traduisez comme s^d y.avail: à soi^méne. 



344 c<nTa» 

THÈME XLV^ 

Deux écoliers allaient ensemble de Penna- 
fiet à Salanianque. Se sentant las et altérés, 
ils s'arrêtèrent au boni d*une ibirtaine qu'ifs 
rencontrèrent sur leur chemin. Là, tandis 
qulis se délassaient après s'âlre désaltérés, ils 
aperçurent par hasard auprès d'eux ^, sur une 
pierre à fteur de terre, quelques mots déjà un 
peii effacés par le temps, et par les pieds 
des trpupeaux qu*on venait abreuver à cette 
fontaine. Bs jetèrent de Teau sur )a pierre 
pour la laVer , et ils lurent ces paroles en 

4 

castillan ; « Ici est enfermée Tâme du licencié 
Pierre Gardas. » 

Le plus j/eune de ces écoliers^ qui était vif 
et étourdi,, n'eut ^ pas achevé de lire Tinscvip- 
rion, qu'iH dit en riant de toute sa force: 

VoGABVr.4iRB. Écolier , cstudanteJEm/tmàAe^fiinto, Pett^ 
nsLÛéif Penha/iel. Salamanque, Salamanea. Lfts, eansado. 
Altéré , sequioso. S'arrêter, parar. Au bord , junt»a. Ren- 
contrer , encontrar. Sur le chemin , t« caminhù. Délasser» 
descatuar. Se désaltérer, beber. Apercevoir , ijer. Par hv 
sard, por aeaso. Pierre, pe3ra, A fleur de terre, <i su^ 

■ ■ I . • I , I ■ ■ I ■ ■ W fc 

' Jpenas acabou, 

^ Que ne se rendra pa& icL 



DE TBHUSS. 34s 

Bienn*est plus plaisant: ici est enfÎBrmée l'Âme. •• 
Une Âme enfermée...» Je voudrais savoir quel 
original a pu foire uiie si ridicule épitaphe. En 
adievant ces paroles , il se' leva pour s'en aller. 
Son compagnon, plus judicieux, dit en lui- 
même : Il y a là;dessous quelque mystère ; je 
veux demeurer ici pour 1 edaircir. Celui-ci 
laissa donc partir lautre, et, sans perdre de 
temps , se mît à creuser avec son couteau tout 
autour de la pierre. H trouva" dessous une 
bourse de cuir qu'il ouvrit. Il y avait dedan» 
' cent ducats, avec une carte sur laquelle étaient 
écrites ces paroles en latin : Sois mon héritier, 
toi qui as eu assez d'esprit pour démêler le sens 
de rinscrîption , et fais un ^ meilleur usage que 



perfiàe da terra. Mot, ptUattra, Un peu, hum inmtOi, Ef- 
facé, gasto. Piedypé. Troupeau, rebanho. Qu'on Tenait 
abreuyer, qneiâo BeèenlArer, lc»ar. Castillan, caste» 
Ouino. Ici est , aqtufaz. Enfermer » encerrar. Licencié , //- 
çeneiado. Pierre Garcias, Pedro Garcia, Jeune , moctK Vif 
et étourdi , de genio ardente e estùttvado. En riant de toute 
sa force , ds gargaihadas. Bien n'est, nào ha coûta. Plai- 
sant « galante. Quel original a pu faire, quemfoiolouco 
que fcM, Épitaphe , epUti^, Se lever , erguer-se. Compa- 

^ ^/i ne se rendra pas en portugais. 



.11101 èe \moxt iurfwit. Vmeo]m,^rwfi de i<wite 
idJçcmuseiEte, 4P4»iit'la.plecee.coii]iiie/4iikî eiait 

jii9§c V^me d»i. licencié. 

gnon , eompànheîro. Judicieux , ainscuh, £n lui-même , 
9omnQ9,V^y alà^dessous quelque mystère , aqui hamys- 
tprio, ÉCiiûl'Cir, .acefarm-» 'Cvemer , céumr, Go«l#ftu , ;/9MMr. 

Sens , fentido. Ravi , encantado, Déçou'verte « ^cA<z4<>.. R«- 
preudre le chenl^n de, continuar a Jornada ptwa, 

. lïIÈMÇ XLVI. 

ji^ntd^bJQM, i^échft^.de M iiiai9it9igp& ^{gè- 
lent sans cesse le bruit des vents qui agitent 
les forêts voisines y et le fracas des vagues qui 
se brisent au loin sur les récifs; maïs au pie^ 
luêrne ^es ciiba^es, on p'çn.t^n4 plus j^v^m^n ^ 
.l^ruît , ^t qn ne voit «y^tg^r 4e ^ jque de 

VxHîABVhxiE, Entrée, entrt^da. Baftsln , ^fiav^e , jcal' 
deira. Objet, objecto. Écho, eco. Saus cesse, conr«EWii« 
mente. Forêt , basque. Voisin , 'visinho. Tracas, estrondfi^ 
Vague, uaga. Briser, ^Rtf^ror.. R^ctf, reçife^ Cabale, cà^ 

-* fiaufi les jpbrftâcs négtitÎTes aigum s«i met apris 
le snbstantif. 



D8 TBMMES^ Ssfj 

fgm^ rodber« escuc^ comme d«s muvaAIe^. 
Des. MoM<}iMU d Wbnes cntssaDt à leva» iMises ^ 
fl^iis Irar» feaie» et jusque .sur leurs cines, 
où j$'a2*|3êteat l^s nuages. Les pluies que leuM 
pitoii^ .4t|ûreDt p^gaenC «ouyent les couleurs 
de IW^-en-cîiel «m: leurs Ausmuss Ferts et bruos^ 
entretienoe^ à leur pied les sources dont 
se forage 1^ petite a-iyi^r^ des Latanîers. Un ^ 
grand silence règne dans leur enceinte, où 
tout esf, paisit^, l'air, les eaux et laiuuiiere. 
A ^ peine Técho y rép^ ie murmure des pal- 
mistes qui croissent sur leurs plateaux élevés ^ 



^01347. Plus, jti. Autour, 4 ro^. BocJUer, roduio. Boo« 
qi«etB d'arbres, n^as de arvar/ss,. A ie^r;» b^^es, t^ Hf^ 
faldas. Fentes, y»xJâ«.Gîine, cume. S'arrêter, ffi'W'. Pi- 
tons , picos. Ft/iBC , encosta. Brun , fascp. A lej^ pt^ » 
nas suas /aidas. Dont ae Corme , que formâo. Enceinte , 
reeînto. Murmure, marumno. P^laùsie ^ paitneini. Plateau^ 
taboieiro. Flèche» 9>ajpa. Bala^océ^ agit^^: JToor ^ tlfisida^ 

^ Il ert txès ékig9^y ea povlv^pvisy .de placer le . 
yeri^te au .çonunencciAent fàe luk pbrase , testas \^ 
fpiA que ael? ne Q^it pas à là clarté j aji^si tnujIjJUUMt^ 
comme s'il y avait : régne un grand silence^ etc. 

^ L'adverbe de U^u alli, y y doit se in^tly^ au 
i:Qinmeoceinent de la pbrase. 



348 CÔUAS 

et dont ^ on voit les longues flèches toujours 
balancées par les vents. Un jour doux éclaire le 
fond de ce bassin, où le soleil ne luit qu'à 
midi. Mais dèsTaurore ses rayons en ^ frappent 
le couronnement, dont les gics, s'élevant au- 
dessus des ombres de la montagne, paraissent 
d*or et de pourpre sur l'azur des ciçux. 

BSRNAkDIN DÉ SaINT-I^ISRRB. 



de y lux. Doux» frottxa, A midi, ao meh éia. Dès i'au- 
rore, desde o romper da auront. Coaronnement , cimo, 
S'élerer > UvatUar^se. Ombre , sombra. D'or et de pourpre, 
ouré c purpura. 

^ Voyez la grain ro«aire , ptige aïo, X. On tra- 
duira comme s*ii y avait: dont les longues flèches 
se voient, e!c. 

* Fojrez la grammaire^ P«ge aïo, XI. . 

THÈME XLVII. 

Un de ces étés qui désolent dé temps à autre 
les terres situées entre les tropiques , vint 
étendi:e ici ses ravages: c'était vers la fin de 
décembre , lorsque le soleil au capricorne 
échaufie pendant trois semaines rile-de-France 



Vocabulaire. Été , verâo. Désoler , assolar. De temps 
à antre, dfi tempos a tempos. Étendre, derramar. Bu* 



BB THXMES. 34^ 

de ses feux verticaux. Le vent du sud-est, qui 
y ^ règne presque toute Fannée, n'y soufflait 
plus. De longs tourbillons de poussière s*éle- 
Taient sûr les chemins, et restaient suspendus 
en Tair^ La terre se fendait de toutes parts ; . 
rherbe était brùlëe; des exhalaisons chaudes 
sortaient, du flanc des montagnes , et la plu- 
part de leurs ruisseaux étaient desséchés. Au- 
cuns nuas:es ne venaient du côté de la mer. Seu- 
lement, pendant le jour, des vapeurs rousses 
s*élevaient de dessus ses plaines, et parais- 
saient, au coucher du soleil, comme les flam- 
mes d'un incendie. La nuit même n'apportait 
aucun rafraîchissement à l'atmosphère embra- 
sée. L'orbe delà lune, tout rouge, se levait, 
dans un horizon embrumé , d'une grandeur 
démesurée. Les troupeaux, abattus sur les flancs 
des coIKnes, le cou tendu vers le ciel, aspirant 
' l'air, faisaient retentir les vallons de tristes mu- 

Yoge , estrago. Vers la fin , pelos fins. Au , no. Capri- 
corne , eapncomh. Échauffer , aquentar. De , com. Sud* 
est , sndestâl Souffler , assoprar. Plus , Jd, Poussière , 
poeira^ Se fendre , abrir-se. De , por. Brûler , gueitnar. 
Chaud , quente.. Au coucher*, ao p6r. Apporter , dar. Ho- 
rizon, korizonte. Embrumé, ennevoado. Démesuré, deS" 

: — r 

* 1* ne doit pas se rendre ici. 



3% 

pAsemeas. LeCafire inâiiie^ qtii les ctmduisûît^ 
se eauchaît sitr k terre pour j Couver de la 
fréîcheitr^ mats partoiit le sol élatit brûlant y et 
Ijû'r étaufiaUt rdtenlwsaîe du boardorniemem 
des ÎDsectes qui cfacrdiaient à se d^lférer dam 
l» jMRjr dos iftOBimes et des aiûmauiu 



•■rih.«*iJba^>ri 



medtdo. Troupeau , fdMUihùé Flanc « «ricoj<«w Bel eut»' * 
^e^ar. De » 00m. Mugisfiement , mugid^, Cafre , <;<|/ns» 
Cbiiduire, guardar. Se coucher, deitar-se. Y» if^//a. 
Fhiîchcar , frtsquidâo. Étouffant , ahafadico. Bourdon* 
niMtettt , Ètt/ddo, Cbereher « , prdct/rar. Se dëssftérer , 

THEME XLVliL 

Cependant ces chaleurs excessives élevèrent 

de rOcéan des* vapeurs qui couvrirent File 

eofimie un vaste parasol* Les sommets des 

montagnes les rassembkiifcnt autour d*eux^^ 

V0CABULA.1BE; Sommet, cimo,cumû, nassembfer, ajun' 

m 

tar. Sillon , stilco» De temps en temps , d^ qtmndo em qutmdo^ 
Tonnerre , froKco. Affreux , hatroroso. De ^ com. Éclats» 
esinmdo. Pluie, dtwa. Épouvantable , espantoto, Sen* 

* Lorsque les pronoms personnels cTc la troi- 
sième personne se rap])ortent au sujet de la phrase, 
ils se rendeni eu portugais par le prçiumi réflédii 
sij 5oi^ se^ se. ■ • 



«l^de longs silloiis de feu sortaient^ de temps- 
^en tentps^ de leurs- pitons cmbramasi Biimtot 
des tonnerres af&eut fii^ewit retentir deleurjl.* 
éclats les bois*, . les pfatînéS ^ et les? vtdions^; dés 
pluie»' épauvantables, . semblables' à des. oata* 
ractes-^ tonrioèreitt du- oteL Des torft»iS' ëcii<« 
meùx se précipitaient! le long des flancs de 
œite montagne. Le fond dé ce bassiti était» 
<iè(rénu une mer ^ lé plateau où 'sont assises- les 
cabanes, une petite île, et Tentrëe de ce val^ 
Ion y une écluse par où soitaientpeierinéleavee 
les eaux- nowgisssmtes: lesitemsy les: ai*bres-et< 
les-^roditersi^ 



hlable , semcihante. Cataracte , catarata. Torrent y tor^ 
rente. Écmneux, etfomost^^ Le long», ^o fongo: FoKà ^ 
funêc^i Detenîn, têntm^-t». Assébir', uma». Fftfite Ile, 
^ftWtt.' Éckne , a^iM<9rrae^^èv-0o#r/^«M«fifiv. Bfiigté^*. 

THÈME XLIX. 

On arrive, à la porte de la grotte dç Ca- 
lypso^ où Télémaque fut surpris de ^ voîr-^< 

VoeABVLA»».' Gro^e-f'gntut,ÈiTe;m9f3fiSiJ!c€u' atlmf» 

^ 1a pt^éposîtîon de ne-se; rendra {>as y et le veri>e 
se mettra au participe présenL 



35a cotiRs 

avec une apparence de simplicité rustique, tout 
ce qui peut charmer les yeux. On n*y voyait ni 
or, ni argent, ni marbre, ni colonnes, ni ta- 
bleaux I ni statues: cette grotte était* taillée dans 
le roc, en voûtes pleines de rocailles et de co- 
quilles^ elle était tapissée d une jeune vigne , 
qui étendait ses branches souples également de 
tous cotés. Les doux zéphirs conservaient en 
ce lieu , malgré les ardeurs du soleil , une déli- 
cieuse fraîcheur: des fontaines, coulant avec 
un doux murmure sur des prés semés d ama- 
rantes et de violettes, formaient en divers lieux 
des bains aussi purs et aussi clairs que ^ le cris- 
tal. MiUe fleurs naissantes émaillaient les tapis 
verts dont ^ la grotte était environnée. Là, on 

rmdo, Kftc une apparence dé , dAtdxo da huma appa» 
refUe. Tout ce qui ^ut^quamo ha empeu de. Charm^, 
tmetuHor. Tableau, fvadr». Tailler» iattor. Hoc^rvchedo. 
Voûte , abobada. Rocailles , seixitthos. Coquille , ûomduu 
Tapisser , omar. Jeune yigne , tenravide. Branche, vara^ 
ramo. Souple , Jiexivei, Doux , brando. Zéphyr , zefiro. 
Semé, maùzado. Amarante, amaranto. Violette, viola. 
Émailler, esmaltat. Les tapis Terts , a verde atcatifa. En- 
TÎronner , eomear. Touffu , copado. Porter, dar, Renou- 

^ Voyez la grammaire, p^ge aoi, III. 
^ Traduisez comme s'il j avait : qui environne ta 
grotte. 



DE THBMES. 353 

trouvait un bois de ces arbres touffus qui poif- * 
tent des pommes d'or, et dont la fleur^ qui se 
renouvelle dans toutes les saisons, répand le 
plus doux de tous les parfums ; ce bois sem- 
blait couronner ces belles prairies^ et formait 
une nuit que les rayons du soleil ne pouvaient 
percer : là, on n'entendait jamais que le chant 
des oiseaux, ou le bruit d'un ruisseau qui, se 
précipitant du haut d un rocher, tombait à gros 
bouillons pleins d^écume, et s'enfuyait au tra- 
vers de la prairie. 

Fénelon. 



veler , renovar. Saison , estacào. Doux , suave , delîcado^ 
Prairie, catnjwta. Hayon , raio, Vercer ^ penetrar. Jamais 
que, mais que. Chant, gor^eio. BnisseAu , regato. Se 
précipiter', despenhar-se. Rocher, rochedo, A , em. Bouil- 
lons , cachées, 

THÈME L. 

La grotte de la déesse était sur le penchant 
d*une colline: de là, on découvrait la mer, 
quelquefois ^ claire et unie co^nme une glace ^ 



VocABUjLAiRE. Sur le penchant, nas abas. Colline ^ 



* Quand'^uclquefois est répété , on rend le pre- 
mier par humas vezes, et le secoml par outras ^ en 
sous-enten.dant vezes» 

3o 



554 . 6^?H» 

qu^qu^fois foU^meotimiée jcoiure les rocbers, 
où elle se brisait €^ - gémiss^Qt et étevaâat ses 
vaguas comme diès ii>oali>gr^$: d'un-^ «i^Ure 
CQté; rni voyait une rivière où ^e {QnRaîefi& 
4es île$ bprdé^s d^ tilleuls flen ria «t de liaaiit& 
pei^lj^s ^û portaient leura téieis aiiperhes 
jusque dans ^ les ^u^* Le^ divei?^ caiiaux qui 
(armaient ces il^ limnblâieot se jpu^ àsKS^ h, 
cainpagpç : I^ un^ roulaient teurs eavx dake» 
avec rapidité^ xfauti^saYiàient uue eattp^.isii>l#<si 
dormante; d*autres^parde loiigs.4étours^ reve- 
naient sur leuFspas comme pour remonter vers 
leur source, et seni^blaient ne pouvoir quitter 
ces bords enchantes» On apercevait de fcÛDdeS' 
Chines étd/es montagnes qui se perdaient d^n» 



tmtetroi Décourrir , descubrir , atnstéw. Glaee , erâieU. Voir 
lementy em i>âa. IrrMé, mitada, D*»n autre côté, de 
otttro lado-, Boirder, ofloTr TilhiU^, ieixp. Yl&fxi ^ flondot. 
Peuplier, ckQttpo, Sejpuer, s^rpmar fçlgandb. Dans, por. 
Paisible , mans^K Dormant ^ estagnàda. Détour , rodeio^ 
Revenir sur ses pas , rtgnssar. Pour remonter yen ^ 
^ue qutriào r*a$ctnder. Semblaient ne pouvoir , pareei» 

t ' . _^__ 

* En ne sVxprtjncTa pas» 

* Commencez la phrase por le verïjrc. 

* Dauf Siprèsjtfsque ne se rend paç en p.9rtttga^l. 



OB THiHBS. 355 

les nues, et dont la' figure bizarre formait un 
horizon à souhait pour le plaisir des yeux. 
Les montagnes voisines étaient couvertes de 
pampre vert qui pendait en festons : le raisin , 
plus éclatant que la pourpre, ne pouvait se 
cacher sous les feuilles, et la vigne était acca- 
blée sous son fruit. Le figuier, lolivier, le 
grenadier ; et tous les autres arbres couvraient 
la campagne^ et en faisaient un grand jardin. 

Fénelon. 



fue nâo podido» WXtarre , singular. À souhait pour le 
plaisir de , sobre maneira grato a. Pampre , pampano. Fes- 
ton, festâo, Ràiftin, u^a. Éclatant, brilkante. Être acca- 
blé 80I18, cttrvar com o pao. Figuier, figiteira. Olivier , 
oiivtim. Grenadier , tomeira. 



%.'%^ v»^»'^»^^^»/» v%%»^»r»»%^m-%i»%%ifc %'%^ %/i^^%,'mf^%.'mt^ »%^ 



TRAITÉ 

DE 

VERSIFICATION. 



La versificoÈion portugaise est lart de faire 
des vers portugais suivant certaines règles» 

Ces règles regardent, i" la structure des 
vers, a° le mélange dçsvers entre eux. 

ARTICLE PREMIER. 

O^ LA STRUCTURE DESi VERS^ 

S l" 

Des différentes espèces de "vers* 

Les vers portugsiis se mesurent par le nom* 
bre des syllabes. La variété dans le nombre 
des syllabes produit différentes espèces de 
vers. 

i" Le vers de onze syllabes ou hetideensyl'^ 
laboy hen décasyllabe. 

a» Le vers de dix syllabes ou decasjrllabo , 
décasyllabe. 

3^ Le vers de n^w/" syllabes. 



TR4.ITB DE VB&àtPIGATION. 3^^ . 

4? Le vers de huit syllabes oti de redendilha 
pudor {àe grand rondelet). 

5* Le vers de sept syllabes. 

6** Le vers de six syllabes ou éfe redondilha 
jn^if or ( de petit rondelet). 

7* Le vers de cinq syllabes. . ^ 

8® Le vers de quatre syllabes. 

9" Le vers de trois syllabes. 

io<» Le vers de deux syllabes. 

1 1® Le vers de quatorze syllabes , quî n'est 
autre chose que la. réunion de deux vers de 
sept syllabes. 

la" Le vers de treize et de douze syllabes , 
7>erso francez ( vers f ran çais ). 

i3* Le vers de douze syllabes ou de arte 
maior {i\e. grand art), qiii n'est que la réunion 
de deux vers de six syllabes. 

Les vers de quatorze, de dix et de neuf syl- 
labes ne sont pas d'un fréquent usage. 

Les vers franeezes et de àrte maior, quî 
s'employèrent dans les premiers temps de la 
poésie portugaise f ne s'emploient plus guère 
aujourd'hui. 

Les vers de huit^ de six y de cinq^ de quu- 
trcy de trois et de deux syllabes sont connus 
sous la dénomination générale de versos tle 



3S8 xMàrti 

fredofèdiUu^ (toits de jrondelet) , et les irer9 de 
onze et de sept syjU|>€5 ftous cel)^ de œrsoê 
italianoê (vers itjdi€»is). 

(i^^C^iiUgMS afip^eiLt verMos perfeUos 
(vers parfaits) les Vj^ns 4e onze y dé Aiaf «t'de 
5<ir syllabes; et verAO^ qwdn'odos (vers rom- 
pus), les vers de ^^, de ciW^, de quaù^Cy de 
frofx et de ^eiu: ^.)t9lb€^< 

s II. 

Djs VaçqerU* 

Dans chaque mot-portugais 9 il y a JUne syl- 
1a)3i<^ longue j( c'estt-à-dii^ ^ur la^ju^lle on ap« 
puie plus que sur les autres. On dk que e^te 
syllabe pprte laccc^t, et, qijKpiquen géneml , 
œjt accent ne ^t ps^is manqué, U est touîouxis 
sensible. Le mot ofcent es| dans la versifie»'- 
9011 syxionype de Iqvgm- ( *^oywil te diaptofe 
de la Prosodiç 9. page ^J^'i. ) 

On nooinie agufia (aîgfii») 1^^ sylleb^ qui 

Tputfs? les sy^aj^ps cgii pcéoède^l PU qui 
suivent la syllabe longue sont brèves. 

Les mpnpsyll^bes sont naturellement IpngB ; 
imi& iU fpnt l^refs qu^d î)a ^lU luia à U 
sUfte 4V^ ai|tr« ii|o(> ou ijgi^'il^ prAl^m^ IW 



met ^.ffep let(|i2el ils w% un i^app^^t iiiiDiédiat. 

L'accent toiube en général 3ur l ax^tépé- 
Huitième, la pcwltiè^ue au-Jii de4miè*e ayU 
^be 4cs lUQ.ts, nx^is le plus oiriUu^Mri^nieni sur 
la pénuitième. 

Les mots (jui ont l'accent sur» rantépénul- 
tième syllabe, se nonuuept csc/av^iiUos (g)ia- 
sans), et ceux qui l'ont sur la dernière syllabe, 
agudos (aîgas). 

Les Portugais appellent versos inteiros {yers 
entiers) les vers terminés par un mot qui a 
Faccent sur la pénultième syllabe j venos es» 
rfnio^^/o^ (vers glissais) les vers terminés par 
un mot esdruxulo , et versos agudos (vers aigus) 
les vers terminés par un mot agudo. 

Dans les v^ers irUeiros le nombre des syllabes 
est égal à aàvki déterminé par Fespèce à la- 
quelle ils appa*!* tiennent^ ainsi un vers intêiro 
de onze syllabes a onze syllabes, an vers iVi- 
teiro de huit syllabes a huit syllaj>es ^ .^tc^ ^c. 

j 2 3 4 ^ ^ 7- U 9 ï<> «ï 
As jar Imas |e.Qs | va U^eçjas Isi |*ia 1 1^ | do?,. 

.1 9 3 4^673 

aio jlou (go {des [telri IbeL [rQ...«<^ 

* a 3 4 5 « 7 
^1 j li|4[iie(jii^|n.i)fe$[to.».M 



36o TRA.tTB 

Les vers esdrixulos ont une syllabe de plus 
que ne l'indique l'espèce à laquelle ils appar- 
tiennent ; ainsi un vers esdrûxulo de onze syl- 
labes en a douze, un vers esdnixulo de huit 
syllabes en a neuf, etc. , etc. 

12345678 9 lOltXS 

0|ro9|to|car|rc|ga|doa|bar|baes|qua|li|da.. 

I 23 455 7^9 
Pre [si|dcn|te|fa(ino[sis|si|mo..... 

Les vers agudos ont une syllabe de moins 
que ne l'indique l'espèce à laquelle ils appar* 
tiennent; ainsi un vers agudo de onze syllabes 
n'en a que dix , et un vers àgudo de huit syl- 
labes n'en a que sept , etc. , etc. 

I aï 4 5 6789 10 

Vas |co |'da|Ga |nia o |for |te|ca|pi | t&o«... 

I a 3 4 £^ 6 7 

Tu|do(po jde hu |maaftfei |çâô.... 

Les vers qui sont formés de la réunion de 
deux vers plus petits, peuvent avoir plus ou 
moins de syllabes , selon que ces vers sont ou 
inteims ou agitdos; ainsi un vers de arte maiory 
qui est formé de la réunion de deux vers de 
six syllabes , aura douze syllabes si ces deux 
vers sont intciros; il n'en aura que onze si l'un 



BB TIILSIFICILTIOK. 36t 

tsl inttàv, ft l'autre agudoy et fl nea aura 
qoe <iix, s'ils sont tous les deux agudos^ 

Les vers ûUeûns sont ceux dont l'usage est 
général dans la poésie portugaise, les vers^u-* 
€Jpif ne s emplcHent que mêlés avec les vers in* 
ieirosy et cbus- les poésies légères seulement ^ 
car on les évite dans la poésie élevée. Les vers 
^gàrûxulos s'empléient rarement seuls , on les 
rencontre plus souvent mêlés avec des vers 
mieiros , encore ce mélange njest-îl pas corn- 
muft. 

Les vers portugais ) de quelque espèce quils 
soient, étant presque toujours i/i/éirt>5 , on peut 
dire qu'ib veulent un accent sur la pénultième 
syllabe. 

Indépendamment de cet accent final, les 
vers hendécasyllabes, ou de onze syllabes, veu^ 
lent encore un accent sur leur quatrième ou 
sur leur sixième syllabe. 

. Quant jiH, nombre des accens qui peuvent 
encore entrer dans les vers hendécasyllabes et à 
la place quils doivent y occuper, c'est ce qu'il 
est impossible de déterminer par des règles 
fixes; il n*y a que lliarmonie duvers qui puisse 
servir de guide. Il nous suffira de faire obser- 
ver: i<* que, plus il entre d accens dans im 



36ât TRAITA' 

Tera, plus son han/tonie est teinte et «oiiÉlràife^ 
a» qu o» peutiaire eiitrev' d.ane'tifi veft hen» 
décasjUabe^ ouire l'acceD| âival et celui -dé la 
sixièiiie ou de k»qQji«riéai6'syliiibe^ ^i^siHiè \vs^ 
dfspr»9abiesr> un', d«ax et lilèiire timisal^oeii»; 
3^ qu'on les pktce à-pen*près^ii égale distantsé 
les»tiRsdes autres , et aséesdtdînmrêi^cfm s«t 
leë syllabëS' paires^ 

iDans leS' vers qtfti rve sont pas^ hendéettâyl-* 
làibes, il n*^ ad'indtapensable q«e racoeiit-&» 
nal ; on peut y faire entrer à la vérité ua On 
^iusîfeur^ aiHres aeoens^ selon ^e lames^it^ le 
peraiet oublie Thannonie ledenMade^'niM 
Id^pti^ee' qu'ils doivent oeouper n-esttpas fate^ 
«t c'est l'oreille qu'il faut consulter. 

Lds vers «fo arie meâor veillent ^ ou Ire Fac- 
<;6»t fifibly un aoceéC'Sur la s^bonctêci sar k 
huHÎèl^' s^llal>e» . 

S ât. 

De Véllsion. 

Lorsque dans un vers uftinbt finit par u&fe 
voyellc( les voyelles nasales exceptées) , et çite 
ie nrotBWfvant çoHimence par unevo^lle oi^ 
uTte^A^ il y aéltsk^nde la vôyelfe finafe yicest- 
à^cHre 'qu'elle nié compte poi» rien* 



DB Tten>iCATION. 363 

seule vojelle entre ^njk mo^ ëcmt Kun £nrt| 
«t l'autre commence fav une voyelle, les trois 
voyelles se confondront pour ne faire qu'une 
-syllabe. 

£ j faz |a{4«terii^fl(nii ]tf fiinia|)4<!^ ^ fddiff t( 

: 4)ai ]Miiej#nfMve )'éifeMHyv «^'^uaytid lépre- 

'«MUiMI itm dooif o«ë ^Me iétito ^&féllë du 

qu'il est terminé par une yoyelle àtt^tMèéé; 

d^ ^^âd'â "j» ^a «il' r^{]^JfMil#d, Mr qué^la 

Des (fojelfes quiforméiU on ne forment pas 

des diphthongues. 
Eprsique plusieurs voyelles soi)t de sui^e dans 
un même n)Ot) tantôt elles foripent une seule 
syllabe ; et tantôt effes eh formçnt cTeux, (Voy^ 
première partie, pagje 7.) 

Quoique l'usage ait établi pour les diphthon- 
* glies des règles fixes ^ les poètes ne s'y astrei- 
gnent pas toujours rîgpureusement, et quel- 
quefois ils réunissent j pour ne former qu'une 
syllabe, dès voyelles qui devraient en former 

2i. 



364 YRÀtti 

deux, tandis que d^autres foi^ Hs liépaiî^t, pour 
foimer deux sjllabes> des voyelles qui ne de- 
vraient en former qU*unë. 

sv. 

De la rime. 

Les Pqi^tugajis ont . deux espèces^de rimes*, la 
rime cons<mnanie et. la rime assotmanie. 

la rime consonnante (ooosoante) est laioon- 
Yenance parfaite de deux sons qui acmment 
deux. vers. 

^ï^aijiiqie eonsonnanl^ oommence toiyours à 
ia voyelle sur* laquelle porte laceent ; ainsi , 
dans les ^ers esdnLmh^^ eHeconunenoera à k 
voyelle de rantépénultième, dans les vers in- 
teirosj à la voyelle de la pénultième , et dans 
les vers agudos à la voyelle de la dernière syllabe. 

.La rime consonnante n*étant faite que pour 
Toreille, on doit avoir égard à la prononciation 
plutôt qu à Forthographe des finales ; ainsi 
imquo rimera bien avec rico, 

La rime assonnante (toante au assoanté) 
consiste dans la ressejnl^Iance des voyelles qui 
se trouvent dans les finales de deux mots dont 
les coDspnnes sont différentes* 

La rime assonnante commence toujours de 



même que la rime consonnante à la voyelle sur 
laquelle porte laocent ; ainsi dlma et mata y 
critico et groHssioto y dar et mal rimeront en- 
semble par assonance. . 

Pour, la rime assonAante; on,u a égard qu » 
la r^semblance des voyelles, et. «Uns les diph- . 
thoDgues> oii ne considère que la dermère- 
voyelle; le^ consonnes^ doivent être di£Férentes f 
et quand, il y a deux consonnes de suite ^ il. 
suffît que Tune des deux ne se trouve pas dans* 
Fautre mot» 

D^ns les mots esdrûxulosy oq peut se con- 
tenter ppur IsK rime assouQSftite de la reaaem* 
bbuçics^ des vôye^es de Tantëpéniiltième et. de- 
là demîère syllal»e des deux mots. 

L'usage de la rime c<>nsQnnanteiif»st bienplu&. 
coprauuu que. celui de la rime assonnante , c'est 
pourquoi toutes les Ibis qu'en parlant de la rime; 
Yes/j^ee. ii'en sera ps^ désignée , ce sara de 1^ 
rime consonnartte qu'il sera question. 

La rime n'est pas indispensable dans les vers 
portugais, comme elle Test dans les vers fran* 
çais , et les Portugais ont des vers non rimes 
ou vers blancs ^ qu'ils appellent persos soltos:, 
(r&».Vibpeei)yéàms lesquels il. faut éviter iivec 
soin la^ moindre consonnance finale. 



« 

De l'çnjagibcm^nt fifi4 r^r^ 

En portugais, renjambenient «fcs tcrs csC* 
parqBi , m*nid dans hb poésie âevëe, cféèt-à- 
ji0Ctfu« le MM ]>e0t demetirer suspetMTd à la: 
fin d^un vêts, idttieinh'^Au'èbEtifneneeafem 

tmiies; les fois que !e eomm^iycem^nt ck'un'ver^ 
est fitghi|e^ ^u dsépenddnee nécessaire, de ce 
qui se trouve à la fin du vers précédet^i . 

Qnekfuefei^ i«iéni«4e» poètes porttigalisF ttwiîs* 
povtMit I» irfliiBibé^ mente ^wW adverbe ttu vers 
sat^tfnt, 4tMi ioiit f^hSDii' ^fe To)re&« iktèke- 
du mot qui temiMle t^i^efti, avec II voyettcdil 
mot cpÂooKitMtlce letiei^s sulvufittf; raai^'ées 
enjamb^tnen», qui «lepeiivientavoiirliett tfctVn*^^ 
trevn vers entier et qu' vers rcmipu, i<|nl si 
peu ordinaipe&, <{i^*its dofwent étiHe rega'riMs. 
comme des* Keenc^s poétiques*. 

^ .. • • ••• • ..... 

. De^ Uççmes.ppétique^^ et d^ ^e f^'ç^ ^ît, 

.Qootque^le ktngagie^^ia poAk^ psitègaiM- 
ne soit pas c&fierent ck celui de U pnoaci, et 



^*<mj tVÊfi»» oïdiwàfttajieQt les mèiues «x- 
pressioiis, il est cependant nécessaire d y fiiini 
€|iiiis.l4 wi^lKUClîon <âe la phi^se certaines 
U^siR»pmiâtQQA i{uie. la* pcofte Ji'iadmettrat t pas , «C 
qui contribuent l)eaucoup à rharniome «t à ki 
noble^ise des. vers. 11 faut toujours fâirQ ce^ 
transpoMlmia: avec esprit et avec goût, de ma* 
nière que}les.ii'oceasiDiient ni dureté nt-^s- 
curité* ^ 

L'harn]y»QÎo exige au««i«qM on évite m yfoé- 
ral, daps towte espèce devers, les mots trop 
loDgs çt4*u|^ pr<j»miuciati»n,dttrç> qu qui.^u- 
raient une trop grande conformité 4a son êfK^ 
des mots déjà i^mplQyé», l'ud^e trop multiplié 
de ceux où il^ se trouve des voyelles nasales , la 
rencontre trpp fréquente des vayfilbl <9t «fir- 
tout d^s vof^lles nasales. 
, Enfin on ne doit point faire .us^ge dansMa 
poésie, suriqut dans la haute poésie, de mots 
bas etprQsa|ques^.m^)s.ie.goût et le discerne- 
ment^ appuyés d!une lecture rjéflécliie , appraUf» 
dront, mieux que toutes les règles qu'on pour- 
rait donner, le choix quqa doit faire de» mot#| 
car un poète habile eqiploie quelquefois avec 
succès un mot qui sewiyh ilre proscrit de la 
poésie. » 



30g Turai 

£es lîcenees 'poétique eonsisient piine^* 
lenïent : 

i"* A ajouter ou à diminuer une syllabe ou 
une lettre^ au eomnienceiuenti au mffieu oo à 
k fin d'un mou 

Vai riepaslar tea gado em outra parte..... 

CauiÔes^ 
Inv^oso ¥ereis o grao Mavorte.- 

Camôess. 

Ko grosso escudo rompe do pagarto. 

• - Mènezes^, 

Repastary Maporte^ pagano sont au Keu fc 
petÊtar, Marte , pagâo^ 

BlaginaçSo os olhos me adormece. 

CcanÔet^ 
No ftituro Castro nSo cuidosos; 

Ccanôes-. 
Por^e a iima te exalte, e le Itsonje. 

Ctttnôett. 
Magénaçâo j cuielosos y lïsofif'e sont RU lien d& 
imagénaçâù, cuidadososy lisonjêe, 

»• A réunir en diphthongue dieux voyeHesr 
qui doivent être séparées , ou à séparer deux 
Yoyelles que doivent être réunies. 

I>'Afriear as terras e. d'Orienté os mares. 



BX YSSSmCATION, 36m^ 

Omnie ne conqpte dans ce vers que pour 
trois sjlkibes au lieu de quairew 

3"*. A transporter lacoent d'une syibb^ sur 
uneautfe. 

Donde se ouvem brMnar feras knpias» 

Jmpia^ est an 1 wu de impias. 

Ces licences élaient fort cmniimnes autres' 
fois^ et Ton rencontré ce» esenples dans les 
nieSleurs auteurs f mai» aujourd'hui elles sont 
peu usitées , et il &ut autant que pôssible^é?îier 
avoir recours. 

ARTICLE II. 

nu MÉLAIVGB n£S T£RS BlITRE XITX. 

Le mélange des vers, soit pour la mesure^ 
soit pour la rime-) étant en général arbitraire 
dans la poésie portugaise , il est évident qu il 
doit être extrêmement varié ; nous nom eon« 
tenterons donc de faire connaître les combi- 
naisons qui ont été employées par les nKilleur& 
poètes. 

Des rimes suivies^ 

Les vers dont les rknes soni suivies Cpi^- 
relhasjy sont ceux dont le premier rime avec- 



hiM$(mâ', 'la tmiswm mme^^U ^^uafrièiM et 
ainsi de suite, en ajfapt.^soîn .d<r<vayîcr Ift nm^ 
4e.4l«ttK . f¥l: dMiuc fveK». 

Les rimes suivies étaient eniployée»'dla«5 les 
Ters iniît<ta-iiksf:Fga no ai i ;*^ii'oatappfetak pour 
cette jtfifiWk versos franc ffzes ; et pour suppléer 
au défaut derini€i:S9(uciBdiBeseird[éimmne5 > on 
faifife^ wiMi allPiiaftiiiènieoMkaac ^mninteiros 
4o\àmiX.y0raagmioê^ 

m» :^titees «k mifs. de imUMÊdMa, et 'in^raede 
vers italiens , en entremêlant . «doitraireiaeiit 
avec les hendécasjutlal^^s d^s^ petits vers de sept 
syllabes rimant avec l'hendécasylla^e suivant ; 
mais ces compositions sont rares, à n^oins ^e 
ce né soit pour mettre en musique , et les ri- 
mes suivies né servent guère que poux les 
proverbes , les cfistiques et les épitaphes. ^ 

su. 

Des rime^ erc^sées et eniremSteeSi 

Les Portugais donnent le nom générique de 
copias à toute espèce d'assemblages ou de com- 
binaisons de vers; mais cette dénomination 
cQnvi^Obt pmtkiilièeewiapt à ce.que mous appe* 



tenues à aucun rejp^, ^t ^e^jp^ei^eip^.«^jpilUr 

ber Jfi» iiiue(»,j^,Ifi5^^»4|i)^;,/cei^M4ai^Kq^^ 
4ljb&:M»i^<;^fflpo3^4e(plu^,de gfiaU'eiTt»»>.iH^ 

avec soin lenjambenient des stao^çf^ 

1 . D^^ stances de trois pers ou tercets. 

.. . ; •( . ; ' ^ • . . • 

4 

posées oi'dinairenient 4^ ||roî^ i^^^.h^pda* 
«lafiiyllabes ou de redondilha maier, dont Tar- 
rai^|i|P2,^p.t RÇjUt .îWQii: Upu dç {4i^^Hrf ipa- 
niètes. 

le di^u^i»^ ôflfî^^»*MpJi^ Mrowiw* 
ii^ J^ ipçÇff w Xfii^ p<?rtt ji^r .av^c le^lwi^ 

Ces deux espèces^4^VM;i^6^si^t,eEm^f^§f 

dijji^èip^, ,«t fc? ,i^ièf^ ^ 1%^.. 

4** Enfin dans les piè^>,de ^ifin^^f^ç^^q^^fif^ 

P^t^e^^V^r^4^¥pû^^ l^per 

mier du second tercet^ et aâo^i de .^\\^ îfijh 



SyH TAÀITB 

qu*aa dernier tercet qui est composé de quatre 
Ters pour compléter la rime. 

S^I n'y avait 4ju*nn ou deux tercets de vers 
italiens de suite , on pourrait admettre parmi 
l'es hendécasytlabes un petit vers^ perso que* 
breuhj de sept $ylhd>es, qui serait le premieir 
ou le deuxième! ' 

Les satires^ les épîtres et les élégies se com- 
posent en tercets hendéeasyllabes ; on s en sert 
aussi' quelquefois dans iés poèmes descriptifs , 
les .^logues et les idyllesi 

a. Des stances de quatre vers ou quatrains. 

Les quatrains j quartetosj sont des stances de 
quatre vers^ dont le premier rime avec le qua- 
trième, et le deuxième avec le troisièiûe, cui 
dont le premier rime aveé le troisième , et te 
deuxième avec le quatrième. 

Les vers qui entrent dans la composition des 
quatrains sont ordinairement dés vers de re- 
dondilha maior^ des vers de teéhndilha menor^ 
eu tlesi hendéeasyllabes, ' 

Dans les quatrains en vers de redondilha- 
menoy, le premier et le troisième vers peuveiR 
^tre libres (soffosj. 



DB TtH4IVICATION. $73 

3. Des stances àe cinq vers. 

. Les suncea de cinq; Ters, fuiatilAa*, se com- 
posent oidînairenient en vers de redotuUlha 
maiorovi menorf cependant on peut aussi en 
composer en yers hendécasyllabes. Dans ces 
stanccp^.les vers s'eijà|;remélent d^ toutes les 
inapières, pqu^u qu'ils soient tous sur deux 
rimes, et qu'il n'y en ait jamais plus dedçuxde 
*« suite suf: la même rime. ^ . 

4* Des stances de sue vers ou sixains. 

Les sixains ou stances de six vers se com- 
posent en vers de redondUha*tiaior ou menor^ 
ou en vers hendécasyllabes. Dans ces stances, 
les vers s'entremélept de toutes les {panières, ' 
pourvu qu'ils soient tous, sur deipf: .ri^e^i, et 
qu'il n'yenait^jamais.p)usdâdeux djç su^te^ur 

la même rime. ' ' 

"» 

5. DêS^ stances de Sept vers'. 

Les stances de sept vers sont peu usités; elles 
se composent de vers de redondiUia ou de vers 
hendécasyllabes, dont le premier rime avec le 
quatrième et le cinquième ^ le deuxième avec 
le troisième ^ et le sixième avec le septième.^ 



6. ' Des stances de huit if ers ^vl slaves, 

» « 

Les stances de huit vers se composent or* 
^Brrairement en-tà»^ hbttâéeâsyl^Aés, èti en 
^ert âjetèdortditfia mamr^ Sbioit lèfs'i^es i*ctrtrti- 
tri^fenf de dafëi^mes? n«i*Tiïgr«^ 

, I* Le prétaiei: Y€fr^ peut rimel^aveé Ifecjnà- 
trièhie, le dnquièttie et Ife hixîti&iBç*fë*dëtr- 
-aèiëtne ^ëe*te efoiSîèmcf, «t le #ti&iiië' avcer fe 

2" Le premier vers-^ttt ilftiei^ aVee letHïî- • 
sième^Je. dexiji^ièmç axeo le^ quayfiièipej^ ie si- 
idème et le huitième ; le cinquième avec le 
septièifne. 

*i* Les rîmes^euvent être croisées: ' 

4* Eriflfn lès rinlesdé mx premiers vei'é peii- 
*vèrtt 8t^te croisées ,' et lès' deux 'derniers vers ri- 
itiont éns^riiBfe^ ée qui arrivé ordinafreiheiit 
ttans'ifes stances de huit Vers Kendébasyllabési 

Oji appelle oitavas (octaves) les stances <fe 
huit ver§r hâmlàosHi^lkib^»,,. ^V\fipd)tmdilhas de 
mto versos y les stances de huit vers de redon- 

Les octaves servent pnncîpaleniçnt d'ans Tes 
poèmes épiques et didactiques;, on les* emploie 
aussi dans les poèmes descriptifs, les égloguQs 
«t les idylles. 



Dï TEHSIFICàTIOir. ijit 

qu'elte était composée en mt dé 4Xtf$9 nmèor^ 
était une ^tance de huit vers dont le premier 
riinait ordinairement aveclequsUrièaiey le cin* 
quième et le huitième;.. le de^^ème avec le 
troisième , et le sixième avec le septième. 

7. Des ^$M(ges*deimtf'if9rài 

Les stances de neuf "Vers sont peu usitées; 
elies s4)nt cfoitipôséeS delà réunion d*ùne stance 
de quatre vers etd^une stance dé cinq vers dé 

rèdôndiWia ifiaiàr oM hend^casyllabes. 

> 

8. Ues stances de dix vers ou dixains. 

Les àcasàx%%j décimas^ sont des stances die 
dÎK vers ordinairement ^,.r(?^(0/it^VA4».7i9<zii0^ 
dont le premier rime. avec. W^^uitvièmâ et. le 
cinquième^ le deuxième avec le troisième; 1« 
sixième avec le septième et le d»ième,.e^ le 
huitième avec le neuvième. * 

* 

Le dixain peut encore être composé de la 
réunion de deux stances, de cinq vers, d^ns 
chacime desquelles le mélange des rimes, peut 
être uniforme;, mais il vaut mieux quil soit 
différent. , , 

lieinarqtie. Les stances de plus de: dix vers 
ne sont pas coniposées de vers entiers • seule^ 



376 *rKJLITi 

nent; maift de yers entiers , ifersoi pèffdiBs^ 
mêlés Avec des vers rompus, (vrsoi quebrados^ 

S III. 

Du niéhmge des çers entiers et des vers 
m rompus. 
On tùiSLe ordinairement les vers hetidécasyl* 
labes avec les vers de sept syllabes, ceux de 
huit syllabes avec ceux de quatre, et ceux de 
SIX syllabes avec ceux de trois; quelquefois 
aussi on mêle des vers, entiers de différente 
mesure arec des vers rompus de différente 
mesure. Du reste, dans tous les ca^,ilnya 
rien de déterminé, quant au nombre de vers 
de chaque espèce qu'on peut mêler ensemble. 
Les vers , ainsi mêlés , tantôt forment des 
stances , et tantôt n'en forment pas. Lorsqu'ils 
forment des stances au-dessous de dix vers , 
le mélange des rimes est le même que dans les 
stahces composées uniquement de vers en- 
tiers. Mais lorsqu'ils forment des stances de 
plus de dix vers, et lorsqu'ils ne sont point 
disposés en stances^ le mélange des rimes est 
absolument arbitraire; on peut même admet- 
tre parmi les vers rimes des vers non rimés. 
Il est néanmoins bon de remarquer, i^' que 
dans les vers mêlés, soit qu'ils fôrtnent des 



PB VXRSlFICCâTlOir^ ISfJ^'f 

staitoesy soit qpils n'en fornientpas, les rimes» > 
eovmpondaotes ne doivent jamais être trop 
éloigtiées les uneà de» autres ^2^ qae dans les 
stances en Teirs nnèlés , comme dans les stanees 
en Ters entiers, }e ntélanga adopté pour le^ 
rimes dans la prennère stanee doit en général 
être suivi dans toutes lés atitres stances de Ia( 
même jnèGC y et qu'il en est de même- du mé- 
lange des ver* de différentes mesures ; 3** que 
les stances' en Ters métés vit' contiennent pas 
ordifidirement plus' de vin^ vers. 

Leméiafnge ' des vers entiers et A^s vers 
romptis a lieu commnnément dsfns les odes, 
les poésies légères , et les pièces destinées l\ être 
mises en mcrsiqiie* ' 

S IV. 

'On vient de voir que les vers Kbres , softos^ 
c'est-à*dire qui ne sont pais astreints à la rime,, 
se mtient avec les vers rimes,' ils se mêlent 
aussi avec les vers assonnans, comme on le 
yeink pitr là sliite^ mais on peut aussi les em*- 
ployer seuls, sans mélangée d'aucune autre es^ 
,pèce de vers. . ^ 

La concision des pensées, la force des exprès* 

3a 



3^9 rméfjm^ 

f|MÀ iWt h. \^(^M\é dos Mi» liWes^ «t sUwr 
danç^ Wi«g^4|ii(^e iiMlope«v^« (ksweni gras» 

dans les onvr^gcMî 4A T0i$ ti||piitl}&^ tOi» j!a{ipeii& 
faéf0ïqu(S , H09 |K»9 quil «oii/»i»m|^0ijné {iréiehi- 

aai(i}Qs oiiivriageis d'iin gatr^ $«mi|K^ «ho* on le» 
compose ordinairement en oeUcTiBS sou ^aa Miv 
oets de vers rimes; n»^^s parce qu'il imite le 
mieux Tharmonie des grands vers grecs et la- 
tins, et que par <?oii^qtteiiti('9emble plus pro- 
pre il étn» ififtff^qfé 4»M^, y^ H'diuaim»» 4«& 
chf^d'<e«ivarf) d^ l>iiteqMMéi 

Ski ipêtant 4es Ji^cléeasylls^^l^Fet â^ar^^K» 

rQn^s4l^^ffi^ni<e^ ^f^t^W» a«i;pwMi*i>«r 
anciens* 



1>B VEUII3U2A.TIOK. Ssp. 

■ S V. 

Des oïLif lusses en vers. 

lies, principaux ouvrages en v€r&sont : lea 
^éuims^ épique, didaciicjufi et descriptif) les 
[nèces de théâtre, les odes , les épitresy lea ëié* 
gieS} les églog'Uea, les idylles et les fablea» 
Goiomeces dij^fërens geoees d'o«i^rages sont 
ooœintma^àk littérature portugaise et à eelle 
de& .autres nations, nous ne nous j.arrêti|ffons. 
point, U e^ Tcai que lea Portugais, s'éisartant 
qiieiq«iefois da«is leur cocnposilion, et surto^il 
da^s celle des pièces de théâtre, des préceptes 
généralement reçus, cela semblerait demander 
(|liel|{W^ déAaîis.; mats «ees détails sont étr^n- 
g«»^ à UfdfsîfttQalian, elflépaaseraiimt lesb^Hv 
nés d'une grammai;!^. IL nous auf^iya de faire 
reiiiarqoepv qui» les . pièoes ^deithéèlre :poi^ti>gai- 
s^ 4PPt*'tluatâl; en prose, tantôt en vers rimes 
ou i|on<riniés., et qu'on fait entrer dans 1^ pot 
médies des stances de toute espèce. ^ des actn* 
n«i>s,vdes rcKnanoes,, etc.; en|in que t04is.les 
a|i|i^ ptuYrage^ ^f^ vers «e composent Mi}n gé* , 
nasal de âtances. Quant à Tespèee de stances. 
qui 'Convient à duiqoe genre d'ouvrages , nous 
l'u^ws indiquée autant que posattile eç par- 



38a TR£lTr 

lant des d^érenles espèces de stâiices; cepen- 
dant le choix en éUBt souvent abandonné à la 
fiantaisie du poète ^ ce sont le souvrag«s de ceux 
qui ont excellé dans chaque genre qu'on doit 
prendre pour nu»dèles. Tons nous oeeuperoi» 
seulement ici des petits ouvrages en ^ers" qui 
sont en quelque série propres à la langue por^ 
tugaise, ou qui au moins sont soumis dans cette 
langue à quelques règles particuHàres ; sou» 
passerons sous silence ceux dont tout le iiié*^ 
rfte consistak dans une difficulté ridicule, et 
que le bon goût a proscrits depuis loi^-lemps*. 

I . Soueto6\ 

Le, sonnet, MMeio^ occupe encore dans Tai 
poésie portugaise le fang qu'il occupait autre-» 
fois dans la poésie française. 

Les Portugais ont plusieurs espèces de soir^ 
nets^ qui sont : lésonnet simpte^ le sonnet àon^ 
]A», Ire* sonnet croisé*, le sonnet à queue,, et ter 
sonnet continué; 

Le sonnet simple, soneto^ simples <, se corn»-' 
pose de quatorze vers heudéeasylbbes , don^ 
les huit premiers se partag^t en deux qua- 
trains y, et les six derniers en deux teneets. Les: 
ihmn quatrains se font sur li^ mêmes rimes:, et: 



BS yEKHPlCATlOV.. 3Sê 

àms eincun à*eux le premier vers rime arec le 
quatrième,, et les deux intermédiaires ensem-» 
ble^ Les rers des deux tei*eets- riment ensen»- 
ble siir deux ou sur trms rknes, qui né doi- 
vent pas ressembler à celles employées dan& 
le» deux quatrains. Ce sonnet est le plu» 
usité. 

Le sonnet double , someto dobràdo , eât soit* 
mis aux mêmes règles que le sonnet simple; la 
seule différence qu'il y ait entre les deux 
consiste en ce que , dans.k^sonnet double , on 
intercale parmi les hendécasyllabes des vers 
rompus de sept syllabes , savoir : un ou plu- 
sieurs dans cbaque quatrain , et un seul dans 
chaque tercet. Chacun de ces vers rompus 
ayant la même rime que le vers qui leprccèdêy 
cette rime est double, c'est ce qui fait donner 
à ce sonnet le nom de sonnet double. 

Le sonnet croisé, soiwto terciado^ est ainsi 
appelé parce que lés rimes des deux quatrains 
sont croisées ; il est du reste semblable au son- 
net simple» 

Le sonnet à queue, soneto com cola^ dif- 
fère du sonnet simple en ce qu'on y intercale 
après le second et le quatrième vers de cha- 
que quatrain , ef , après chaque tercet^ un Ters 



\ 



M|^^HA appâté ç^a. JUt^'Vfm mnapus anwi- îin 
taiv^lM «mt 4^ q^«ftreou cûiiq syilab«s ; cetfK 
cktt ^0triii«)3 iri«»eiiit eBtpe eux, et leurrine 
d<Mt •d|i« di£Géref]|e de cette des ^piatraûn; 
oeiftE d»^ levoci» ri«H»it au^si e&tre «bk , el leur 
riflie doit ét^ fUifférente de loilks des quatrain» 
et des tercet3« 

Ij^ êmiw^ eodtiniAé., ^99teÉo 'Cimiham^ est 
açnils^Mr» pi»ttr les qi«at«!i^iis au wùnn0t aimpie 
ou (^n sonnet feioMié; mais ies rimas. des ter* 
oate sontoroîsées , #l;«le& mêmes que eeUes dés 
qi«li|r^s. 

'2. Sihas, 

Les Portugais donnent le nom de ^/A^a à 
une pièce de vers hendécasyllabes mêlés ar- 
bitrairement de vers rompus de sept syllabes, 
dans laquelle on n^observe aucun prdre pour 
Ja distribution des rimes, et où l*on peut 
même faire entrer quelques vers libres. 11 y a 
aussi des silvcis en vers de sept syllabes. La siha 
est une composition lyrique dans le genr^ de 
Tode, qui convient à toute espèce de sujets. 

3. Romar^^s, 

Oo appaU^ rom<wo^ m^e ipiiècd^de vw% deatit* 



et quelquefois en Ters hendécasyll^i^eft, ce qKV 
iç^ ^ poi|iip0f ,£i|(>irs, A^0^<7/2c^ Aeroicps. Il j ^ 
W^a^séire» v^?fi de ^ejpt ^«jU^befi., .et .^n d^ 
v^^dc^ cb4^tt^ <(jpiîUraiii p^ut êtte JivQQfi^cà* 
syllabe : c'est ordinairemtînt Jp q^^trif^if). Op 

pèq« qiie<î^.^qit, 3wnwt decinq/ow de .quatre 

. On pom^^t (^n cpippo^r ^^ /raBiançefi 
en qi«A$i^ifii^ d^ v^Pâ e^i^iiljo^ ^x ^b^}» de 
arte meiiorf urs o\i m&iés^ JEn un mot, rien de 
plus yané qvie la Y^c^ificuiion de» fMmsmces ; 
mais U &ut que }e im^^UAge audopti^ .dans la 
premier quairaio soit suivi dsins tous lies au- 
ti^es. Xfâs Tomanùes ^n'ont ^pdinairemént /pas 
de xefâùn:; .cepenéuatt il y a des'jromancfis oà 
l'on répète après le second quatiain le deraîev ' 
ouïes deux derniers .Tecftdu.preœîeri etakiii 



384 TAÀITB 

de suite après chaque quatrain , ou de deux en 
deux quatrains/ Le refrain ne commence quel- 
quefois qu'au milieu de la romance, et ne con- 
tinue pas toujours jusqu'à la fin ; il n*est pas 
non plus nécessaire qu'il se compose du der- 
nier ou des deux derniers vers du piremier qua- 
train, il peut être formé d'un ou de deux vers 
qu'on ajoute. 

La romance se prête également aux accens 
de la joie et à ceux de la douleur ; on y chante 
tour-à-tour les exploits des guerriers , Tamoùr, 
les aventures , etc. , etc. 

Rem^rqne.lies vers de sept syllabes, disposés 
en quatrains de vers libres et assonnans, com- 
me dans les romances, et qu'on appelle sou- 



vent pour cette raison 'versos de romance y sont 
ceux qu'on emploie en général -dans les odes 
anacréontiques , odes ou eaneôès anacfvùnticas'^ 

4* Endechas. 
Les endechas sont des élégies ou de diant^ 
funèbres à la louange des morts , ce sont des es- 
pèces de romîmces ordinaireinent en vers de 
sept syllabes. Les -eiidêchas dans' leBquielIes le 
dernier vers de chaque quatrain est un hen- 
décâsyUabe s'appellent endechas reaes* Il y a 
ftusei des etidechas rimées» 



DE YfiRSIFlCATION. *385 

5. SeguidUhas. 
La seguicUlha se compose d'une suite de qua- 

» 

trains en vers croisés de sept et de cinq sylla- 
bes. La seguidilha a .beaucoup de ressem- 
blance avec la romance; la seule diffîrence 
qu'il y ait, c est que les couplets de la segui- 
dilha étant ordinairement déta^chés, lasso- 
nancepeut cbajiger à cnaque couplet. 

6% CaacÔès^ 

9 

Le mot cançÔeHs est un mot générique con- 

Ténant à plusietïrs espèces de poésie lyrique ; 

mais )' employé seul sanài aucune distinction 

pârtic^ulière, il s'applique iseulement à celle 

appelée caneâo real, seguida ou petrarchesca 

dti nom de Pétrarque son inventeur. Elle se 

compose/ dé plusieurs stances, esiancias. en 

vers hendécàsyllabes mêlés de vers rompus de 

sept syllabes. La cançâo n'a' pas ordinairement 

plus de dix â douze stances du même nombre 

de vers, et elle est presque toujours terminée 

par une staince plus courte appelée remate ou 

fecHbi Le nonibre de vers qui peut- entrer dans 

les stances est ârbibairé. Il varie depuis neuf à 

dix /jusqu'à tîttgt bii vingt-deuxi Le mélange 

dcfii rimes, ainsi <^e des vers entiers et rom- 

33 



v^ 



386 TEAlTi 

pus, estégalenieqtar|>i^Wrefl et en général le 
mélange adopté dans la premi^^ . stance , est 
suîvi dans toutes les aijtres. Chaque stance fi- 
nit ordînairement par un grand vers. Le mé- 
lange des vejs et des rimes n'est pas le mêine 
dans le remate que dans les autres stances , il 
est également ^rbitrsdre, 

L'odè pindariqué , Qdeoxx cancâo pindarica ^ 
ainsi api)elée clu poète grec Pindare , est une 
espèce particulière de o«Bfad> composée de trois 
parties t[UJi.$Aat j^ strqpl^^/^^r Vwtistro- 
phe , Q/\ti^tr<if^y .çt V4pp4«» j^^fei,:!^» siwpfe» 
ne Qoptient jç^poi^is pjus de^^iae ^u..q!jaî©»»© 

vi^rs dq nîi^nporte guçUp '^^^ ^^^aUm^sm^ 

redondilha rP^rfeiit^s.on qu^m^r^4r4mh^ 

inteireso}! ag,ud(>^ ,.j^yiT^ ,9n iflêlfs,, Lf^IvîÇinH* 

sont mêlées arbitf^ireïnçpt^ ^P qu^lqiw». .lî^^ 

peuvent être ^bres. LAntistrppl^B dpit ^ti» 

semblable "^ la sjtj;ophe.ppur l^e^ç^ çt la^uau^ 

tite des vers, L'épo^e,,contii^,plp& ou mçin» 

de vers qiie la strpphe çyTaptiis^ropli^î kw^- 

ïange des esj^èçes deye^;^ et d^s CTPe^ y «st 

arbitraufe, pourvu quUîHÇ 3^^}f^ l>e «^ft 

que celui employé d^$ k ^tK?#p.^^<ÎWsl'^^- 

ûstroçhe. ta strophe^ r^n^i^^PÏ*? r^. l'épode 

réunies forHfent c^^u^QP ^1e}Jft «ne fiÇRipjIfo 



DE VERSIFICATION. 387 

et Iode pînd«rique ne peut guère conleniE que 
quatre ou cinq .périedes au ]^us. lie mâaoge 
des vers et des .rimes, employé dans chaque 
partie de la première période, doit âtre sviiyi 

dans les autres. 

7. $extiruu. 

La sextina est une espèce de caneâoj com- 
posée desrix on de douze staiiees^ chacune d« 
six vers, et terminée par un remat^ <le trois 
vers. Dans 1^ premier cas,, on rappelle sextina 
simple , et dans le second , sextina dobrada, 
La sextina se compose ordinairement en vers 
hendécâsyllabes; il y en a aussi en vei*s de re- 
dondUha maior. Les mots qui terminent les 
vers de la première stance doivent terminer 
ceux des autres stances, mais dans un ordre 
différent qui est toujours fixe, ainsi qu'on peut 
en voir des exemples dans Camôes et dans les 
autres poètes. 

8. Ballatas, 

La ballade , baUaia ou bailata , est une es- 
pèce de ctmçâo: son nom vient de ce qu'ori- 
ginairement elle se chantait en dansant. La 
ballade se compose d une ou plusieurs stances 
de "fers hendéçasyllabes, ou de vers de sept 
syllabes purs ou loélés* Chaque stance^ se di- 

33. 



588 TRAITÉ 

vise en quatre parties , dont le première s'ap* 
pelle represa ( reprise) , parce qu elle se répète 
en tout ou en partie à la fin ; la seconde , pri- 
meira mudança (premier changement); la troi» 
sième, segunda mudança (deuxième change- 
ment) , parce qu'on y change le ton de la re- 
presa; et la quatrième^ ^volta (retour), parce 
qu'on revient au premier ton. La represa et la 
volta sont ordinairement composées de trois 
ou de quatre vers , et chaque mudança a pres- 
que toujours un vers de moins. Le mélange 
des vers se fait par tercets ou par quatrains , 
selon le nombre de vers dont la stance se com- 
pose, et, s'il y a plusieurs stances, le mélange 
adopté dans la première se conserve dans les 
autres. Lé premier vers de la voka rime ordi* " 
nairement avec le dernier de la seconde m«- 
danca, 

9. f^ilAancicos. 

Le vilhancico (la villanelle) a beaucoup de 
rapport avec la ballade, et est également fait 
pour le chant. Il commence par une caheça 
qui se répète en partie Comme la reprise de la 
ballade. La cabéça est une espèce d'introduc- 
tion renfermant une sentence composée de 



o 



DE YSRSIPICATIOlfé ^89 

deux , de trois ou de quatre yers. Elle est sui- 
vie dune stance de six vers appelés pés, qui 
en est la gloser Les deux premiers pés forment 
\ak primeira mudança; les deux stiivans, la se- 
gundamudança^ et les deux derniers, lei volta; 
après quoi on fait la répétition du dernier ou 
des deux derniers vers de la cabeçay qu'on ap- 
pelle retornelo ou estribilho. Le vilhancico peut 
avoir plusieurs stances composées des mêmes 
parties. Le mélange des rimes se fait dans le 
vilhancico comme dan» la ballata ; on peut y 
iaire entrer toute espèce de vers. 

10. Madrigaes. 

Le madrigal, madrigal^ était dans rorigine 
une espèce de cançâo destinée à chanter les 
amours des bergers. Depuis, on l'a appliqué 
à toute espèce de sujets : c'est ordinairement 
une petite pièce de vers contenant une pensée 
fine, et qui a beaucoup d'analogie avec l'épi- 
gramme. Le madrigal n'a pas en général moins 
de six, ni plus de onze vers bendécasyllabes 
ou de sept syllabes purs ou mêlés , qui se par- 
tagent en plusieurs parties, formant un disti- 
que, un tercet ou un quatrain , dont les pre- 
mières, qui sont semblabes, s'appellent «^/an- 



ipO TBAITÉ 

ciasy sianoes, et la- dernière, /^emol;^. Quand il 
y a inélange de vers , le mélange adopté dans 
la premièra 9taiioe doit ât^e suivi dans celles 
senibli9iUe&. Le méiangfe des rimes dépend de 
}'espèoedes stances:, et en suit 1er règles ; il 
faut seulement ijpe les deux derniers vers du 
remaie riment- ensemble. 

IX. Glosas. 

La: giam ( gloa^^) eftt «ne petite piàoe de 
vers composée de. deus parties-> dont k pre- 
mière s'appelle le texte, teasîoQin mote^ ex\»L 
seconde, glose, glosa, hemoteest formé d*un, 
de deux et quelquefois de trois ou quatre vçrs 
italiens, ou de redondilAa, entiers ou rompus. 
La glosa se compose dune ouplusieuirs stan- 
ce&d une espèce quelconque , ou ordinairement . 
de quùuUhas ou de décimai. Elle peut aussi 
otre formée par im sonnet. Lorsquil j a. autant 
ou plusse stances que de vers dan» le mote^ 
chaque stance est ordinairement terminée par 
un ou deUK des Y&s&AumQtay en lespr«rnant &uc- 
cessivementdanfrl^ordpeoù ils ee trouvent; quel- 
quefois on ne répète u» ou deux versdu mo/e, 
que de deux en deuit stances. Lorsque la glosa 
n'est composée que d'mte. seule stance , ou d*un 



BS VBRSIFICATIOK. 891 

sonnet, le mote n'a qu'un seul vers. Les vers 
du mote^ répétés dans la glosa^ doivent tou- 
jours en achever le sens d'une pianière par* 
faite. 



Fllf. 



«««%'« V%%%^V%%'%'%»^« V^^*.-%%%^^V%««'%%%%% %'%%«%« %'»«%^^%^^« «<* 



TABLE 



DES MATIERES. 



jr PARTIE. 

ALFHABBT BT raOHOVCUTIOK p«{« t 

IP PARTIE. 

• • • 

lifts nmÈBXBTBa Esriccs ds mots i5 

CHAPITRE P'. 
OB l'article. : ;...... ibid. 

CHAPITRE U. 

DV HOM «•••••- «• l5 

Art, i*' Des subsUniiC» «•.•••• 16 

Des genres •.•••••••••«•• i^ifi. 

Des nombres. ••• •• 36 

Formation dikpluriel dans lefe substantifs. • • . • • 27 

Art. 2. De Tadjectif. •, • 3o 

Formation-du fémidin dans les adjectif • •••••• ihid. 

Formation du pluriel dans les adjectifs... • • • • • » 5a 

jDes degrés 4e qualification •• •••••••••••. 53 

Art. 3. Des augmentatifs et des diminutifs 58 

Art. 4. Des noms de nombre ibid» 

Noms de nombre cardinaux. . 4i 

Noms de nombre ordîni|ux ••.• 44 

Noms de nombrecolleetili . . • • 46 



S94 TA«iB.' 

Noms de nombre partitiCi. • ,• • • • • 46 

Momi de nombre proportionnels ••«..••.' ibid, 

CH4HTRE m. 

1>V PROHOM • • . 47 

Pronoms personnels^ ••••;•••• ibid, 

Pnmoms possessifs • 5o 

Pronoms démonstratif 54 

Pronoms relatifs S'j 

Pronoms interrogatifsh «. •*• 58 

Pronoms indéierminés ibid, 

CHAPITRE IV. 

mr vsRBB ••.*••;.•••••••• 60 

Des modes «.•• ibid. 

Des temps, . • • • • . • . ibid. 

Des personne8« ••• ••.. 62 

Des nombres. .•...••••••. ..».*.65 

Des différentes espèces de verbes ibid. 

Conjugaison des verbes. • •• 64 

Conjugaison du verbe «uxiMaire* ftfr / avoir. ..-•.'• 66 

Conjugaison >du verbe «miliaire wr-, être; 74 

Conjugaison de» verbe» actifs. . ..••<. i 4 •• • 85 

Verbes passifs. . • ••••.. « ... . 109 

Verbes neutres» • • 110 

Verbes pronominaux •;'.•••; ., ibid, 

Rè^es générale» de la formation des temps 130 

Verbes irréguliers '••.•'...•. ii4 

Liste des verbes qu^ ont detiv partîèipes'pasnft'* . . . 178 

CHAPITRE V. 

DE L^ADVEABB mi ]82 

CHAPITRE VL 



TABLE. '9^ 

' CHAPITRE VII. 

DB LA CONJONCTION # ***9 

CRAPïTftE YiU. 

D^ L*1KTERJECTI0N ^9^ 

m* PARTIE. 

DE LA SYNTAXE. • * * s ^^^ 

CHAPITRE I". 

SYNTAXE DES SUBSTANTIFS. .• • • • ^^7 

CHAPITRE II. 

»T«TAXE DEa APJECTIES ......••.• • ^^^ 

CHAPITRE lU. 

SYNTAXE DES NOMS BB KOMBIUB 201 

CHAPITRE IV. 

SYNTAXE DES mONOU^ ^^ 

cHAPrntB V. 

SYNTAXE DES 7ERBES. ......' 3*2 

CHAPITRE VI. 

SYNTAXE DES ADVERBES 232 

CHAPITRE VU. 

SYNTAXE DES PRiPOSITïONS. î . . . . 2^6 

CHAPITRE VllI. 

SYNTAXE DES CONJONCTION*.. 22$ 

CHAPITRE IX. 



DE LX COHStRUCttON . *• * '*'^' 

IV* PARTIE. 

m 

ORTIiOO<RArXB , PONCTUATION ET FROSODîB» 23o 



• 



^ 




596 ' TABLE. 

CHAPITRE I-r . 

(MlTH0O»APint ET MVCTVATIOV. • . . • 25o 

CHAPITRE lî. 

moêODiB • • 234 

Art. i*r . De l'accent •»••• ibid. 

Art» 2. De la quaolité. a36 

APPENDICE. 

D^t ibré?ktiont. .•«•••.•■• 34o 

Def titres hdnorîfiques. •••••••^••••. 242 

Manière ^e former du francatg beaucoup de mots por- 
tugais • ...'. • 246 

Remarques diverses. . •••'• ••••• a5o 

COnU DB TBàMBS PORTUGAIS «^v. 2'j5 

TRAITÉ DE VERSIFICATION. 

Art. W . De la structure des rers • • 356 

$ l'r . Des différentes espèces de vers» • » . « ^ . ibid ' 

§ n. De Vaccent .....*..... • 358 

§ m. Derelision , 362 

§ IV. Des Toy elles qui forment ou ne forment pas 

des diphthongue^* . • • 363 

§ V.Dell rin* 564 

' § VL De l^jambement des vers. • ... • . . . 366 
§. VI]^ Des licences poétiques et de ce qu'on doit 

•vitcrdaos lesTcrp. •«••«..•. ihid. 

Art. II. Du mélange des vers entte eux 369 

§ I*'. Drs rimes suivies .••.••••••••• ibid' 

$11. Des rimes croisées et enlremélées.. • • • . • 370 

Des stances de trois vert au trréets 571 

9. Des stances de quatre vers ou quatrains» . ^ • 372 
3. Des stances de cinq vers.. ••»« ••••• 573 



m 

4. Ues stances de six Vers ou siitams SyS 

5. DessUDces de septTert. • • • • ibid» 

6. Des stances de huit vers ou octaves 374 

7. Des stancas de neuf vers., • • • 3^5 

8. Des stances de dix vers ou dizains • » • • | îbid. 
( m. Du mélMige des vers entiers etdes vers rompus.. 3^6 

f IV. Des varbes libres »....'... 377 

§ y. Des ouvrages en vers .' . 379 

1. Sonctofi.. ••••.,« ,«•• 38o 

a. Silvasi > f m 382 

3. B^mances* • * ••, ^ f • ^ •••»•' ^ i^i(/« 
.^. Endecbas. .••»»....••#««,'*• 384 

5. Seguidilbai »,.-',..••. 585 

6. Canç6es. ..««•...;•..'..•• i&id. 

7. Settiuas. •.•..•••.»,•..... 887 

8. Ballaus • ibid. 

9. Vilhancicos « •• ^88 

iG. Madrigaes 389 

11 Glosas 39e 



ff 

VIX DE LA TABLZ. 

t 



• *